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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Le seul mystère, c'est qu'il y ait des gens pour y penser. {.feat Yhsim}

    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
    Azami Y. Musashi
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Bonjour, mon nom de naissance est Azami Y. Musashi et j'ai écrit : 55 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 22/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°5 et je suis : Etudiant Stagiaire en Histoire et Anthropologie option Archéologie

    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    La soirée chez Nozomi fut plutôt mouvementé mais j’avais au moins réussit à faire ce que je voulais. J’avais un sac énorme avec certainement de quoi manger et boire pour un régiment mais restait qu’en cas de problèmes, on avait de quoi faire. Les bouteilles d’eau étaient pleine et j’avais même remplis un thermos de café. Je soupirais donc de soulagement en validant ma liste mentale alors que je vérifiais mon sac une dernière fois.
    La boussole était fixé à mon poignet, juste au-dessous de ma montre et le compteur de pas se trouvait à ma ceinture. Cela ne serait pas d’une extrême précision mais cela pourrait toujours donner une idée de mesure. Je finissais donc de lasser mes rangers haute, cachant le haut avec le retour de mon pantalon à multiple poche kaki. Les manches de ma chemise blanche étaient déjà remontés jusqu’à mes coudes et je portais une veste imperméable sans manche avec une capuche, accordé à mon pantalon. Il n’allait pas pleuvoir et cela ne couvrait pas tant que cela mais ne savait-on jamais.

    J’ajustais mon appareil photo autour de mon cou avant d’enfiler des mitaines solides – pour écarter sans problèmes les feuillages de passage – et vérifié une dernière fois que mon couteau, ma lampe et mon briquet se trouvait bien dans mes poches. J’avais également plusieurs réserve d’encens dissimilé partout dans ma tenue ainsi que ma pipe dans une des poches de ma veste, on était jamais trop prudent.
    Une fois mes cheveux attachés en chignon de manière plus ou moins correcte, je piquais une pomme avant de quitter l’appartement en silence, prenant soin de ne pas réveiller ma cousine. Je devais être sorti au bon moment puisque je ne croisais personnes… quoiqu’il ne devait pas y avoir de surveillant dans le dortoir des professeurs et du personnel maintenant que j’y pensais…

    Les premiers pas à l’extérieur me firent frisonner et j’avisais l’heure : 5h30… j’eus un léger soupir sur mon incapacité de tenir l’heure d’un rendez-vous. C’était toujours ça, soit j’arrivais en avance, soit en retard mais jamais à l’heure. Je ne prendrais jamais ce défis là si on me le donnait, je perdrais à coup sûr.
    Ce n’était pas faute d’avoir une montre pourtant.

    Posant mon sac à côté de moi, je m’assis donc en tailleur en pleins milieu de la cours, tourné vers la porte pour ne pas qu’une personne sortant des dortoirs me surprenne en venant dans mon dos et je récupérais le petit livre dans ma poche, commençant à le lire tout en croquant dans ma pomme – rouge la pomme –. Le livre ? Une compil de poche de Lao-Tseu « Tao-Te-King » que j’avais déjà lu mais que j’aimais bien analyser régulièrement.

    Je sentis plus que j’entendis un quelconque problème et je sortie ma pipe à opium de sa poche, la passant entre mes lèvres sans pour autant l’allumer. Elle n’était pas charger d’opium bien entendu mais bien d’encens et je délaissais ma pomme sur mon genou sans quitter l’ouvrage de mes yeux. Je n’attaquerais pas en premier, surtout dans un lieu aussi découvert mais je ne me laisserais pas faire non plus.
    L’affrontement silencieux s’arrêta là, quand des bruits de pas se rapprochèrent et me firent lever les yeux vers l’entrée. Un léger sourire orna mes lèvres en reconnaissant mon compagnon de route, le professeur Kisanagi et je rangeais le livre dans ma poche. Me redressant, ma pipe disparut aussi dans mon vêtement de manière presque magique alors que je récupérais ma pomme et mon sac que je remettais sur mes épaules.

    Vous avez passés une bonne nuit ?

    Je croquais dans ma pomme, attendant la réponse mais aussi la direction à prendre pour commencer l’aventure de la journée. Il n’y avait pas à dire, j’avais hâte.
    Professeur d’informatique et mascotte du Directeur
    Yhsim Kisanagi
    Yhsim Kisanagi
    Professeur d’informatique et mascotte du Directeur
    Bonjour, mon nom de naissance est Yhsim Kisanagi et j'ai écrit : 68 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 21/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°2 et je suis : Professeur d'informatique au lycée

    Mon humeur ? C'est : : Mélancolique

    Voici mes points : : 132
    Comme tu t'y étais attendu, tu avais passé une nuit blanche. Tu en avais profité pour faire un peu de rangement - bien que ton appartement était toujours soigneusement rangé, tu n'aimais pas le désordre - et faire le point sur ce que tu devrais porter demain. Tu n'avais pas de chaussures spécialement faites pour la marche, mais tu portais toujours de bonnes chaussures, alors cela irait de ce côté. Tu ne t'inquiétais pas des branches à écarter non plus, tu avais plusieurs fois emprunté le chemin et tu savais qu'au printemps, ce serait plus facile. Le souci viendrait plus du fait que tu finirais potentiellement enseveli sous la faune de la forêt...

    Tu adorais les animaux, qu'on ne se trompe pas sur cela. Tu aimais leur compagnie, tu aimais le fait qu'ils t'apprécient autant que tu les appréciais. Simplement, tu avais du mal avec le fait qu'ils veuillent toujours rester près de toi, tu ne voulais pas qu'ils s'affament non plus juste parce qu'ils ne voulaient pas te laisser. Et tu ne pouvais pas toujours te balader avec de quoi les nourrir... A ce propos... tu avais prévu plusieurs sachets de graines pour oiseaux et quelques noisettes pour les écureuils que tu ne manquerais pas de rencontrer.

    Tu passas une partie de la nuit à pianoter sur ton ordinateur, te dissimulant une fois de plus derrière ton alias, Misery. Qui pouvait vous relier l'un à l'autre ? Misery était confiante, se disait muette, et personne ne savait si elle était esprit ou humaine. Toi, tu étais réservé, nerveux, surtout en présence de tes pairs.

    Quand tu relevas le nez de ton écran, tu remarquas qu'il était passé 5h30. Tu ferais mieux de te mettre en route, histoire de ne pas trop faire attendre Azami. Tu enfilas une veste légère - même si l'air était frais, tu avais été habitué avec les esprits qui te passaient au travers - et tu pris le sac en bandoulière dans lequel se trouvait la nourriture pour les animaux de la forêt avant de sortir. Quelques minutes plus tard, tu étais hors de ton appartement, avançant à pas feutrés pour ne pas réveiller les quelques qui devaient encore dormir.
    Une fois dehors, tu choisis de faire ton pas volontairement plus bruyant. Inutile de te retrouver confondu avec un esprit, surtout que tu marchais toujours en faisant le moins de bruit possible en général... Tu aperçus Azami au loin, assis en tailleur en train de lire, qui leva les yeux en t'entendant approcher. Il te sembla l'apercevoir ranger quelque chose, et tu remercias mentalement ton initiative de rendre ton pas sonore.


    Vous avez passé une bonne nuit ?

    ... Cela dépendait de ce qu'il entendait par là.

    "Passable, on va dire... mais rien d'inhabituel."

    Encore une fois, tu ne mentionnerais pas tes insomnies chroniques. Heureusement, le temple t'aiderait à te reposer sans dormir, cela irait mieux.

    "Tout est prêt de votre côté ? On peut se mettre en route ?"
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
    Azami Y. Musashi
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Bonjour, mon nom de naissance est Azami Y. Musashi et j'ai écrit : 55 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 22/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°5 et je suis : Etudiant Stagiaire en Histoire et Anthropologie option Archéologie

    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    Passable ?
    Je marquais un temps d’arrêt en l’observant. A y réfléchir, il était vrai qu’il n’avait pas vraiment la tête d’une personne ayant bien dormi… Mais disait-il cela parce qu’il voulait en parler ou le faisait-il parce que dans le fond, il était de mauvaise humeur de devoir me conduire au temple ? Je lui avais bien dit qu’il n’était pas obligé de le faire… non ? D’un autre côté, c’était tellement évident que ce serait probablement insultant que je lui fasse remarquer… Il n’allait pas me perdre dans la forêt en représailles au moins ? Je n’avais pas prit de quoi semer derrière moi au cas où… Je suppose que cela irait en me repérant avec la boussole en cas de problèmes… enfin, le mieux était qu’il ne décide pas de me perdre.

    Tout est prêt de votre côté ? On peut se mettre en route ?
    Je vous suis, dis-je doucement tout en hochant la tête.

    A dire vrai, je ne savais pas vraiment comment prendre sa façon de faire. Peut-être que cela le dérangeait vraiment finalement… tant pis, je prendrais quand même. S’il avait l’impression que je me servais de lui et que cela ne lui plaisait pas, il n’avait qu’à me le dire.
    Je le laissais passer devant moi puisque ce n’étais pas à moi d’initier la marche et ce fut là qu’un détail me frappa. Sa démarche… j’étais plutôt du genre silencieux moi-même puisque c’était plus pratique pour espionner les conversations mais, lui l’était aussi et, d’une manière bien différente de moi. Est-ce que je me serais trompé ? Peut-être que c’était un Esprit en fin de compte et dans ce cas, partir avec lui sans savoir où était vraiment une mauvaise idée. Je ne voudrais pas spécialement atteindre le temple et que celui-ci devienne ma tombe.

    Juste pour être sûr… vous ne comptez pas me perdre dans la forêt ? Ni me tuer une fois arrivés à destination ? Sans vouloir vous offenser, vous avez l’air de mauvaise humeur et je ne tiens pas particulièrement à mourir tout de suite… mon frère et mes sœurs me tueraient sinon.

    Quitte a mourir, si je devais devenir un esprit, je me cacherais de ma famille jusqu’à ce qu’ils quittent l’endroit de peur qu’ils me tombent dessus. Et encore, ils seraient capable de rester et de soulever toute les pierres de l’île pour me trouver… et à exploser l’île au passage aussi…
    Je le rattrapais pour être à son niveau alors que nous étions déjà entré dans le bois. Je vérifiais la direction sur la boussole à mon poignet, remarquant qu’un très fin sentier se dessinait devant nos pas. Si nous ne savions pas qu’il y était, nous pourrions très bien ne pas le voir.

