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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Journée de merde || PV Azami

    Terminal C4
    Naoya Tadamasa
    Naoya Tadamasa
    Terminal C4
    Bonjour, mon nom de naissance est Naoya Tadamasa et j'ai écrit : 23 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 06/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : dortoir des mecs, dans la chambre 5 et je suis : un lycéen

    Voici mes points : : 65




    Journée de merde

    Mercredi 14 avril 2021
    Fatigué. J’étais fatigué. Je me souviens encore de l’état pitoyable dans lequel j’étais rentré à la chambre qui m’avait été attribuée aux dortoirs de l’académie. J’avais fait une crise à cause de mon pouvoir. Celui qui me permet de lire les pensées des autres. Cette “malédiction” comme j’aimais le présenter. Juste avant cela, j’avais rencontré une élève de ma classe désireuse de passer du temps avec moi quitte à me kidnapper. J’avais déjà envie de rejoindre mes quartiers à ce moment-là, d’être seul, dans le silence le plus complet, anéanti par de douloureuses migraines. Je n’avais pourtant pas réussi à la repousser, notamment à cause de ses pensées. Elle s’était montrée catégorique concernant cette rencontre et son envie d’aller boire un chocolat chaud à la guimauve. A tel point qu’elle menaçait quiconque l’empêcherait d’aller au bout de ses idées. Je ne suis pas suicidaire au point d’aller à l’encontre d’une personne aussi peu soucieuse de ce que peuvent penser les autres. Puis, soyons honnête deux secondes, si j’avais un peu plus de maîtrise sur mon pouvoir à ce moment-là, j’aurais alors été capable de comprendre qu’elle ne me parlait pas directement. En marchant dans les couloirs du dortoir je me demandais encore comment j’aurais pu deviner que ce n’était pas le cas. Quoi qu’il en soit, elle me fit une longue leçon de morale après avoir découvert quel genre de capacité je possède et le manque de politesse dont j’avais apparemment fait preuve. J’aurais voulu m’excuser et, aujourd’hui encore, je me sens un peu mal à propos de tout ça. Cela ne change malheureusement rien à ce qu’il s’est passé ensuite. Mes migraines étaient si puissantes et le monde autour de moi si nombreux, que j’avais fini par faire une crise.

    Lorsque je suis dans cet état de “crise”, je ne fais plus attention à ce qui se passe autour de moi. Je me bouche généralement les oreilles pour ne rien entendre de plus et, pour finir, je n’ai plus de force pour résister aux autres malgré mes potentiels gestes de refus ou même tenir debout. C’était ainsi que j’étais après avoir été comme rejeté (c’est ainsi que je l’avais ressenti) par cette fille qui, au final, ne voulait que m’aider après avoir découvert que je n’étais pas forcément bien en cours et que mes résultats étaient en chute libre. L’infirmier de l’école est la personne qui était venu me trouver et j’ai eu le droit à du répit et de l’aide. Pour une raison que j’ignorais, je n’entends pas ses pensées et cela était pour moi une bouffée d’air frais que j’aurais voulu toujours avoir droit
    C’est après tout cela que je fus dans la possibilité de rentrer dans ma chambre. J’avais toujours des maux de tête et j’avais besoin de me reposer plus que je ne l’avais fait dans l’après-midi. Pourtant, en ouvrant la porte, j’eus droit à une surprise qui ne me plu guère.

    En levant les yeux en direction de mon lit, je vis que quelqu’un était en train de lire, tranquillement posé dessus. Je ne pus réprimer une grimace en pensant que j’allais devoir supporter les pensées de cette personne pendant au moins le temps qu’il ne me cède ma place. Je ne le connaissais que de vue et de nom puisque nous étions dans la même chambre depuis au moins le début de l’année scolaire, mais aussi parce que, comme moi, il était un héritier. Azami Musashi. Je ne m’intéressais pas énormément aux autres clans puisque j’étais persuadé que je pourrais faire comme s’ils n’existaient pas. Pourtant, force aurait été d'admettre que ce n’est pas aussi simple.
    Sans même penser à le réprimer, je poussais un soupir en m’avançant au moins vers mon bureau. J’espérais que mon action de poser mon sac dessus ferait assez de bruit pour qu’il remarque ma présence et se rende compte que je voulais récupérer mes draps. En le regardant en coin, je gardai néanmoins mon casque sur les oreilles et me concentrai sur les mots que j’entendais venant des musiques jouées sur mon portable pour ne pas avoir accès à ses pensées. J’en avais assez bavé pour la journée pour vouloir en supporter plus. Pourtant, j’avais un mauvais pressentiment…
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
    Azami Y. Musashi
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Bonjour, mon nom de naissance est Azami Y. Musashi et j'ai écrit : 55 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 22/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°5 et je suis : Etudiant Stagiaire en Histoire et Anthropologie option Archéologie