    Je voulais savoir… vous êtes un esprit ou un humain ? Pas que cela me dérange si vous êtes un esprit mais les questions ont tendance à me donner la migraine et… si un autre esprit devait nous attaquer, je n’aimerais pas vous prendre dedans en nous défendant.

    Bien que s’il était un esprit, il pourrait également très bien se défendre tout seul mais si c’était le cas, je ne pouvais pas non plus le laisser vous défendre sans réagir. Enfin… je pensais quand même qu’il s’agissait d’un humain puisque sa joue était chaude mais… ils savaient tous très bien mentir sinon, cela ne serait pas aussi compliqué pour vous de les distinguer. Enfumer tout le monde avec de l’encens était une solution… mais interdite par le directeur au vu de l’accord qu’il avait passé avec les clans et je pouvais très bien comprendre pour quelles raisons.
    Professeur d’informatique et mascotte du Directeur
    Yhsim Kisanagi
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    Je vous suis.

    Sans dire un mot de plus, tu te dirigeas vers la forêt, reprenant ta démarche silencieuse. Cela pouvait sembler étrange que tu avances en faisant aussi peu de bruit, surtout pour un humain... mais avec ton vécu, tu avais dû apprendre à te cacher de tes pairs. Et de plus, tu trouvais le silence assez réconfortant. Sans mentionner le fait que Misery, ton alter ego que tu incarnais parfois, était muette et devait se déplacer en silence, histoire que les gens pensent qu'elle était un esprit. Personne ne devait la lier à toi.

    Juste pour être sûr… vous ne comptez pas me perdre dans la forêt ? Ni me tuer une fois arrivés à destination ? Sans vouloir vous offenser, vous avez l’air de mauvaise humeur et je ne tiens pas particulièrement à mourir tout de suite… mon frère et mes sœurs me tueraient sinon.

    ... Pardon ? Toi, tuer quelqu'un ? Il t'avait bien regardé ? Tu avais certes des crises violentes, mais pas au point de tuer quelqu'un... tu préfèrerais encore te jeter dans le puits que de tuer. Et tu n'étais pas de mauvaise humeur particulièrement, tu avais juste passé une nouvelle nuit sans sommeil, nuance.

    Je voulais savoir… vous êtes un esprit ou un humain ? Pas que cela me dérange si vous êtes un esprit mais les questions ont tendance à me donner la migraine et… si un autre esprit devait nous attaquer, je n’aimerais pas vous prendre dedans en nous défendant.

    ... Encore une fois, tu te demandas s'il avait parlé avec les membres de sa famille. Si tu avais été un esprit, tu aurais été dérangé par l'encens depuis bien longtemps. Ou par les aptitudes des autres membres de clan.

    "Je ne compte ni vous perdre, ni vous tuer... non seulement, cela me vaudrait de très gros ennuis vis à vis de votre famille, et en plus, ce n'est pas dans ma nature. Et pour l'humeur... je n'ai pas passé une très bonne nuit, mais je n'ai pas trop envie d'en parler, voilà tout."

    Tu ne voulais pas lui dire que tu étais insomniaque, tu ne tenais pas à ce qu'il en sache trop à ton sujet.

    "Et je suis bien un humain. Je suis né sur cette île et j'ai été abandonné par mes parents à ma naissance. Ils ne voulaient probablement pas s'encombrer d'un bagage aussi encombrant..."

    Tu fus un instant tenté de lui dire que les esprits t'avaient protégé contre ceux te voulant du mal juste parce que tu existais, mais il le prendrait comme une attaque personnelle. Tout en suivant le chemin, tu ajustas un peu la bandoulière de ton sac. Il n'était pas spécialement lourd, mais tu tenais juste à pouvoir assez rapidement saisir la nourriture une fois que vous serez davantage enfoncés.
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    Azami Y. Musashi
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    S’il le disait… il n’avait rien de très rassurant quand même. Quant au fait qu’il ai passé une mauvaise nuit, je pouvais facilement le croire cette fois puisque je voyais bien les cernes sous ses yeux. Après, malgré le fait que j’étais curieux, je n’aimais pas me mêler des histoires des autres alors, je n’allais pas demander plus de précision, surtout qu’il disait ne pas vouloir en parler.
    Je ne pouvais le contredire sur le fait que me tuer reviendrait à avoir des soucis avec ma famille mais pour autant, je savais que ça n’empêchait rien non plus. Il y avait un certain temps, un héritier du clan Suma avait disparut sur l’île. Tout pouvait arriver, tout le monde le savait et pourtant, nous acceptions tous de venir ici à un moment ou à un autre, comme attiré. A moins que certains clan voit se passage comme une obligation, une marque de puissance de survivre ici… mais tout comme je ne comprenais pas pourquoi les esprits ne faisaient pas une coalition pour nous chasser définitivement, je ne comprenais pas non plus pourquoi les quatre clans n’en faisaient pas une pour purifié les lieux si l’endroit les dérangeaient autant. Parce qu’ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord ? Cela n’était pas une raison réellement valable à mes yeux.

    Et je suis bien un humain. Je suis né sur cette île et j'ai été abandonné par mes parents à ma naissance. Ils ne voulaient probablement pas s'encombrer d'un bagage aussi encombrant...

    D’une manière ou d’une autre, pour continuer la conversation, je partirais du principe que je n’avais aucun doute sur ses propos. Pas que je ne le croyais pas mais, justement, je n’avais absolument aucune raison de le faire.
    Mais dans le cas où je le croyais, grandir en étant abandonné sur une telle île devait être dur... surtout si cette île était aussi particulière, si hostile dans un sens... et avec nous qui causions une certaine tensions constante dans les environs, rien ne devait être simple.

    Les Esprits d’ici doivent être un peu comme votre famille alors… commençais-je pensivement, m’appuyant sur un arbre pour enjamber un autre qui était tombé en plein milieu du passage. On a tout les deux grandit au milieu des esprits et pourtant, on ne peut absolument pas dire que nos expériences soient les mêmes. J’aime croire en ce que je découvre par moi-même… comment sont les esprits d’ici envers les vivants ?

    Peut-être parce que mon clan avait la même relation avec les esprits qu’avec les autres clans ou même les autres vivants de manière général… nous n’aimions pas trop nous mêler des affaires des autres, surtout quand nous en sachions rien. Et la plupart, estimions que leurs histoires ne nous regardent pas. Nous pourrions dire de même pour cette île mais… le fait qu’elle prenne les personnes en otage et que seul le Directeur, a moins que ce soit la famille en particulier, puisse les aider à quitter l’île de manière définitive faisait que nous étions obligé de nous en mêler. Nous étions des Omyoji, pour protéger ceux qui ne pouvait pas le faire contre les esprits alors, esprits ou autre, nous nous devions d’enquêter. Pourtant, rien de vraiment hostile avait été fait… ou du moins, rien qui ne change d’un endroit chargé en revenant… cela piquait naturellement ma curiosité.

    Vous devez vous-même nous prendre comme une menace alors… même si nous ne sommes pas sensé nous en prendre aux civils, vous pouvez être vu comme un obstacle et un danger à écarter.

    Je me demandais si certains d’entre nous avaient tenté de le convaincre de quitter l’île définitivement… d’ailleurs, était-il parti de l’île un jour où n’avait-il jamais mit le pied dehors ? Que ressentirait-il s’il devait partir sans aide du directeur ? Même nous qui avions le rappel constant du clan pour pallier à ce phénomène, nous avions parfois du mal à quitter l’île. Enfin de ce que l’on m’avait dit…
    Est-ce que ce serait mon cas aussi ? Sûrement… j’étais curieux de savoir ce que l’on ressentait exactement.
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    Tu avançais d'un pas silencieux, enjambant ou contournant les quelques obstacles présents sur la route. Tu n'avais rien contre discuter, mais tu n'aimais pas trop parler de toi... tu avais toujours l'impression que ce serait confier tes faiblesses et donner l'opportunité aux autres de te faire souffrir, de te manipuler. Tu remarquas l'arbre tombé au beau milieu du passage, et tu le reconnus immédiatement. C'était à partir de ce point précis que tu devais te tenir prêt à semer de la nourriture.

    Les Esprits d’ici doivent être un peu comme votre famille alors… On a tous les deux grandi au milieu des esprits et pourtant, on ne peut absolument pas dire que nos expériences soient les mêmes. J’aime croire en ce que je découvre par moi-même… comment sont les esprits d’ici envers les vivants ?

    Pas "un peu comme" une famille. Ils étaient ta famille, point. Et vos expériences n'étaient pas les mêmes parce que vous n'aviez pas eu la même enfance. Lui avait grandi dans une famille aimante, une famille qui ne l'aurait jamais laissé tomber, ses camarades de classe n'auraient jamais osé lever le petit doigt sur lui... là où toi, tu avais été abandonné par tes parents, détesté immédiatement par tes camarades de classe qui s'en seraient donné à cœur joie s'il n'y avait pas eu les esprits pour te protéger.

    Vous devez vous-même nous prendre comme une menace alors… même si nous ne sommes pas sensés nous en prendre aux civils, vous pouvez être vus comme un obstacle et un danger à écarter.

    Tu ignorais si c'était vraiment le cas de tout le monde... c'était ton cas à toi, en tout cas.

    "J'ignore si les autres... civils pensent de même."

    Tu avais quelque peu hésité avant de choisir ce terme, surtout que tu n'étais pas du tout proche d'eux. Bon, les choses s'étaient un peu calmées maintenant que tu étais professeur... mais quand tu étais plus jeune, on t'avait détesté sans raison valide.

    "Et sinon, les esprits d'ici sont d'à peu près tous les caractères qu'on peut croiser chez les vivants : il y en a des farceurs, des silencieux, des dissipés, des attentifs... avec moi, ils font parfois des tours innocents..."

    Tu semblas légèrement pensif, et on pouvait sentir le début d'un sourire dans ta voix. Tu repensais à l'esprit d'hier, qui avait voulu te faire frissonner en te fonçant dessus mais que tu avais évité sans mal, connaissant bien son tour à la longue.

    Entendant des piaillements assez familiers, tu levas la tête pour voir que quelques oiseaux commençaient à se rassembler sur votre passage, t'observant tout particulièrement. Tu plongeas une main dans ton sac en bandoulière, retirant une poignée de graine que tu jetas sur le côté du sentier, répétant le geste dès que tu voyais beaucoup d'oiseaux rassemblés.

    "Il faudrait qu'ils se décident à manger par eux-mêmes et ne pas toujours m'attendre..."

    Tu avais marmonné cette phrase pour toi-même plus que tu ne l'avais vraiment dite à voix haute. Les prochains seraient les écureuils, et si tu avais bien calculé la nourriture emmenée, tu devrais éviter de finir submergé par les animaux...
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    Azami Y. Musashi
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    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    Je haussais un sourcil à la réponse, ayant l’impression de ne pas avoir bien été comprit mais me concentrant bien vite sur le chemin, regardant ma boussole une nouvelle fois. Toujours la même direction, le sentier à semi-invisible semblait être en ligne droite pour le moment.

    Et sinon, les esprits d'ici sont d'à peu près tous les caractères qu'on peut croiser chez les vivants : il y en a des farceurs, des silencieux, des dissipés, des attentifs... avec moi, ils font parfois des tours innocents...

    Je devais avouer que c’était une façon de répondre à la question… mais absolument pas ce que je souhaitais savoir. Enfin, je me contenterais de cela pour le moment, pour le reste, je le verrais bien vite de toute manière. Toutefois… l’affection que je pouvais entendre dans la voix du professeur n’était pas feinte… elle semblait tellement profonde… ou alors, j’avais affaire à un dangereux acteur. Ce qui était possible, certains esprits n’avaient pas d’âge et avait eu tout le temps pour parfaire leur numéro remplis d’innocence et de sentiments.
    Je n’avais pas vraiment fait attention aux chants des oiseaux jusqu’à ce que mon interlocuteur ne lève la tête et donc que j’en fasse de même dans un certain automatisme. Il y avait bien plus d’oiseaux que ce dont je m’étais attendu, c’était un fait certain… et c’est peu après que je compris, alors que le professeur sortait des graines de son sac pour les éparpiller sur le chemin. J’eus un très léger sourire amusé devant ce numéro qui semblait bien rôdé. Il marmonna quelque chose qu’avec le son des oiseaux, je n’entendis pas.

    Malgré mon amusement, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il était seulement un bon menteur. Aucun être humain normal n’attirait autant les animaux… certains avaient des affinités qui les poussaient à être attirés mais jamais à ce point. Alors soit il était un esprit ayant pour don un qui lui faisait avoir cette relation avec les animaux… soit, si je cherchais encore une excuse, cette île avait conféré à son seul natif un cadeau.
    Et encore, ce n’était pas parce qu’il était le seul natif connu à ce jour qu’il était le seul tout court. Après-tout, l’académie avait été fondé par le grand-père du directeur actuel, puis reprit par le père pour ensuite arrivé à celui-ci… sans aucune trace de leur femme à chaque fois. Il y avait-il bien plus qu’une simple académie sur l’île ? Je soupirais sous mon flot intérieur de question qui ne semblait qu’augmenter depuis que j’avais mis les pieds ici. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir déjà fait le tour de mes interrogations avant d’arriver.

    Vous risquez de ne pas finir le chemin entier si cela continue comme ça… ça ne fait même pas un quart d’heure que nous sommes partis… la réflexion était amusé et cela s’entendait, d’autant plus que j’avais repéré plusieurs mouvements parmi les branchages. Des écureuils ?

    La suite me donna rapidement raison et j’éclatais de rire quand l’un d’eux décida que les noisettes n’étaient pas suffisante, prenant la tête du professeur comme perchoir d’un air très fier. Mon rire le fit cependant tressauter et il me toisa de toute sa petite hauteur comme si… il me cherchait des noisettes…
    Je ris de nouveau avant de reprendre avec douceur.

    Ne t’inquiètes pas, c’est plus moi qui ai à craindre du professeur Kisanagi que lui de moi, tu peux faire tes réserves tranquilles.

    Mon ton calme dû l’apaiser car après avoir chipé une autre noisette dans les mains du professeur, il sauta élégamment dans un arbre, me faisant rire de nouveau. D’ailleurs, dans cette forêt, mon rire ressemblait un peu à un son de carillon et le professeur semblait encore plus chétif à mes côtés. C’est peut-être à ce moment là que je me rendais compte à quel point il ne semblait pas spécialement à l’aise en ma présence. Ou peut-être était-ce seulement dû au manque de sommeil ?
    Je jetais un autre coup d’œil à ma boussole, me décidant à tenter d’apaiser l’atmosphère.

    Que savez-vous exactement sur les Omyoji qui viennent sur l’île ? Qu’ils veulent purifier l’île entière ?

    Ce n’était pas un reproche, ce serait une conclusion logique après tout… peu de ceux qui était pour la « protection » des esprits acceptaient d’avoir une conversation ouverte avec nous. D’ailleurs, parmi les rares avaient qui j’avais discuté, aucun ne m’avait encore donné de raison valable pour laisser les esprits dans leur état de semi-vie sur cette Terre.
    Professeur d’informatique et mascotte du Directeur
    Yhsim Kisanagi
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    Professeur d’informatique et mascotte du Directeur
    Bonjour, mon nom de naissance est Yhsim Kisanagi et j'ai écrit : 68 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 21/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°2 et je suis : Professeur d'informatique au lycée

    Mon humeur ? C'est : : Mélancolique

    Voici mes points : : 132
    Cela pouvait sembler amusant pour certains, étrange pour d'autres, mais les animaux t'adoraient. Tu en étais au point de devoir prévoir de la nourriture afin d'avoir un peu la paix, surtout avec les oiseaux et les écureuils qui étaient les plus vifs pour s'incruster. Tu appréciais leur compagnie... mais pas au point de te retrouver submergé. Cependant, eux ne l'entendaient pas de cette oreille.

    Vous risquez de ne pas finir le chemin entier si cela continue comme ça… ça ne fait même pas un quart d’heure que nous sommes partis… Des écureuils ?

    Certes, mais c'était réellement une certaine partie de la forêt qui était aussi problématique, et tu avais prévu assez pour tenir une partie du trajet. Du moins, tu l'espérais car sinon, tu n'allais pas tarder à te retrouver en perchoir. Lorsqu'Azami mentionna les écureuils, tu pris une petite poignée de noisettes que tu jetas également sur le côté. Mais cela n'empêcha pas l'un d'eux de te choisir comme piédestal, et tu retins un léger sourire en le sentant faire. Sourire que tu retins un peu plus difficilement en entendant l'Omyoji rire. Il avait un rire qui résonnait étrangement... assez agréable.

    Ne t’inquiètes pas, c’est plus moi qui ai à craindre du professeur Kisanagi que lui de moi, tu peux faire tes réserves tranquilles.

    La vérité, c'était que tu étais potentiellement celui qui avais plus à craindre de lui, que lui de toi. S'il lui prenait l'envie de se défaire de toi, tu étais tout seul. Tu choisis cependant de ne pas trop songer à cela, regardant l'écureuil venir dérober une noisette dans tes mains avant de s'en aller. Encore une fois, tu l'entendis rire. Même son rire paraissait gentil...

    Non, tu ne pouvais pas baisser ta garde. Il te considérait probablement déjà comme facile à utiliser, il n'aurait qu'à menacer un animal pour avoir plus d'informations... Tu te sentais terriblement idiot.


    Que savez-vous exactement sur les Omyoji qui viennent sur l’île ? Qu’ils veulent purifier l’île entière ?

    Purifier ? C'était comme ça qu'ils le voyaient ? Au mépris total de ceux qui s'entendaient bien avec les esprits, de ceux qui comme toi n'avaient qu'eux pour les soutenir ?

    "C'est l'impression qu'ils donnent, oui... Ils n'ont pas l'air de tellement vouloir prendre considération des sentiments des autres. J'ai déjà eu affaire à des Omyoji qui m'ont fait comprendre que l'amitié avec un esprit est impossible, et croire le contraire est être stupide."

    Sauf que les esprits t'avaient toujours défendu, eux.

    "Ca se voit que eux n'ont jamais été rejetés par leurs pairs... et qu'ils n'ont jamais eu d'esprit qui soit venu les défendre..."

    Tu jetas quelques noisettes sur le côté du sentier, observant avec un faible sourire les écureuils. Les animaux non plus ne t'avaient jamais laissé tomber.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
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    Bonjour, mon nom de naissance est Azami Y. Musashi et j'ai écrit : 55 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 22/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°5 et je suis : Etudiant Stagiaire en Histoire et Anthropologie option Archéologie

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    L’impression que nous donnions… ah, ce n’était pas qu’une impression. C’était la réalité. Les Omyoji étaient fait pour cela, purifier les lieux, envoyer les morts à leur place. Le monde des vivants n’étaient pas fait pour eux et beaucoup d’ailleurs détestait cela… du moins, ceux qui étaient les plus belliqueux. Il n’auraient pas à éprouver tant de haines et de jalousies s’ils étaient chez eux, s’ils n’avaient pas à voir les vivants constamment en train de les narguer sous leur nez. Quant aux autres… ceux qui restaient soit-disant pour guider et aider les vivants… je ne savais pas vraiment quoi en penser ou plutôt, je n’avais pas d’opinion à leur sujet. S’ils étaient heureux comme cela et que leur présence était bénéfique aux autres alors, pourquoi pas après tout ? Même si je ne comprenais pas, cela ne rentrait pas vraiment en ligne de compte. On ne pouvait malheureusement pas tout comprendre mais, j’essayais quand même.

    –  Ils n'ont pas l'air de tellement vouloir prendre considération des sentiments des autres. J'ai déjà eu affaire à des Omyoji qui m'ont fait comprendre que l'amitié avec un esprit est impossible, et croire le contraire est être stupide.
    Hum…

    C’était toujours ça… quand on ne comprenait pas, nous avions tendance à dire que c’était impossible. Je ne voulais pas être de ces gens là et d’ailleurs, ce n’était pas comme ça que j’avais été élevé. C’était aussi pour cela que mon clan était détaché des autres et que nous n’étions pas apprécié… juste bon à servir de cible ou à tenter de soudoyer pour obtenir une voix dans une décision.
    Et le clan Musashi n’avait jamais déçu dans les décisions communes, jamais… en continuant d’en faire qu’à sa tête, ignorant les trois autres clans. Rien que d’y penser, cela me remplissait de fierté de faire partie de ce clan et non d’un autre.