    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    Je n’étais pas du genre à catégoriser facilement une journée comme étant « de merde », mais il y avait certaines limites qui faisait immédiatement pencher la balance. La limite du jour : Se retrouver enfermé dans un placard par des membres de la famille Fujiwara. Évidemment, porte de placards bardés de sceaux pour m’empêcher de sortir résultat… explosion de la porte. Et dans la mesure où un malheur n’arrivait jamais seul, il avait fallut que ça tombe quand un professeur passe dans devant le-dit placard – alors que j’avais fait attention qu’il n’y ai pas de bruits dans le couloir pour le faire… –, le professeur Mikazuki qui n’avait que peu apprécié l’évènement.
    En soi, il n’y avait pas eut de sanction dans la mesure où cela concernait des problèmes inter-clans et que le professeur, mystérieusement bien au courant de ces faits, ne semblait pas vouloir s’en mêler. Toutefois, je devais avouer que rester dans la même pièce que lui pendant trois heures, à ce faire fixer de manière intensive entre deux copies corrigés – j’avais pu continuer à lire mon livre – m’avais donner un étrange sentiment oppressant et fait directement passer l’envie de tenter de lui demander comment il en savait autant sur les querelles de clans, malgré qu’il ai finalement dit peu de choses à ce sujet.

    C’est à moitié dans mes pensées et très peu concentré sur mon livre que je fis le chemin jusqu’aux dortoirs, ne voulant pas risquer cette situation de nouveau pour la journée. D’ailleurs, il me faudrait penser à un moyen de remettre correctement les choses en ordre avec ces charmantes personnes… peut-être demander de l’aide à ma si douce sœur et si sage cousine ?
    C’était à réfléchir.

    Mon esprit c’était totalement apaisé quand je franchis la porte de la chambre, le nez dans mon livre et tout à ma lecture. S’il y avait des personnes dans la pièce, je ne les remarquais pas et s’il fallait ou non monter à l’échelle pour trouver mon lit, j’avais bien oublié ce genre de détails. C’est donc entre deux lignes que je décidais de me poser au bord du lit d’en bas, près de l’échelle. Si je devais monter, mon « camarade » n’aurais qu’à me le signaler… Pour le moment, mon livre était bien plus important.
    C’est donc dans cet état de concentration totale que je tournais ma page, n’entendants pas la porte s’ouvrir sur l’un de mes colocataires, ne captant pas non plus un signe d’agacement de sa part. J’étais à ma lecture, fronçant les sourcils pour être certain de comprendre la signification de quelques phrase à la formulation alambiquée.

    Une ombre stagnant devant moi et rendant la lumière plus fade – rendant la lecture difficile – me fit lever la tête vers… Naoya Tadamasa, l’héritier du clan Tadamasa. Ce clan était… difficile. Aussi, je pris une légère inspiration, faisant le vide dans mes pensées après cela. Autant pour ne pas l’incommodé lui que pour garder mon intimité.

    Je suis sur ton lit ? Demandais-je poliment en captant son regard.

    Attendant la réponse, je me levais tout de même, allant près de mon bureau pour retirer mes chaussures pour me préparer à monter à l’échelle si jamais. C’était peut-être difficile pour lui mais après l’histoire du placard, je ne voulais pas sortir de ma chambre pour cette fois.
    Terminal C4
    Naoya Tadamasa
    Naoya Tadamasa
    Terminal C4
    Bonjour, mon nom de naissance est Naoya Tadamasa et j'ai écrit : 23 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 06/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : dortoir des mecs, dans la chambre 5 et je suis : un lycéen

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    Journée de merde

    Mercredi 14 avril 2021
    La musique que j’écoutais est Never mind, une chanson anglaise dont j’apprécie la sonorité et le rythme. Et notamment sur la fin de la chanson qui passe très naturellement sur une comptine enfantine nommée Row, row, row your boat. J’aurais bien aimé me mettre à chanter les paroles de celles-ci quand elles passèrent, mais je ne m’en sentis pas le loisir alors que je fixais cette personne qui squattait mon lit. Je me sentais comme pris d’un dilemme. Devais-je le virer une bonne fois pour toute et risquer une dispute que je n’aurais su assumer ? Ou devais-je prendre mon temps en le laissant se rendre compte de ma présence sans rien dire ? Je ne me sentais pas bien et encore aujourd’hui je redoute d’être dans un état aussi lamentable que ce jour-là, bien que ce ne fut pas le pire non plus. Je devais en avoir conscience puisque je ne fis rien d’autre qu’attendre que ce mec, tout aussi héritier que moi, daigne vouloir détecter ma présence.