    Ça se voit que eux n'ont jamais été rejetés par leurs pairs... et qu'ils n'ont jamais eu d'esprit qui soit venu les défendre...
    Je suis obligé de vous contredire… Commençais-je doucement mais fermement. Ne le prenez pas mal professeur, nous sommes pas des humains comme les autres pourrait-on dire par extrapolation… vous vivez sur cette île, les esprits vous semblent naturel… mais pour nous aussi, c’est notre monde. Pour beaucoup de personne « normal », je mimais les guillemets avec mes mains, nous sommes des phénomènes de foire, parfois des monstres. Et nous, nous n’avons que les nôtre – et encore pas toujours – pour nous défendre. Je ris avec légèreté pourtant, observant le ciel visible au travers des branches. Ça ne viendrait pas à l’idée d’un esprit de tenter de nous défendre, effectivement. Je ne jette pas la pierre, mais parmi eux et parmi ceux sensibles aux esprits comme vous, peu sont près à une conversation ouverte, nous sommes juste des ennemis pour eux… et pour les hauts dignitaires, des menaces à surveiller. Je ne vous empêcherez pas de croire ce en quoi vous voulez, je ne tenterais pas de vous convaincre non plus, mais je ne peux pas vous laisser dire les choses ainsi alors que vous ne voyez qu’une seule face de la pièce.

    Je m’arrêtais alors, plissant les yeux un moment, les sourcils froncés. J’avais cru voir… comme un éclair orangé passé dans les buissons… cela avait été furtif… j’avais peut-être rêvé.

    Que vous preniez en compte ma réflexion ou non, c’est à vous de voir mais au moins, vous l’aurez entendu au moins une f… ah ! J’avais bien vu quelque chose !

    Sous le coup de la surprise d’avoir repéré la truffe qui allait avec la couleur, ou inversement, je n’avais pas fait attention où j’avais mis les pieds, en posant un dans un trou qui s’affaissa sous mon poids et celui de mon chargement, faisant de sorte que ma jambe jusqu’en haut de ma cuisse soit enfoncé dans le sol.
    Je grimaçais sous la douleur, retirant aussitôt mon sac alors que les - sérieusement, des renards maintenant ? - renards s’approchaient et me sortais de là, restant assis au sol en me massant la jambe. Ça m’apprendrais à faire plus attention où je mettais les pieds… Mais au moins, je ne m’étais rien cassé… ni foulée apparemment…

    J’espère que vous avez pensé à quelques chose pour eux, ils risquent de vous engloutir sinon… fis-je remarqué avec un sourire en coin, émerveillé par le tableau qui m’était offert.

    Tableau irréel, en était-il vraiment conscient ? Mais à voir le professeur ainsi, je pouvais facilement sentir qu’il était bien plus à l’aise entouré de ces peluches plutôt qu’autre chose. Vivants et Morts avaient au moins un point commun : personne n’était épargné.
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    Je suis obligé de vous contredire… Ne le prenez pas mal professeur, nous ne sommes pas des humains comme les autres pourrait-on dire par extrapolation… vous vivez sur cette île, les esprits vous semblent naturel… mais pour nous aussi, c’est notre monde. Pour beaucoup de personnes « normales », nous sommes des phénomènes de foire, parfois des monstres. Et nous, nous n’avons que les nôtres – et encore pas toujours – pour nous défendre. Ça ne viendrait pas à l’idée d’un esprit de tenter de nous défendre, effectivement. Je ne jette pas la pierre, mais parmi eux et parmi ceux sensibles aux esprits comme vous, peu sont prêts à une conversation ouverte, nous sommes juste des ennemis pour eux… et pour les hauts dignitaires, des menaces à surveiller. Je ne vous empêcherais pas de croire ce en quoi vous voulez, je ne tenterais pas de vous convaincre non plus, mais je ne peux pas vous laisser dire les choses ainsi alors que vous ne voyez qu’une seule face de la pièce.

    C'était vrai que dit comme ça, cela semblait plus logique. Eux non plus n'étaient pas très bien vus, et tu en étais un exemple. Mais en même temps, pouvait-on t'en vouloir ? Tu n'avais eu que les esprits à tes côtés, et tes pairs t'avaient rejetés dès que tu avais voulu aller vers eux.

    Que vous preniez en compte ma réflexion ou non, c’est à vous de voir mais au moins, vous l’aurez entendu au moins une f… ah ! J’avais bien vu quelque chose !

    Surpris par la phrase soudaine qui n'avait rien à voir avec son discours précédent, tu t'arrêtas et te retournas, un peu surpris de le voir à moitié coincé dans le sol. Tu remarquas également la source de sa stupeur, à savoir des renards. Ah, cette fameuse petite bande... tu n'avais pas songé à prendre quelque chose pour eux. Il fallait bien avouer également que cela n'aurait pas été pratique à transporter avec les graines et noisettes...

    J’espère que vous avez pensé à quelque chose pour eux, ils risquent de vous engloutir sinon…

    Tu laissas échapper un faible soupir amusé, n'en étant pas à ta première vague de renards subie.

    "Je peux bien tenter de leur proposer des noisettes, mais je doute que ce soit assez..."

    Les renards commençaient à se coller à toi, poussant des petits cris qui t'arrachèrent un léger rire. Tu te penchas pour en caresser un, essayant ensuite de t'approcher d'Azami - non sans mal car les renards ne l'entendaient pas de cette oreille.

    "Tout va bien, vous n'avez rien de cassé ?"

    L'un des renards reniflait avec intérêt le sac de l'Omyoji, et tu récupéras le sac pour le tenir hors de portée des crocs du fouineur.

    "Non, ce n'est pas pour vos jolis minois !"

    Le renard à qui tu avais retiré le sac te fixa longuement, et tu n'avais pas besoin de comprendre son langage pour deviner ce à quoi il pensait, à savoir qu'il voulait te bondir dessus. Tu avais subi tant de fois la même chose que tu le savais, mais tu n'arrivais pas à l'éviter.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
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    Ah… donc il avait oublié les renards…
    Je ris, un brin moqueur.

    Quel manque de sérieux professeur !
    Tout va bien, vous n'avez rien de cassé ?
    Apparemment non, plus de peur que de mal.

    Je repérais le renard près du sac au même moment que le professeur qui sauva comme il fallait le sac de provision. Je secouais la tête, réellement amusé par le spectacle tout en me levant avec précaution, époussetant mes vêtements consciencieusement. Avec application, je bougeais ma cheville, puis mon genou… bon aucune douleur ni craquement suspect.
    Je poussais un soupir de soulagement. J’en connaissais certains qui ne m’aurait pas loupé si je m’étais blessé dès le troisième jour et de manière aussi stupide en plus.

    Non, ce n'est pas pour vos jolis minois !

    Avec un sourire sournois, je contournais avec aisance le renard prêt à « l’attaque » pour arriver à ses côtés, passant un bras autour de ses épaules alors que je tirais la langue a l’animal d’un air joueur.

    Désolé pour vous mais le professeur est à moi pour la journée ! Ouvrant le sac tout en le laissant dans les bras de mon compagnon de route – que j’avais lâché pour pouvoir bouger –, j’en tirais un sachet avec des tranches de viande séchés. Mais je veux bien faire un acte de paix en compensation, j’agitais le sachet devant eux, espiègle, me prenant au jeu. Ça vous va ?

    Prenant leur agitation et leur jappement comme un assentiment, je leur lançais deux tranches chacun avant de remettre le sachet dans le sac, le reprenant par suite… juste à temps pour que la moitié d’entre eux saute sur le professeur. Fier de leur coup, il repartir à jappant par la suite et je manquais de tomber une nouvelle fois, de rire cette fois.

    C’est bien plus animé dans les parages que ce que l’on raconte ! J’observais le sentier désormais vide d’un air béat. C’est la première fois que j’en voyais d’aussi près… et de vivant… rajoutais-je après un moment de réflexion.

    Autant j’avais quelques soucis avec les esprits… humains puisqu’ils pensaient que je voulais les purifier à tour de bras, autant je n’en avais aucun avec ceux des animaux… je ne les voyaient pourtant pas mais je ressentais leur présence apaisante… Un jour, je les verrais certainement mais pour le moment, je n’étais pas assez puissant pour parfaire cette technique Omyoji-ci, celle qui faisait des esprits des familiers et qui les rendaient visible à celui qu’ils servaient.

    On continue ?

    Je passais de nouveau le sac sur mes épaules, captant au passage à quel point il était lourd, puis m’étirais légèrement avant de me remettre en route. Je devais avouer que cela m’irait parfaitement bien si les rencontres se contentaient d’être ainsi… pas d’animaux dangereux – ou du moins qui veulent nous manger – ni d’esprits qui veulent nous faire rejoindre le côté mort de la vie. Je n’avais pas envie de me battre aujourd’hui… mais comme le professeur – humain ou esprit, je n’avais pas encore décidé de le croire – attirait les animaux, moi c’était les mauvais esprits que j’attirais comme la peste et eux ne se contenterais pas de me saluer ou de recevoir des noisettes. Peut-être que la présence du professeur Kisanagi qui était natif d’ici leur passerait l’envie de venir tâter de l’encens cette fois… ah moins qu’ils prennent ça pour un défis, bien au contraire.
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    Tu fus soulagé d'entendre qu'Azami n'avait rien de cassé, il n'aurait plus manqué que cela. Tu te serais attiré des ennuis de la part de sa famille, surtout s'ils avaient su que tu avais été tout près. Mais si tout allait bien, c'était une bonne chose. Tu continuais de tenir le sac hors de portée des renards, sachant très bien que tu allais finir par terre dans tous les cas. Ce n'était qu'une question de secondes... Cependant, tu sentis un léger poids supplémentaire sur tes épaules, et tu ne compris pas tout de suite ce dont il s'agissait. Ce ne fut qu'en entendant la voix d'Azami que tu réalisas, et tu faillis te mettre à rougir.

    Désolé pour vous mais le professeur est à moi pour la journée ! Mais je veux bien faire un acte de paix en compensation. Ça vous va ?

    Sa phrase te fit légèrement rougir, de façon imperceptible cependant, et tu ne réagis pas lorsqu'il te reprit le sac des bras... sursautant lorsque certains renards décidèrent malgré tout de te bondir dessus, te faisant à ton tour tomber au sol. Tu te redressas à temps pour les regarder s'en aller en jappant, riant doucement. A chaque fois, tu te faisais avoir, mais c'était amusant de voir que des animaux arrivaient là où certains esprits échouaient.

    C’est bien plus animé dans les parages que ce que l’on raconte ! C’est la première fois que j’en voyais d’aussi près… et de vivant…

    Tu te relevas tout en frottant tes habits, ignorant la dernière partie de sa phrase. Et encore, il ne t'avait pas vu au quotidien, lorsque le peu que tu t'assoupissais dehors tu finissais entouré d'animaux.

    "C'est toujours comme ça... C'est pour ça que j'amène toujours à manger, mais ça ne les empêche jamais de me bondir dessus. Ces renards sont du genre à avoir une idée en tête et ne pas la lâcher !"

    Tu ris légèrement, repensant à toutes ces fois où ils t'avaient bondi dessus, peu importe la nourriture qu'ils avaient à leurs pattes. Tu ne pus t'empêcher de te demander s'ils feraient de même avec Azami...


    On continue ?

    Tu hochas la tête, reprenant la route. Tu avais pu constater que le sac était assez lourd, et même si Azami ne semblait pas avoir de mal à le porter, tu ne pus t'empêcher de te sentir légèrement concerné.

    "Le sac n'est pas trop lourd ? Vous ne voulez pas que je le porte un peu, pour vous soulager ?"

    Tu repensas également à la proximité que vous aviez eu, à la façon dont il avait passé son bras autour de tes épaules. Tu doutais qu'il se rende compte de l'effet de ses gestes... car peu importe ce que tu essayais de penser, peu importe comment tu tentais de te convaincre que ce n'était pas une bonne idée ou que vous étiez quelque peu ennemis, tu devais bien admettre qu'il te plaisait.
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    Azami Y. Musashi
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    La remarque me tira un léger rire avant que je ne propose que l’on se remette en route, réajustant correctement le sac sur mes épaules au passage. C’est en le manipulant que je me rendais compte que j’avais peut-être pris un peu trop de fournitures pour une seule journée… enfin au moins, en cas d’empêchement – même si je n’espérais pas – on ne mourrait pas de faim ni de soif.
    Du moins, pas tout de suite.

    Le sac n'est pas trop lourd ? Vous ne voulez pas que je le porte un peu, pour vous soulager ?
    Ne vous en faites pas, j’ai l’habitude de ce genre d’exercice.

    Au moins, le sol où vous marchiez était relativement plat, si on oublier les terriers présent sur le passage. J’avais l’habitude des longues randonnées en montagne… qui prenait plusieurs jours. D’où le poids du sac certainement.
    La marche repris dont, plus silencieuse. Le dernier sujet avait été bien clair et je ne comptais pas relancer le débat. Il était clair qu’aucun de nous n’avait confiance en l’autre et s’en méfiait… bien que je ne pouvais rien lui faire personnellement. Enfin, je savais bien que certaines de nos techniques fonctionnaient sur les humains mais il n’y avait pas grand intérêt à cela… du moins pour moi. Et si nous commencions à faire passer l’impression que nous étions, en plus de « tuer » des morts, des tortionnaires de vivants… cela risquait réellement d’être compliqué pour la suite.

    Un frisson me parcourut et un léger soupire franchit mes lèvres alors que l’air se rafraîchissait très légèrement. Je n’avais pas besoin de les voir pour savoir qu’ils étaient là, les esprits. Oui « les », car la fraîcheur émanait de plusieurs endroit et non d’un seul… et c’était bien ce que je craignais en m’enfonçant dans les bois. Le professeur et moi avions un bon rythme de marche alors, nous nous étions à présent assez éloignés pour que des bruits d’affrontement ne parviennent pas jusqu’au dortoir et donc, ne rameute d’autres Omyoji. A ce stade pourtant, je ne pouvais pas savoir si c’était une machination du professeur où si, comme de bons esprits qu’ils étaient, ils nous avez suivit de loin depuis notre départ. Après-tout, il y en avait eut un qui m’avait approché sans se montrer dans la cours pendant que j’attendais le professeur Kisanagi.
    Malheureusement, je ne pouvais pas non plus savoir quelles étaient leurs intentions… jusqu’à ce que ne viennent leur décision de m’attaquer. Restait encore la possibilité qu’ils soient simplement venue pour observer notre périple comme des voyeurs… ça m’étais déjà arrivais alors que j’escaladais à moitié une montagne pour atteindre le temple situé au sommet. Sensation déplaisante à cause du froid, j’avais fini par attraper une bonne grippe par la suite.

    Finalement, j’aurais dû prendre une veste… finis-je par dire.

    Pour autant, je ne fis pour le moment aucun geste pour saisir mon « arme », signifiant seulement par cette phrase que je savais bien qu’ils étaient là. Comment pouvait-il en être autrement ? J’avais été formé depuis ma naissance pour les ressentir et les purifier… et encore plus depuis que j’avais reçu le statut d’héritier.
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    Azami avait beau dire, tu jugeais quand même que le sac était assez lourd. Tu allais regretter de ne pas avoir d'appétit une fois de plus... et tu allais t'attirer une fois de plus des soupçons de la part de l'Omyoji. Vous poursuiviez votre marche en silence durant un moment, presque une heure tu aurais pu dire. Vous progressiez à un rythme régulier, sans être dérangé par quoi que ce soit.

    Du moins, jusqu'à ce que tu sentes l'air se rafraîchir. Inutile de chercher très loin la cause, tu pouvais la voir non loin... plusieurs esprits vous observaient, et tu devinais les regards interrogatifs de certains, haineux d'autres, voire quelques murmures dont tu ne voulais pas deviner le contenu. Rien que de les entendre chuchoter entre eux sur votre passage te ramenait de mauvais souvenirs, au point que tu pris malgré toi cette posture de victime, un bras le long du corps et ton autre main au niveau du coude.

    "..."

    Si les rares Yami présents commençaient à échafauder un plan pour vous attaquer, les Seishin reconnurent pour certains ta façon de te tenir et décidèrent de se tenir aux aguets afin que ces fichus Yami ne causent pas trop de souci.


    "Désolé... On pensait pas à mal..."

    "... Partez."

    Ta voix était plus faible, et tu voulais juste qu'ils vous fichent la paix. Ils venaient de te blesser par leur comportement...

    "Tout ça, c'est votre faute ! Fichus fouteurs de bordel !"

    Les Seishin décidèrent de se jeter sur les Yami afin de les bloquer le temps que vous passiez. Tu ne te fis pas prier et pressas le pas, faisant signe à Azami de te suivre.

    "Le temps qu'ils les retiennent..."
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    Outre la température qui s’abaissait, ce n’était pas le seul changement que je notais. La posture du professeur avait également changée… comme s’il se replié sur lui-même. Dans la mesure où je n’avais pas bouger et rien dit d’offensant… du moins je ne pensais pas, j’estimais que ce changement ne devait pas être de mon fait. Les esprits ? Je ne pouvais pas les voir et…

    Désolé... On pensait pas à mal…
    Partez…

    Donc c’était bien de leur faute.
    Si j’avais ralentis l’allure pour me caler sur celui du professeur, je me retins de dire quoique ce soit. J’étais un « ennemi » et de ce fait, même s’ils n’étaient pas hostile à première vu, tout ce que je pourrais dire ou faire pourrait envenimer la situation sans compter que tant qu’il n’y avait pas de danger, je n’avais pas vraiment de raison de m’en mêler. Cela pouvait sembler insensible mais je ne m’en souciait pas, j’avais seulement très vite et malgré moi, appris à me mêler uniquement de mes affaires et de celles de ma famille. Il y avait déjà bien assez à gérer comme ça d’ailleurs.

    Tout ça, c'est votre faute ! Fichus fouteurs de bordel !

    J’ignorais si je devais le prendre pour moi où si c’était adressé à quelqu’un d’autre mais je continuais à garder une allure neutre. Une de mes mains s’était tout de même glisser dans la poche de mon pantalon, deux doigts posés sur un petit sachet d’encens.
    Je ne voulais pas paraître agressif mais ce n’était pas en étant insouciant que l’on restait en vie et, sans vouloir offenser personne, je ne désirais pas mourir tout de suite. Surtout si c’était pour revenir en tant qu’Esprit sans avoir rien demandé… Oui, j’avais ma théorie à ce sujet : si on mourrait sur l’île, on revenait forcément en tant qu’Esprit. Ce serait pour cela qu’il y avait autant d’Esprit sur l’île mais que pour autant, leur démographie ne semblait pas changer drastiquement… Restait à comprendre pourquoi cela et surtout, qu’est-ce qui ferait que les Esprits d’autres lieux n’allaient pas sur l’île… A moins que cela soit comme pour nous ? Ils ne pouvaient simplement pas la trouver à moins d’y être conduit ? Hum… encore une migraine en perspective.

    Je sortais de mes pensées quand le professeur activa une nouvelle fois le pas tout en me faisant signe de la main et je ne me faisais pas prier, toujours une main dans la poche de mon pantalon.

    Le temps qu'ils les retiennent...

    Les retiennent ? Donc il y avait deux groupes… certainement un pour nous barrer le passage et un pour empêcher les premiers de nous ennuyer ? L’objectif de notre randonnée étant le temple, je pouvais comprendre pourquoi cette destination pouvait ennuyer toutefois, cela renforçait ma détermination à y aller.

    Je doute qu’ils nous lâchent aussi facilement. Vous êtes ici depuis longtemps, vous n’avez rien remarquer d’étrange à propos de ce temple ? Ils ne vous ont jamais dit que c’était une mauvaise idée d’y aller ou quelque chose de ce genre ? Comprenez bien, j’irais de toutes façons mais, mes ennuis ne concerne que moi et je ne veux pas vous en créer uniquement parce que vous me conduisait là-bas.

    Un quart d’heure de marche intensive plus tard, je retenais le professeur par le bras, l’obligeant ainsi à s’arrêter en même temps que mois. Si nous continuons à ce rythme, on risquait de finir par s’écrouler avant d’arriver au bout, même en étant habitué à la marche.

    Faisons une pause d’accord ? J’ai pris du café, cela vous ira ?

    En tant normal mon dévolu sur du thé mais ma cousine n’avait eu que ça dans ses placards.
    Sans attendre la réponse, je quittais le sac de sur mes épaules, m’asseyant en tailleur tout contre un arbre sur lequel je m’appuyais pour en sortir le thermos et me préparer à nous servir.
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    Yhsim Kisanagi
    Yhsim Kisanagi
    Professeur d’informatique et mascotte du Directeur
    Bonjour, mon nom de naissance est Yhsim Kisanagi et j'ai écrit : 68 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 21/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'appartement n°2 et je suis : Professeur d'informatique au lycée

    Mon humeur ? C'est : : Mélancolique

    Voici mes points : : 132
    Au plus vite tu t'éloignerais d'eux, au plus vite tu pourrais chasser ces horribles souvenirs. Des murmures sur ton passage, tu en avais bien trop entendus. On t'avait jugé sur tout : sur le fait que tu sois né ici, que tu n'avais pas de vrais parents, que tu sois proche des esprits... Tu avais toujours été repoussé, jugé, critiqué. Et cela te faisait mal. Tu marchais d'un pas rapide, essayant de parcourir un maximum de distance en un minimum de temps afin de pouvoir être à distance de ce groupe.