    Je n’eus pas attendre bien longtemps, bien que Azami-san ait le nez plongé dans un livre. Pour le peu que je pouvais capter ses pensées, il semblait complètement absorbé par celui-ci. Rien qu’à ses sourcils froncés cela pouvait se voir. A moins qu’il n’ait été agacé par quelque chose, mais maintenant que je le connais j’en doute très fortement. Néanmoins, il ne fallait pas non plus être devin pour s’en rendre compte non plus. Peut-être que si je ne lui avais pas fait de l’ombre il ne m’aurait jamais remarqué. Heureusement pour moi, ce fut le cas et il ne fallut pas bien longtemps avant qu’il ne lève un regard vairon sur moi. Je ne le voulais pas, mais je ne pus m’empêcher de regarder un instant de plus ses yeux blanc et doré, me demandant si l’un était aveugle. Puis, me rendant compte que je le fixais, je détournai le regard rapidement pour poser mes affaires à leur place, espérant que mon colocataire comprenne seul ce que j’attendais de lui. J’avais franchement beaucoup d’espoir que d’autres puissent lire dans les pensées comme je le faisais… Ou je n’avais pas assez de considération pour les autres afin de leur dire en face ce que je voulais. Dans les deux cas, cela me rendait très silencieux et; sans doute, antipathique.

    Mon sac au sol, même pas ouvert et mes chaussures retirées, rangées à côté de ma chaise pour un moment, je cessai un instant d’écouter aussi profondément ma musique qui était passée sur la chanson My demons et laissai mon regard aller de nouveau vers le gars qui venait enfin de lâcher son bouquin. Je fus bien heureux qu’il comprenne ce qui n’allait pas sans que j’eus besoin de parler. Au fond, je ne voulais pas faire de mal ou être désagréable. Mais la fatigue, la frustration et les paroles de la fille plus tôt avaient créé un mélange assez… explosif. Je craignais de me montrer encore plus désagréable encore malgré que je me fus un peu calmé aux côtés de l’infirmier, Solhanne-san. Ainsi, je le regardai un instant se lever et aller à son bureau tout en mâchant mes mots pour essayer de trouver la meilleure formulation possible. Finalement, rejoignant mes draps, je lâchai un simple mot sur un ton des plus mornes et las :

    - Ouais.

    Sans en dire plus, je me couchai sur le matelas, par-dessus ma couette, sur le côté de sorte à faire face au mur. Tourner le dos au monde, c’était sans doute ce qu’il y avait de mieux pour moi pour le coup. Je me remis ainsi à écouter ma musique avec une telle attention que je ne pus comprendre les paroles ou pensées qui purent me parvenir. Je ne voulais pas les entendre. Tout ce que je demandais c’était d’être tranquille au moins jusqu’au dîner. Parce que je savais que j’allais souffrir en allant au réfectoire et que je n’avais aucune envie de refaire une crise.

    A peine quelques minutes après avoir commencé à me reposer en concentrant mon esprit sur mes chansons, mon portable s’éteignit soudainement. Après avoir fonctionné pratiquement toute la journée, comme toujours, il avait besoin d’être chargé. J’eus donc le réflexe de chercher mon chargeur sensé être près de mon oreiller tout en râlant dans des marmonnements censés être inaudibles. Malheureusement, je ne le trouvai pas et l’explosion que je redoutais tant arriva :

    - Putain !! Il est passé où cet enfoiré de chargeur à la con ?!

    Des mots doux prononcés dans la plus grande des finesses. Plaisanterie à part, je n’avais pas assez de self-control pour éviter à mon colocataire monté dans son lit de m’écouter rager contre un objet disparu. D’autant plus que malgré tous mes efforts pour ne pas le faire, je pus pleinement entendre ce qu’il lisait comme s’il lisait à voix haute (et je crus sur le coup que c’était bel et bien le cas), mais également ressentir une sorte de calme que je ne me connaissait pas, surtout dans ce genre de situation. Je pus comprendre assez simplement, contrairement à d’autres fois, que cela ne m’appartenait pas. Ce qui, évidemment, empira mon état de frustration. Je me levai donc rapidement et me mit à chercher l’objet de ma convoitise pressante sous mon lit, puisqu’il aurait pu tomber, dans mon sac, dans mon bureau et autres endroits où je posais mes affaires habituellement depuis la rentrée. Rien. Je ne trouvai absolument rien, ce qui me fit jurer toujours un peu plus à mesure que le temps passait. Finalement, revenant vers le lit, je demandais le plus calmement possible, mais froidement à cause de mon énervement, à mon colocataire :

    - T’aurais pas vu mon chargeur ? Blanc, long, censé être sur mon lit de base.

    Je ne l’accusais pas. Du moins, ce n’était pas ce que je voulais. Surtout qu’il n’était pratiquement jamais dans la chambre. Néanmoins, il était certain que j’allais finir par démontrer que ma réputation n’était pas volée si je venais à apprendre qu’on me l’avait volé et, surtout, qui était le coupable.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
    Azami Y. Musashi
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    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    Je haussais un sourcil à la réponse mais ne fis aucune réflexion, faisant simplement un léger signe de la tête. Avançant vers les lits superposés, je posais mon livre sur mon lit alors que mon colocataire se couchait dans le sien. Soupirant légèrement en me souvenant d’un léger détail alors que j’allais plier mon bras gauche, je grimaçais un peu avant de me mettre à monter à l’échelle avec un seul bras pour me tenir.
    Heureusement que ce n’était pas haut.