    Je doute qu’ils nous lâchent aussi facilement. Vous êtes ici depuis longtemps, vous n’avez rien remarqué d’étrange à propos de ce temple ? Ils ne vous ont jamais dit que c’était une mauvaise idée d’y aller ou quelque chose de ce genre ? Comprenez bien, j’irais de toutes façons mais, mes ennuis ne concernent que moi et je ne veux pas vous en créer uniquement parce que vous me conduisez là-bas.

    S'ils t'avaient dit quoi que ce soit ? Pas particulièrement. Ils avaient juste voulu te tenir à l'écart du puits, disant que ce n'était pas un endroit pour toi, que c'était dangereux. Mais tu n'avais reçu aucune "consigne" vis à vis du temple.

    "Non, ils ne m'ont jamais rien dit sur le temple... ils m'ont juste dit de me tenir à distance du puits..."

    Un quart d'heure plus tard, alors que tu continuais à marcher d'un pas rapide, tu sentis Azami te retenir par le bras, te forçant ainsi à t'arrêter. Tu ne cherchas pas à te dégager, te laissant faire en silence.


    Faisons une pause d’accord ? J’ai pris du café, cela vous ira ?

    Tu hochas doucement la tête, disant d'une voix faible que du café t'irait très bien. Tu en buvais parfois trop aux yeux de certains, mais c'était mieux que d'autres choses, non ? Tu t'assis non loin d'Azami, attendant qu'il te serve, considérant l'option d'être un peu plus ouvert, un peu moins réservé. Vu que vous alliez passer la journée ensemble, ce ne serait pas une mauvaise idée d'apprendre à le connaître...

    "... Désolé pour tout à l'heure... De les entendre murmurer entre eux sur notre passage, ça m'a rappelé de mauvais souvenirs... et je voulais juste m'éloigner d'eux au plus vite. Et pour vous répondre un peu plus précisément, je ne me suis jamais approché de très près du temple, je me contentais d'être dans les environs, je trouve l'endroit assez... reposant."

    Tu soupiras doucement. Tu pris le café que te tendit Azami en le remerciant doucement sans pour autant le boire tout de suite, te contentant juste de tenir la petite source de chaleur entre tes mains. Ca faisait du bien.

    "Aussi... je me dois d'être honnête avec vous. Lorsque je vous ai dit que ma nuit avait été passable, ce n'était pas tout à fait vrai. Je venais de passer une énième nuit blanche. Oh, ça n'a pas de lien avec vous du tout... j'ai ces périodes où je suis incapable de dormir pendant plusieurs jours, et après, mon sommeil revient à la normale. J'ignore pourquoi..."

    Tu doutais que ce soit le fait de vivre ici, bien que tu n'avais jamais vu le monde extérieur à l'île. Et tes périodes d'insomnie n'arrivaient jamais sur les mêmes jours, ce qui les rendaient difficiles à prévoir.

    "Je me demandais... il doit y avoir d'autres endroits dans le monde où les esprits sont présents comme ici... vous y allez également ?"
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
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    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Bonjour, mon nom de naissance est Azami Y. Musashi et j'ai écrit : 55 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 22/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°5 et je suis : Etudiant Stagiaire en Histoire et Anthropologie option Archéologie

    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    Rien à propos du temple… cela ne voulait rien dire. Peut-être n’avaient-ils rien dit parce qu’ils le pensaient bien protéger ? Que comme le professeur n’était pas un Omyoji, ça ne risquait rien ? Cela commençait à me prendre la tête cette histoire… mais pour autant, je ne pourrais être certain de rien tant que je ne l’avais pas examiné. J’en arrivais toujours au même point, c’était à ce demander pourquoi je m’entêtais encore à me poser la question.
    Je devais avouer que j’avais sûrement besoin d’une pause… autant que mon acolyte. Nous marchions à une cadence bien trop soutenue pour être tenue tout le long, surtout si on comptait le fait que nous étions partis à peine deux heures. L’idée de passer une nuit dans cette forêt – surtout au vu de son nom – ne me tentais pas trop alors, je retenais le professeur par le bras pour le forcer à s’arrêter, lui intimant mon envie de prendre une pause. En voyant sa tête, je comprenais vite que si je n’avais pas pris l’initiative de le retenir en premier lieu, il ne m’aurait peut-être même pas entendu. Les choses risquaient de devenir dangereuse si elles restaient ainsi.

    Je m’asseyais donc contre un arbre, sortant mon thermos après avoir posé mon sac à mes côtés et attendant que le professeur fasse de même pour lui servir une tasse que je lui tendais. Je fis de même pour moi avant de refermer la bouteille isotherme, la remettant bien à l’abri dans mon sac.

    ... Désolé pour tout à l'heure... De les entendre murmurer entre eux sur notre passage, ça m'a rappelé de mauvais souvenirs... et je voulais juste m'éloigner d'eux au plus vite. Et pour vous répondre un peu plus précisément, je ne me suis jamais approché de très près du temple, je me contentais d'être dans les environs, je trouve l'endroit assez... reposant. Aussi... je me dois d'être honnête avec vous. Lorsque je vous ai dit que ma nuit avait été passable, ce n'était pas tout à fait vrai. Je venais de passer une énième nuit blanche. Oh, ça n'a pas de lien avec vous du tout... j'ai ces périodes où je suis incapable de dormir pendant plusieurs jours, et après, mon sommeil revient à la normale. J'ignore pourquoi...

    A le voir ainsi, blottit contre sa tasse, il me donnait l’impression d’un petit animal blessé et fragile… esseulé et sans rien à se raccrocher. Cela me donnait des frissons désagréable, me rappelant une de mes premières pensées quand j’avais entendu pour la première fois qu’il y avait un natif de l’île et qu’il ne l’avait jamais quitté : vivre entouré de mort n’était pas bon pour la santé. Et ce, même si les esprits tentait de faire de leur mieux.
    Plusieurs adultes parmi les clans étaient au courant de ce fait alors, certain avait dû tenter de le faire sortir de l’île… en vain puisque les choses avait terminé ainsi. Je pensais alors que je savais très bien que d’autres avaient dû lutter contre ceux qui ne voulait que le bien de « l’enfant » voyant directement le potentiel d’un tel instrument dans le futur. J’avais quelques noms en tête, bien évidement… mais j’espérais seulement que personne dans mon clan avait pu ne serait-ce que penser un seul instant à cela. Utopique car c’était sûrement impossible… mon grand-père avait dû y penser aussi… il était chef de clan après tout et malgré tout ce que l’on pouvait dire, certaines choses devait-être faite. Quand bien même le clan Musashi avait une notion plus particulière du rôle d’Omyoji que les autres.

    Je me demandais... il doit y avoir d'autres endroits dans le monde où les esprits sont présents comme ici... vous y allez également ?

    Mes pensées se recentrèrent aussitôt sur mon interlocuteur et je pris une gorgée du liquide sombre.

    Oui, je suis même allé dans un temple au sommet d’une montagne comme cela. J’ai plutôt mal était accueilli par les moines sur place au début… tout le monde à tendance à penser que nos avis sur les Esprits sont diamétralement opposés, les clans n’ont pas bonne réputation et… on va dire que le miens n’aide pas vraiment à mettre les autres en confiance.

    J’eus un sourire penaud à cette révélation, le cachant dans ma tasse en prenant une autre gorgée. Après tout, nous avions la réputation d’être imprévisible et de changer d’avis d’un moment à l’autre sans prévenir. Pourtant, et pour autant que je le sache, nous avions toujours une raison solide derrière. C’était juste que nous ne pensions pas souvent à la dire à notre interlocuteur…

    Certains endroit sont magnifique… d’autres abandonnés et d’autre encore complètement effrayant. C’est notre rôle d’examiner ses endroit avant qu’ils ne deviennent néfaste… d’anticiper le danger avant que les Esprits présents dans ces lieux ne commencent à s’en prendre aux vivants…

    Comme ici… même si l’endroit était encore plus particulier car à huit-clos en quelques sortent puisque nous ne pouvions pas aller et venir comme bon nous semblait. Ceux qui étaient sur l’île y étaient en quelques sorte séquestré pendant un temps.
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    Yhsim Kisanagi
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    On t'avait accusé de mentir sur ta nature humaine. On t'avait traité de divers noms, allant même jusqu'à t'accuser d'être le responsable de la situation de l'île. On t'avait suggéré de faire certaines choses que tu ne veux pas répéter. Tu avais juste voulu te fondre dans la masse, mais le fait que tu puisses voir les esprits, et que ces derniers soient là pour t'épauler ne t'avait pas fait justice, bien au contraire.

    Oui, je suis même allé dans un temple au sommet d’une montagne comme cela. J’ai plutôt mal été accueilli par les moines sur place au début… tout le monde a tendance à penser que nos avis sur les Esprits sont diamétralement opposés, les clans n’ont pas bonne réputation et… on va dire que le mien n’aide pas vraiment à mettre les autres en confiance.

    C'est vrai que tu n'avais que les généralités des clans, juste les grandes lignes que les esprits avaient bien voulu te dire... Tout juste savais-tu que des quatre clans, celui d'Azami était réputé pour changer d'avis facilement. On t'avait fait comprendre que c'était potentiellement le pire, celui dont tu devrais le plus te méfier. Pourtant... Azami n'avait pas attaqué sans motif valable, contrairement à d'autres...

    Certains endroits sont magnifiques… d’autres abandonnés et d’autres encore complètement effrayants. C’est notre rôle d’examiner ces endroit avant qu’ils ne deviennent néfastes… d’anticiper le danger avant que les Esprits présents dans ces lieux ne commencent à s’en prendre aux vivants…

    Tu aimerais parfois voir le reste du monde, voir si ton "aptitude" était aussi valide en dehors de l'île... mais si tu venais à revenir, est-ce que tu n'oublierais pas tout ce que tu avais vu ? Tu aurais beau prendre des photos, des vidéos, est-ce que tu te souviendrais de les regarder ? Et est-ce que tu voudrais revenir, aussi ?

    "Je me demande parfois à quoi ressemble le monde en dehors de l'île..."

    Ta voix était légèrement pensive, et tu bus une gorgée de café pour te concentrer sur le moment présent. Tu avais envie d'en savoir davantage sur Azami... mais jusqu'où pouvais-tu lui poser des questions sans qu'il se méfie et se braque ?