    Me positionnant avec difficulté dans le lit – je squatterais chez ma sœur ou ma cousine ce soir… –, j’ouvrais mon livre à la page où je m’étais arrêté, reprenant ma lecture avec calme et tranquillité, ne pensant à rien d’autre qu’aux pages que je lisais. J’aurais bien tout le temps après de les analyser.
    Un mot assez difficile stoppa ma lecture alors que je fronçais les sourcils.

    Putain !! Il est passé où cet enfoiré de chargeur à la con ?!

    Je sursautais sous l’éclat de voix qui avait brisé le silence, soupirant au passage. Cela ne pouvait être que l’héritier Tadamasa puisque nous étions que tout les deux dans la chambre. Cela dit, j’aurais apprécié qu’il calme un peu son volume sonore.
    Ce n’était pas parce que je ne pouvais pas lire les pensées que j’étais exempt de possible mal de tête. Hors, un commencé déjà à pointer à cause de la mauvaise journée passé alors ça n’allait pas s’améliorer s’il se mettait à hurler. Attendant toutefois qu’il se calme, je reprenais ma lecture calmement. Cela ne servait strictement à rien de s’énerver de toute façon.

    T’aurais pas vu mon chargeur ? Blanc, long, censé être sur mon lit de base.

    Je me redressais un peu, tournant mon regard vers lui. Un chargeur… Hum…

    Non… peut-être que quelqu’un te l’a emprunté en le voyant en évidence ?

    Pas que je trouve cela normal mais s’il était sûr de l’avoir rangé sur le lit et qu’il n’y était plus, je ne voyais pas vraiment d’autres explications. Les chargeurs étant sûrement le même... ? C’était assez important pour nous de garder notre téléphone en service après-tout.
    Je fermais mon livre, me rapprochant de l’échelle.

    Je peux te prêter le mien en attendant. Tu veux que je t’aide à chercher le tiens ensuite ?

    Je descendais de mon lit avant même d’attendre la réponse, faisant bien attention à mon bras gauche avant de me diriger vers mon bureau, fouillant dans un tiroir pour en sortir le chargeur. Le truc était que s’il n’était pas en évidence sur l’un des bureaux ou des lits des deux autres, on ne pouvait pas vraiment fouiller dans leurs affaires…
    Jeter un sort de liens peut-être ? Je me tournais vers Tadamasa comme pour lui demander ce qu’il en pensait sans prendre le temps de le formuler à voix haute cette fois. Il écoutait certainement mes pensées alors je n’allais pas lui répéter, ça ne servirait à rien.
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    Naoya Tadamasa
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    Journée de merde

    Mercredi 14 avril 2021
    Je suis habituellement d’un naturel très calme. Mais, cette fois, ce fut impossible pour moi de garder mon sang-froid. Entre ma migraine, la crise de plus tôt et la disparition de mon chargeur parce que je n’avais plus rien de me séparer des pensées des autres, cela m’était tout simplement insupportable. Je ne parvenais plus à réfléchir ou même à avoir une pensée claire. C’est pourquoi j’en vint à demander à mon colocataire allongé sur son lit s’il avait vu mon bien. Celui-ci me parut surpris et me répondit assez rapidement ne pas l’avoir vu. Je n’eus aucune raison de mettre en doute ses paroles. De ce fait, je dus admettre qu’il avait sans doute raison en émettant l’hypothèse que quelqu’un d’autre me l’avait pris. Je ressentis un agacement supplémentaire. Ce n’était pas comme si je ne l’avais pas mis sous mon oreiller pour l’avoir directement une fois que j’en aurais besoin. Mais je ne fis aucune remarque, ne voulant pas m’en prendre un peu plus à un innocent. Et je ne pouvais pas avoir le moindre doute sur ce fait puisque même ses pensées allaient dans ce sens.

    - Je suis désolé…

    J’eu l’impression que ces mots sortaient de nul part, qu’ils n’étaient pas franchement adaptés à la situation. Après tout, il ne semblait pas franchement énervé par mon comportement. Enfin… pas trop. Mais je me sentais assez coupable pour que je me sente mal à l’aise si je venais à les taire. Puis, je me remis à regarder dans mes affaires au cas où ma frustration grandissante m’aurait empêché de voir l’objet de mes désirs. Cela étant tout à fait possible, il serait malvenu de ma part d’embêter les autres pour rien et que je ne fasse surtout rien pour y remédier.

    Alors que je ne parvenais toujours pas à mettre la main sur mon chargeur, je jetai un coup d'œil à mon colocataire qui descendait de son lit. Je remarquai alors qu’il devait avoir un problème au bras puisqu’il faisait particulièrement attention à celui-ci. Je me sentis un peu plus coupable par rapport à ça, mais ne dit rien cette fois. Après tout, il n’avait pas semblé particulièrement dérangé par mon envie de récupérer mon lit. De plus, il me fit une proposition à laquelle je fus bien plus heureux de répondre, pour le coup :

    - Si tu n’en as pas besoin, je veux bien, s’il te plaît.