    "Ca me fait penser... Je ne sais pas grand chose sur les différents clans... Qu'est-ce qui fait la... particularité de chaque clan ? Vous dites que votre clan n'aide pas à mettre en confiance... c'est lié au fait qu'on dit que vous changez d'avis ?"
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
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    Ce à quoi ressemblait l’extérieur de l’île ? Je pourrais bien le lui montrer avec des photos ou des vidéos que j’avais prise mais… étrangement peut-être, il y avait un accès à internet alors, ce serait des choses qu’il pouvait très bien trouver par ce biais là. La seconde solution s’imposait d’elle-même mais il avait toute les raisons de mal prendre la proposition venant d’un Omyoji. Sans compter qu’il était né ici… pour être de l’extérieur, je pouvais bien voir que l’atmosphère était différente, les interactions entre les gens aussi mais ça, c’était peut-être parce qu’il n’y avait qu’une académie sur l’île. S’il en sortait, il risquait d’être dépaysé.

    Ça me fait penser... Je ne sais pas grand chose sur les différents clans... Qu'est-ce qui fait la... particularité de chaque clan ? Vous dites que votre clan n'aide pas à mettre en confiance... c'est lié au fait qu'on dit que vous changez d'avis ?

    La dernière remarque me tira un léger rire. S’ils avaient constater cela même sur l’île… Quelle drôle de réputation ! Enfin, c’était mieux que d’être des assoiffés de purifications ou autre chose du genre…

    En quelques sortes… mais c’est aussi parce qu’on en fait qu’à notre tête sans nous accorder avec les trois autres. Sans entrer dans les détails, la différence majeur et la politique suivi par chacun… et les désaccords historiques qui suivent encore jusque là… Je crois que chaque clan et très rancunier ! Annonçais-je dans un rire.

    Après tout, la plupart des désaccords remontait à chaque création de clan… donc il y avait un peu plus de mille ans pour certain. Beaucoup dirait qu’il y avait prescription mais pour chacun des membres des clans, cela datait d’hier. D’ailleurs, même mon clan observait cette habitude puisque malgré le temps qui passait, nous faisions un point d’honneur à ne pas nous accorder aux autres.

    Chaque clan à ses défauts et ses qualités… mais c’est essentiellement parce que nous nous entendons pas spécialement qu’aucun exorcisme globale n’a été tenté sur l’île jusqu’à présent alors, on peut dire que cela vous sert.

    Je fini mon café, séchant la tasse avec un bout de tissu que j’avais pris pour cela avant de la ranger à sa place.

    Je suppose qu’ensuite, c’est comme vous avez dit pour les Esprits d’ici. Il y a autant d’Omyoji que de personnes différentes… Je restais pensif un moment avant de poser mon regard sur lui. Je n’ai pas de bonne solution pour vous afin que vous découvriez le monde… il vous faudrait quitter l’île un moment mais… vous risquez d’être dépaysé. Le peu de mauvaises choses que vous pouvez voir ici n’est rien comparé au reste du monde et ici, vous avez un soutiens que vous n’aurez pas là-bas. Je ne dis pas ça pour vous dissuader au contraire, je pense que ce serait une bonne chose mais ne pas vous mettre en garde serait une idiotie.

    Je me redressais, voyant que lui-même avait quasiment terminé sa boisson toutefois, je ne lui demandais pas s’il voulait reprendre la route cette fois. Quand il le voudrait, je lui suivrait, c’était aussi simple que cela.

    Le mieux serait de voyager avec quelqu'un... votre moitié par exemple...

    A ces mots, je grattais légèrement ma nuque dans un geste habituel lorsque j'étais vraiment gêné. Ce n'est pas que je trouvais ce que j'avais dit idiot, mais seulement, je ne voulais pas qu'il pense que je m'occupe de ce qu'il ne me regardait pas.

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    En quelque sorte… mais c’est aussi parce qu’on en fait qu’à notre tête sans nous accorder avec les trois autres. Sans entrer dans les détails, la différence majeure est la politique suivie par chacun… et les désaccords historiques qui suivent encore jusque là… Je crois que chaque clan est très rancunier !

    Tu hochas la tête pour montrer que tu avais compris, mais encore une fois, son rire était vraiment charmant à entendre. Tu avais envie de l'entendre davantage, sans vraiment savoir pourquoi. Inutile de demander à Koe, il te rouspèterait dessus que tu faisais quelque chose de stupide et d'insensé... comme à chaque fois que tu lui posais une question à laquelle il ne voulait pas répondre. D'ailleurs, c'était lui qui t'avait appris une partie de ton vocabulaire en langue des signes, notamment tout ce qui était injure. Tu te refusais malgré tout à employer ces insultes.

    Chaque clan a ses défauts et ses qualités… mais c’est essentiellement parce que nous nous entendons pas spécialement qu’aucun exorcisme global n’a été tenté sur l’île jusqu’à présent alors, on peut dire que cela vous sert.

    En un sens, leur mésentente était un avantage... mais en un autre, cela vous desservait malgré tout. Certains profitaient de ce désaccord pour attaquer les esprits, prétextant qu'il valait mieux que ce soit leur clan que le tien qui passe d'abord. Ils ne cherchaient pas à comprendre, ni toi ni les esprits.

    Je suppose qu’ensuite, c’est comme vous avez dit pour les Esprits d’ici. Il y a autant d’Omyoji que de personnes différentes… Je n’ai pas de bonne solution pour vous afin que vous découvriez le monde… il vous faudrait quitter l’île un moment mais… vous risquez d’être dépaysé. Le peu de mauvaises choses que vous pouvez voir ici n’est rien comparé au reste du monde et ici, vous avez un soutien que vous n’aurez pas là-bas. Je ne dis pas ça pour vous dissuader au contraire, je pense que ce serait une bonne chose mais ne pas vous mettre en garde serait une idiotie.

    Tu hochas de nouveau la tête, comprenant parfaitement. Ici, tu avais les esprits... ailleurs, tu serais seul. Pour ce que cela changerait...

    "Certes, mais on va dire que je suis parfois habitué à la solitude..."

    Cette phrase t'avait échappé sans que tu t'en rendes compte. Tu terminas ton café et rendis la tasse à Azami avant de te relever. Tu étais prêt à repartir.

    "On peut se remettre en route, si cela vous va."

    Tu repris la route après qu'Azami t'eut indiqué qu'il était prêt. Vous n'aviez pas fait un mètre qu'il reprit la parole.


    Le mieux serait de voyager avec quelqu'un... votre moitié par exemple...

    Tu ne répondis pas tout de suite, hésitant sur comment réagir. D'un côté, tu avais envie de lui répondre d'une manière plutôt cassante, car ces mots innocents étaient blessants. De l'autre, tu avais envie de laisser échapper un rire sarcastique. Toi ? avec quelqu'un ? Cela n'arriverait jamais. Tout le monde te rejetait, ou t'avait fait comprendre que tu n'intéressais personne. Tu tournas légèrement le regard, retenant un soupir triste.

    "Si seulement... je n'intéresse personne."

    Ta voix était légèrement attristée à ces mots, mais tu n'y pouvais rien.
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    Azami Y. Musashi
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    Habitué à la solitude ?
    Je récupérais la tasse tendue, la séchant également avant de la ranger également à sa place. Je ne pensais pas que l’on puisse vraiment s’habituer à cela… sinon, pourquoi continuons-nous à rechercher l’interaction avec les autres ? On pouvait se faire une raison et se dire qu’il ne fallait pas y penser, tenter de faire au mieux mais ont espérait toujours mieux dans le fond.

    On peut se remettre en route, si cela vous va.

    Je fis un léger signe de la tête, me mettant à sa suite. Réfléchissant toujours sur son « problème », je lui signalais alors, avec un peu de gêne, que la meilleure des choses serait qu’il ne fasse pas le trajet seul mais qu’une personne devrait l’accompagner. Une personne de confiance et avec qui il pourrait partager ses moment fort… comme sa moitié par exemple…

    Si seulement... je n'intéresse personne.

    Autant j’avais eu de la gêne à m’occuper ainsi de ce qui ne me regardait pas autant, malgré sa réaction par rapport à la solitude, je ne m’étais pas attendu à cette réponse et… surtout pas avec un tel défaitisme. Je me sentais d’autant plus coupable que je ne savais pas quoi répondre à cela sans paraître idiot… sans dire des mots maladroit aussi…
    Le destin m’aida dans cette conversation, faisant traverser un arbre de part ma droite, mon angle mort donc… mon pieds ripant sur une de ses racines, je me pris le reste de l’arbre en pleine figure en tentant de me rattraper.

    Reculant d’un pas, je me tenais le nez avec douleur, ignorant mon front tout aussi douloureux alors que ma main libre restait contre l’écorce de l’arbre afin que je puisse rester debout. J’y étais vraiment allé franchement… combien de fois m’avait-on dit de faire attention à mon angle mort et que je continuais ainsi à me faire surprendre ? Bien trop de fois…
    J’espérais juste ne pas m’être fracturé le nez… quoique, sûrement que j’aurais eu bien plus mal que cela si ça avait été le cas.

    Je suis certain que… c’est juste parce que vous n’avez pas trouver encore la bonne personne… dis-je d’une voix nasillarde, me tenant toujours le nez. Ah…

    Aillant retiré ma main, je vis le sang sur celle-ci et mes lèvres s’étirèrent en une légère moue. Décidément, je n’avais même pas besoin des Esprits pour me mettre dans l’embarras, je le faisais très bien tout seul.
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    Tu avais bien tenté de t'approcher des autres, mais leurs réactions t'avaient bien vite refroidi. On t'avait rejeté, insulté, on s'était moqué de toi. Et si tu n'avais pas été harcelé ni humilié, tu ne le devais qu'aux esprits qui avaient été là pour te protéger. Aux yeux de ces derniers, tu faisais en quelque sorte partie de leur famille et tu ne pouvais donc pas espérer que l'un d'entre eux s'attache à toi. Quant à tes semblables... entre ceux qui te rejetaient car tu étais proche des esprits, et ceux qui voulaient juste t'utiliser pour purifier l'île, tu n'étais pas plus gâté. Et cela te faisait souffrir.

    Quand Azami t'avait posé la question, tu avais préféré être honnête plutôt que de partir en explications hasardeuses. Tu préférais qu'il sache vraiment quel genre de cas désespéré tu pouvais être. De toutes les réactions possibles, tu ne t'étais pas attendu à ce qu'il soit surpris au point de glisser sur la racine d'un arbre, et encore moins à ce qu'il se prenne l'arbre en pleine face. Tu sursautas et t'arrêtas, le regardant avec une légère inquiétude. S'il s'était cassé quelque chose sous ta responsabilité...