    J’étais prêt à tout pour éviter de faire une nouvelle crise et de me retrouver une seconde fois à l’infirmerie. Je n’avais aucune envie de voir l’infirmier censé s’occuper de moi depuis que j’avais frappé un autre élève quelque temps auparavant. Quant à la proposition de mon aîné de m’aider, ce n’était pas de refus non plus. Alors, quand il eut les deux pieds au sol et qu’il alla vers son bureau, je lui demandai :

    - Tu as une idée de la manière dont nous pourrions le trouver ?

    Afin de recevoir son chargeur, je suivis Musashi-san à la limite des deux mètres. J’eus le vain espoir que ce fut suffisant pour échapper à ses pensées, mais cela s’avéra utile que je puisse avoir une oreille sur celles-ci puisqu’il ne me parla pas verbalement. Je m’en rendis compte alors qu’il me demanda ce que je pensais de sa solution en estimant que j’étais justement en train d’écouter ses pensées. J’émis alors un soupir en recevant l’objet tendu avant de déclarer avec lassitude :

    - Oui, j’entends tes pensées. Mais sache que je ne le fais pas de manière volontaire.

    Je lèvai légèrement le chargeur en ajoutant :

    - Merci, je te le rends dès qu’on a trouvé le mien ou que mon portable est chargé.

    Je m’éloignai vers la prise à côté de mon bureau sans attendre de savoir ce qu’il allait penser ou dire. Et mettant en charge mon téléphone, je lui appris mon avis concernant la solution à laquelle il avait pensé pour trouver mon bien :

    - Je dois avouer que je n’avais pas pensé à utiliser un sort pour ça. Je vais essayer pour voir.

    De nouveau debout, je posai une main sur mon torse en forme de prière en utilisant un mudra. Je dus réfléchir un instant avant de faire le shikharam par manque de pratique puis, le tout en place, je récitai la formule adéquate. Je vis assez rapidement des images, mais je ne réussis pas à avoir une idée de l’endroit exact où se trouvait mon chargeur. Ni qui l’avait. Je fis alors part de mes découvertes à l’héritier des Musashi dans l’espoir qu’il ait une meilleure idée que moi :

    - Il se déplace, donc je pense que c’est quelqu’un qui l’a en main. Je n’ai pas vu qui. Par contre, il est dans un bâtiment. De ce que j’ai pu voir, je dirais soit une salle de cours, soit une salle du Kiõkai puisqu’il était près d’un bureau, mais pas un de ceux qui sont dans les chambres.

    La zone étant assez grande, je me sentis un peu perdu. Allions-nous devoir parcourir deux kilomètres pour vérifier toutes les personnes en train de charger un téléphone, ou attendre que tout le monde rentre au dortoir ? Bien franchement, aucune des deux solutions ne m'enchantait même si mon téléphone retrouvait un peu plus d’énergie à chaque seconde passant.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
    Azami Y. Musashi
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    Mon humeur ? C'est : : Chevaleresque

    Voici mes points : : 108
    Un léger « ce n’est rien » sortie de mes lèvres en réponse à ses excuses. Après tout, pour nous, c’était un outil important et… peut-être même un peu plus pour les Tadamasa alors, je n’avais aucune raison de lui en tenir rigueur.
    Tant qu’il ne me hurlais pas dans les oreilles pour me partager sa migraine qui semblait déjà assez avancé si j’en jugeais mon expérience à scruter la tête qu’ils faisait dans ses moments  là.

    Je secouais la tête, tentant une nouvelle fois de faire le vide dans mes pensées pour ne pas le polluer avec ça tout en lui proposant mon chargeur afin d’alléger le soucis pour le moment, descendant de mon lit – en retenant une grimace de manière habile – pour aller vers mon bureau où se trouvait l’objet désiré.

    Si tu n’en as pas besoin, je veux bien, s’il te plaît. Tu as une idée de la manière dont nous pourrions le trouver ?

    Je hochais la tête tout en fouillant dans mon tiroir pour lui donner l’objet, répondant en pensée à sa question en mentionnant le « sort de liens », qui pourrait peut-être servir. Puisqu’il entendait certainement mes pensées, autant ne pas surcharger l’endroit de mots inutiles et passer directement par là, ce serait certainement plus simple pour tout le monde.
    Enfin, surtout pour lui.

    Oui, j’entends tes pensées. Mais sache que je ne le fais pas de manière volontaire.

    Je m’appuyais sur mon bureau, un léger sourire et haussant les épaules.
    Ce n’était pas grave, c’était comme ça avec son clan, je m’adaptais mais ne lui en voulait pas pour autant. Lui dire de ne pas le faire serait aussi utile et intelligent que de me dire d’arrêter de cacher de l’encens partout dans mes vêtements juste « au cas où ».

    Merci, je te le rends dès qu’on a trouvé le mien ou que mon portable est chargé.
    Avec plaisir, dis-je doucement puisqu’il s’éloignait.