    Tu l'observas reculer d'un pas et s'appuyer d'une main contre le tronc, ne sachant trop comment réagir. Tu n'eus pas tout à fait le temps de dire quoi que ce soit que tu entendis des ricanements dans ton dos. Les esprits trouvaient la scène amusante... Tu te retournas un instant afin de lancer un regard noir dans leur direction, ce qui les fit taire assez vite. Ils savaient depuis le temps qu'il ne valait mieux pas te pousser à bout. Tu te retournas ensuite vers Azami, qui ne semblait pas en mener large.


    Je suis certain que… c’est juste parce que vous n’avez pas trouver encore la bonne personne…

    Il était bien trop optimiste. Tu retins un soupir et cherchas la trousse de soins dans ton sac. Heureusement, tu prévoyais toujours une trousse de secours quand tu t'aventurais dehors pendant des heures, on ne savait jamais.

    "Asseyez-vous, je vais nettoyer cela... Désolé d'avance si ça pique..."

    Tu versas un peu de désinfectant sur une compresse, attendant qu'il soit assis avant de nettoyer son nez ainsi que son front. Tu allais par gestes prudents, histoire de ne pas trop lui faire mal.

    "Sinon, pour en revenir au sujet... si c'était juste une question de trouver la bonne personne, ce serait moins difficile à supporter. Non, j'ai clairement été rejeté par mes semblables, qui n'ont pas eu de mots gentils à mon égard. Ils m'ont toujours considéré de travers, tout ça car je suis né ici. Et les esprits me considèrent comme étant de leur famille, donc..."

    Donc autant dire que tu allais finir ta vie seul.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
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    Si j’avais bien entendu les ricanements, je n’avais pas réagis à cela. Premièrement car je ne voyais pas vraiment l’intérêt… si ça pouvait leur faire passer le temps, pourquoi pas. Et ensuite, j’avais de toute façon trop mal au nez pour m’occuper d’autre chose de manière correcte, même si j’avais tout de même tenue à répondre au professeur. Ce n’était pas vraiment que j’étais optimiste, seulement que je l’espérais… la vie serait trop triste si on arrêtait d’espérer.

    Asseyez-vous, je vais nettoyer cela... Désolé d'avance si ça pique...

    Je suivais la directive, glissant contre l’arbre que je n’avais pas lâché. Un léger sourire béat étira mes lèvres alors que je le voyais s’affairer avec sa trousse de soin. Je devais avouer que je n’avais pas penser à en prendre une. C’était donc un de ces professeurs qui prenait bien soin de ses élèves. Quand je le voyais faire avec autant de précaution, en plus de la façon dont il parlait et ce souciait du moindre détail, je le trouvais mignon.
    Surtout qu’on ne devait pas avoir tant d’années de différence que cela… j’aurais bien dit qu’il avait mon âge si je ne mettais pas souvenu que quand le dossier était rapidement passé devant mes yeux, il indiquait qu’il était mon aîné de quelques années. Tout à mes observations, je ne fis même pas attention si cela « piquait » ou pas.

    Sinon, pour en revenir au sujet... si c'était juste une question de trouver la bonne personne, ce serait moins difficile à supporter. Non, j'ai clairement été rejeté par mes semblables, qui n'ont pas eu de mots gentils à mon égard. Ils m'ont toujours considéré de travers, tout ça car je suis né ici. Et les esprits me considèrent comme étant de leur famille, donc...
    Vous êtes trop pessimiste professeur… il y a sûrement des choses que vous n’avez pas encore tenté et puis… J’eus un léger rire. Je préférerais être ignoré par mes semblables que de subir leurs tentatives d’assassinat masqués !

    J’avais dit cela avec un brin de bonne humeur malgré qu’une personne sensible pourrait sentir une très légère pointe d’amertume dans ma voix.
    Une fois qu’il eu terminé de s’occupait de mes « blessures de guerre », je me redressais, m’étirant légèrement avant de remettre mon sac sur mes épaules, que j’avais posé au sol en m’asseyant.

    Et ne vous inquiétez pas autant, je suis du genre maladroit mais ne suis pas en mousse. Ma famille me connaît bien et ne vous tiendra pas rigueur de ce qu’il pourrait m’arriver. Ils… ont l’habitude que je me mette dans des situations impossibles. Mais merci pour le soin !

    Époussetant un peu la mousse et la terre amassé sur l’arrière de mon pantalon, je me préparais à me mettre en route une nouvelle fois, me concentrant pour bien regarder où j’allais mettre les pieds cette fois.
    Même si l’on avait tendance à dire que jamais deux sans trois…
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    Voici mes points : : 132
    Tu prenais un soin particulier à nettoyer ses blessures, après avoir fait comprendre d'un regard aux esprits qu'ils avaient quelque peu intérêt à se taire. Bien que tu les soupçonnais fortement d'attendre le moment où tu leur tournerais le dos pour recommencer de plus belle... tant que tu n'étais pas victime de dommage collatéral, tu pourrais tolérer. Combien de temps, tu l'ignorais, mais tu comprenais leur point de vue puisque tu avais grandi entouré d'eux.

    Vous êtes trop pessimiste professeur… il y a sûrement des choses que vous n’avez pas encore tenté et puis… Je préférerais être ignoré par mes semblables que de subir leurs tentatives d’assassinat masquées !

    Des choses que tu n'avais pas tenté ? A part aller directement vers la personne concerné et lui demander de sortir avec toi, tu avais tenté toutes les méthodes d'approche "douces" et "indirectes". Pour à chaque fois te faire rejeter, repousser. Voire, tu avais été une ou deux fois victime d'une farce que tu jugeais infecte : on te donnait rendez-vous, et personne ne venait.

    "La seule chose que je n'ai jamais tenté, c'est être complètement direct... et là encore, je sais que je finirai rejeté, alors à quoi bon essayer si c'est pour me prendre des surnoms pas très polis ?"

    Voire terriblement insultants. Tu te souvenais d'une personne qui t'avait dit d'aller te jeter dans le puits, comme ça tu serais avec ceux que tu appréciais, et tu n'aurais plus à "faire semblant". Si tu faisais ça, tu pouvais être certain que cette fois, ce serait ta "famille" qui t'en voudrait pour le restant de l'éternité... Tu avais cependant noté une légère amertume dans sa voix, avait-il été victime d'une personne prétendant l'aimer pour mieux se débarrasser de lui ?


    Et ne vous inquiétez pas autant, je suis du genre maladroit mais ne suis pas en mousse. Ma famille me connaît bien et ne vous tiendra pas rigueur de ce qu’il pourrait m’arriver. Ils… ont l’habitude que je me mette dans des situations impossibles. Mais merci pour le soin !

    Que sa famille soit habituée ou non, tu préférais quand même éviter de revenir avec un Azami couvert de sang, sinon non seulement on se demanderait ce que tu faisais subir à tes élèves, mais en plus, plus personne ne voudrait t'approcher. Et tu préférais ne pas savoir ce que les autres clans penseraient de toi.

    "Je compatis pour le fait d'être ainsi manipulé... Ca m'est arrivé également, de n'être apprécié que pour ce que je pouvais apporter comme avantages. Le plus souvent, c'était pour mes excellents résultats scolaires..."

    Dus à ta mémoire exceptionnelle. Se voir entouré de gens qui n'hésitaient pas à te demander de faire leurs devoirs, ne se privaient pas pour tenter de copier sur toi ou te demandaient de leur souffler les réponses n'était pas agréable.

    Tu secouas doucement la tête, te remettant en route, faisant à ton tour attention au chemin. Tu n'avais pas envie qu'il se retrouve à faire une troisième chute, et tu n'avais pas envie de trébucher à ton tour. Même si tu connaissais le chemin, cela pouvait t'arriver. La forêt était parfois traître.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
    Azami Y. Musashi
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Bonjour, mon nom de naissance est Azami Y. Musashi et j'ai écrit : 55 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 22/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°5 et je suis : Etudiant Stagiaire en Histoire et Anthropologie option Archéologie

    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    Je le regardais sans rien montrer, me redressant en récupérant mon sac et époussetant mes vêtements. Cet homme était vraiment pessimiste… ou alors c’était moi qui refusait de l’être. Pourtant, les choses n’allaient pas mieux en l’étant, c’était bien le contraire généralement et, au vu de tout ce qu’on voyait et entendait, j’estimais qu’il fallait mieux rester optimiste au moins pour la tranquillité de l’esprit.
    Je le remerciais tout de même, abandonnant cette partie là pour le moment. Convaincu comme il était que les choses ne pouvait que « mal » finir pour lui, cela ne servait à rien de faire un long discours. Surtout venant d’un sombre inconnu… Je commençais à me dire que j’étais plus doué avec les morts que les vivants et pourtant, tous savaient à quel point cela ne volait pas haut avec les morts.

    Je compatis pour le fait d'être ainsi manipulé... Ça m'est arrivé également, de n'être apprécié que pour ce que je pouvais apporter comme avantages. Le plus souvent, c'était pour mes excellents résultats scolaires...

    Je me remis en route, pensif. Manipulé, il était plus qu’évident qu’il l’avait été mais si le premier exemple qui lui venait été des manipulations d’école alors, tout n’était pas perdu pour lui. Pas que je négligeais le fait mais il y aurait pu avoir beaucoup plus d’amertume que cela, même si je me doutais qu’il ne disait pas tout.
    En même temps, il n’y avait aucune raison pour qu’il le fasse et les esprits étaient là pour le soutenir.

    Sans vouloir vous offenser, peut-être alors que c’est parce que vous ne vous imposez pas assez ? On ne peut pas dire que l’on se connaît depuis longtemps mais, quand on vous voit, on dirait seulement que vous souhaitez prendre le moins de place possible. Vous êtes un humain comme les autres et en plus, vous êtes né ici, vous êtes encore plus légitime que les autres d’avoir votre place ici et ce, peu importe les mauvaises langues. Je haussais les épaules, comme si ce que j’allais dire était tout à fait normal venant d’un élève à un professeur. Même si vous devez jouer des poings où les menacer d’envoyer les esprits à leurs trousses, je pense que vous devriez plus vous imposer.

    Le conseil ne serait pas au goût de tout le monde, surtout au goût de mes « collègues » espérant encore s’en servir cette fois. S’ils n’avaient pas réussit jusqu’à présent, il y avait du avoir une grande dose d’esprits protégeant leur protéger, sans compter ce mystérieux directeur… même si le professeur serait sûrement du genre à ce laisser un peu faire sans céder, si c’était les esprits qui avaient le dernier mot sur les autres, cela ne créait absolument pas le même effet.
    Enfin, chacun faisait ce qu’il voulait et j’avais déjà assez de soucis à m’occuper de moi… je ne devrais donc même pas donner ce genre de conseils.
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