    Je ne savais pas s’il devait être proche ou non pour lire dans les pensées… il me semblait que ça dépendait des personnes mais que généralement, ils devaient être assez proche… Hum… question à creuser plus tard, cela pourrait toujours être utile de le savoir pour ne pas « penser » dans le vide.
    Ou inversement.

    Je dois avouer que je n’avais pas pensé à utiliser un sort pour ça. Je vais essayer pour voir.

    Je hochais la tête une nouvelle fois, croisant les bras sur ma poitrine tout en le regardant faire. Pas que ce soit un sort dangereux à faire où que j’ai spécialement à intervenir mais j’avais proposé mon aide alors, je n’allais pas juste lui lâcher ça et retourner lire mon livre.
    J’avais un peu plus de tenue que cela.

    Il se déplace, donc je pense que c’est quelqu’un qui l’a en main. Je n’ai pas vu qui. Par contre, il est dans un bâtiment. De ce que j’ai pu voir, je dirais soit une salle de cours, soit une salle du Kiõkai puisqu’il était près d’un bureau, mais pas un de ceux qui sont dans les chambres.
    Hum… - je regardais l’heure – mon frère devrais être en route pour son club, je peux lui demander si tu veux ? De toute manière, ce doit être une personne de la chambre alors ça ne laisse que deux personnes à vérifier. A moins qu’ils n’aient invités d’autres personnes…

    J’allais récupérer mon portable sur mon lit, montant à moitié sur l’échelle tout en tendant mon bras valide. J’attendais bien évidemment la réponse de l’héritier avant de le faire mais personnellement, je n’avais pas spécialement envie de me déplacer pendant deux kilomètres pour un chargeur…

    Quand il accepta, j’observais devant moi – sur mon lit donc – puisque je n’arrivais pas à mettre la main sur l’objet cherché. Ah… rien ?
    Je redescendais, cherchant dans mes poches… rien… dans les poches de ma veste sur le dossier de ma chaise… ah…

    Je me retournais vers mon colocataire, d’un air un peu penaud alors que je passais une main sur ma nuque. Un légère grimace naquit sur mes lèvres alors que je prenais la parole.

    Hum… je crois que j’ai encore égaré mon portable…

    Oui, « encore », parce que je finissais toujours par le poser quelque part puis l’oublier ce qui faisait que tout le monde dans le clan savait que pour me contacter, il fallait plutôt appeler mon frère, ma sœur ou ma cousine pour espérer me parler, même pour les réunions de clan avec les autres dirigeants.
    Il m’arrivait de l’utiliser comme marque page dans les livres aussi mais le livre que j’avais là était trop petit pour cacher mon téléphone alors… n’étais-je pas aller à la bibliothèque rendre des livres un peu plus tôt ? Ah…
    Terminal C4
    Naoya Tadamasa
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    Terminal C4
    Bonjour, mon nom de naissance est Naoya Tadamasa et j'ai écrit : 23 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 06/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : dortoir des mecs, dans la chambre 5 et je suis : un lycéen

    Voici mes points : : 65




    Journée de merde

    Mercredi 14 avril 2021
    Mon colocataire est bien plus sympathique que je l’avais pensé avant d’avoir une véritable conversation et d’obtenir son aide que ce fut le cas à ce moment précis. Mine de rien, ce fut une grande surprise pour moi qui, pourtant, pouvait lire ses questions plutôt régulièrement puisqu’il dormait dans le lit juste au-dessus de moi. Enfin… Cela serait le cas s’il était régulièrement dans la chambre. J’eus des doutes sur ce que je devais savoir à son propos ou non, d’autant plus que je préférais me faire mon propre avis, au lieu de me fier aveuglément aux dires de ma tutrice. Cette dernière n’avait pas franchement une bonne opinion de la famille Musashi dont elle souhaitait que je me méfie. Selon ce que je pus voir et entendre alors que j’étais à la recherche de mon chargeur disparu, ses recommandations n’étaient peut-être dues qu’à une mésaventure avec un ou plusieurs membres du clan, ou qu’elle les jugeait qu’à partir de ce qu’elle voyait en surface. Dans les deux cas, je fus bien heureux de ne pas m’être totalement fié à son avis purement personnel.

    Ma description et mes hypothèses concernant ce que je venais de voir avec le sort de lien ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Une très bonne chose qui sembla sincère dès qu’il revint à mes côté pour monter sur l’échelle de son lit. Je ne sus ce qu’il cherchait, mais finis par le deviner grâce à ses pensées et sa proposition d’appeler son frère qui devait aller à son club. Cette idée fut la meilleure que toutes celles que j’eus jusqu’ici, alors c’est avec un peu plus d’entrain que j’en avais eu jusqu’à présent que je lui répondis ::

    - J’accepte volontiers.

    Je ne le sus qu’après, mais nous étions pareils sur un point : si nous pouvions nous épargner de faire deux kilomètres pour rien, c’était pour le mieux. Peut-être pas pour les mêmes raisons, mais ça n’avait pas tant d’importance que ça, finalement. Je m’assis donc sur mon matelas, obligé d’écouter ses pensées. Je compris bien vite que son téléphone ne se trouvait pas sur son lit. Ni dans ses poches non plus. Loin de paniquer, il alla jusqu’à son bureau, hors de mon champ d’écoute. Mais sa gestuelle parla pour lui. Son regard, sa manière de passer la main sur sa nuque, sa potentielle grimace… Tout cela me fit penser qu’il était gêné, honteux ou démuni. Une émotion de ce genre que je ne pus vérifier. Par contre, la raison ne fus pas bien compliquée à deviner et il me la confirma assez rapidement. Je tiquai juste sur un mot. Comment ça, “encore” ? Était-ce une habitude ? Trop loin pour savoir s’il s’en voulait ou non, ou même s’il m’apportait des réponses d’une manière ou d’une autre, je fus dans l’incapacité d’obtenir la moindre réponse. Et, au pire, ce fut le cadet de mes soucis sur le moment.

    - Pourquoi n’utilises-tu pas un sort de lien ?

    Il m’avait donné l’astuce un instant plus tôt. J’étais donc parti du principe que c’était un réflexe pour lui. Pourtant, je constatai assez rapidement que ce n’était pas le cas. Que devais-je en penser ? J’étais au courant qu’il était devenu un héritier huit ans avant moi, environ. Il devait donc, en toute logique, avoir plus d’expérience que moi. Était-ce parce qu’il était du genre tête en l’air ? N’en étant pas sûr, et ne voulant pas le juger trop rapidement alors qu’il était déjà bien sympathique et honnête avec moi, je le laissai tout simplement faire en gardant mes distances pour me défaire de ma migraine qui commençait enfin à me laisser très lentement du répit. De plus, cela pourrait également lui montrer ma bonne foi concernant mon manque d’envie d’espionner l’intérieur de sa tête. Sans parler des conséquences de mon don, bien entendu. D’un autre côté, je remarquai que j’étais bien calme par rapport à la situation. Je ne compris pas vraiment la raison à cela sur le coup. Maintenant que le temps a passé, je sais que mon pouvoir était en œuvre, dépeignant le calme de Musashi-san sur moi. Pour le meilleur comme pour le pire.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
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    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Bonjour, mon nom de naissance est Azami Y. Musashi et j'ai écrit : 55 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 22/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°5 et je suis : Etudiant Stagiaire en Histoire et Anthropologie option Archéologie

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    J’eus un sourire ennuyé à sa question avant de soupirer, finissant par m’appuyer contre mon bureau et par croiser les bras sur ma poitrine. Je savais que l’on m’avait dit maintes fois qu’il s’agissait d’une posture fermée à la conversation mais pourtant, je trouvais cela confortable pour parler en plus de m’aider à réfléchir.

    Je ne préfère pas… la dernière fois que je l’ai fait, c’est mon frère qui avait récupéré le fameux portable et il a fait en sorte que je ne veuille plus tenter l’expérience d’un sort pour le retrouver…

    Je me souvenais encore de la migraine qui avait persisté pendant une semaine en suivant, punition pour m’apprendre à perdre mon téléphone pour la troisième fois en deux jours. Plongé dans le noir sans même pouvoir me lever… horrible. Si ça ne tenais qu’à moi, cet objet serait complètement banni de mon quotidien, pas que je ne comprenais pas son utilité mais je trouvais qu’il y avait d’autres moyens de communiquer que cela. Comme un ordinateur par exemple… je perdais jamais mon ordinateur portable, la preuve que je pouvais garder des choses en place.
    Je collais finalement une main sous mon menton, pensif tout en observant l’héritier du clan Tadamasa face à moi.

    Je sais que ma cousine à des portables de secours chez elle pour ce genre de situation puisque je les égards souvent…

    Cela pouvait montrer un manque de sérieux de ma part cet égards régulier… d’autant plus que beaucoup trouvait que je parlais trop nonchalamment de ce genre de situation alors que le téléphone était un outil très important pour nous. Pourtant, c’était la réalité, je ne m’en soucias pas réellement. Certes, rester coincé sur l’île ne me plairait pas même si je ne m’en rendrais probablement pas compte mais je savais que je pouvais compter sur ma famille pour ne pas laisser cela arriver, même si je ne pouvais pas prendre journalièrement des nouvelles du clan à l’extérieur alors, tout allait bien.
    Je regardais l’heure à ma montre, tentant de me souvenir du jour par la même occasion. Mes gestes étaient toujours empreint de calme, montrant l’habitude de la situation. Et même si je n’en avais pas eu l’habitude, je n’étais pas du genre à m’activer dans le vent pour si peu.

    Elle devrait encore être à l’académie à cette heure-ci alors, on peut tenter l’expédition dans le dortoir d’à côté si ça te tente ? A moins que tu n’ai une autre idée ?

    Je pouvais aussi y aller seul mais où serait l’amusement ? Surtout qu’il y avait moins de change pour que l’on croise quelqu’un dans les appartements que dans notre propre dortoir.
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    Naoya Tadamasa
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    Journée de merde

    Mercredi 14 avril 2021
    Je n’avais pas à juger cette personne de ne pas utiliser le sort de lien alors qu’il venait de me donner cette solution pour trouver mon chargeur. Étant trop loin pour distinguer ses pensées, un choix totalement volontaire de ma part, je ne pouvais pas deviner s’il n’en avait pas l’envie, ou si c’était un manque de capacité ou même si l’idée ne lui était pas venu à l’esprit. Franchement, entre ce que j’entendais constamment de la part de ma tutrice concernant le clan Musashi et le peu de ce que j’avais pu constater concernant mon colocataire, il me semble encore que j’étais en droit de me poser certaines questions. Enfin… Ce n’était pas cela qui allait m’empêcher de lui donner un coup de main puisqu’il le faisait volontiers pour moi sans que j’ai à le supplier d’une quelconque manière.

    Lorsque je vis ses lèvres s’étirer, je ne sus qu’en penser. Amusement ? Moquerie ? Gêne ? Je ne parvins pas à me décider, même lorsqu’il me sembla entendre un soupire qui retira quelques options. Découragement peut-être ? Ou alors, j’étais en train de le désespérer. Quoique l’un et l’autre ne sont pas franchement incompatibles quand on y pense. Ce qui me fit aller dans cette direction fut la posture qu’il prit. Appuyé contre le bureau, les bras croisés sur son torse, en plus du soupir; je ne vis pas ce que cela aurait pu être d’autre. Je m’assis donc sur mon matelas. Il était hors de question que je brise le silence s’il n’y mettait pas un peu du sien. Je faisais déjà des efforts pour que tout se passe bien, et pour le remercier de son aide (je ne suis pas sans coeur contrairement à ce qu’on peut croire), mais ma patience avait des limites.

    Finalement, les gens du clan Musashi ne doivent pas être si terribles que ça. En tout cas, leur héritier est plutôt ouvert même s’il n’en donne pas toujours l’impression. Je me fis même à la réflexion qu’il devait être au moins dix fois plus apprécié que je ne l’étais. Vu la renommée peu glorieuse que je me traînais, ce n'était pas bien difficile non plus. Et si j’en vins à cette conclusion concernant son clan, c’est tout simplement parce qu’il m’expliqua sans détour, mais sans les détails, la raison pour laquelle il ne voulait pas tenter l’expérience. En un sens, je préfère qu’il ne m’en ait pas dit plus sur la question. Il est plus qu’incertain que j’aurais supporté de connaître les tenants et aboutissants qui l’ont conduit à cette méfiance envers son propre frère. Enfin, à part le fait que perdre son portable n’était pas rare, ce dont il me fit part en me proposant d’aller dans la chambre de sa cousine. Je ne pus m’empêcher de penser, sur le coup, que cela devait être bien de pouvoir avoir confiance en certaines personnes proches de soi. Une idée que je cachais au fond de mon esprit pour m’y attarder une fois que je pourrais me poser l’esprit plus tranquille.

    Je pris un petit temps de réflexion à mon tour. Je n’avais pas franchement l’envie d’aller dans le dortoir des filles. Il manquerait plus que ma réputation devienne encore plus mauvaise qu’elle ne l’est déjà… Je me penchai donc un instant pour vérifier la batterie de mon portable. 22% de batterie. C’était peu, mais bien assez pour passer un appel ou deux. J’allumai donc l’appareil en répondant à la question de mon colocataire :

    - Je vais te passer mon portable pour que tu puisses appeler ton frère. Avec un peu de chance, on pourra se renseigner sur ton portable en même temps que mon chargeur. J’ai peu de batterie, mais je pense que ce sera largement assez pour appeler ton numéro aussi, si jamais ton frère ne l’a pas trouvé avant nous. Je pense que c’est mieux que se faire prendre en train de fouiner dans le dortoir des filles.

    Je débranche précautionneusement mon portable et, après m’être approché de Azami sans passer la limite me permettant d’entendre ses pensées, je le lui tendis. Je préférais lui laisser le choix, que ce soit concernant la solution à opter ou pour me permettre de lire dans sa tête. Quoique l’idée de faire face à de nouvelles douleurs ne m’enchantait pas vraiment.
    Etudiant stagiaire en Histoire et Anthropologie
    Azami Y. Musashi
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    J’attendais sa réponse, réfléchissant toujours à la meilleure manière de faire et qui n’impliquerait pas plusieurs kilomètres à pieds. Finalement, la voix de mon colocataire me tira de mes pensées alors que je l’observais débrancher son portable tout en m’expliquant son idée.
    Cela se tenait… et je ne pouvais pas dire qu’il s’agissait là d’une mauvaise idée.

    Je prends, souriais-je amusé.

    J’avançais vers lui pour prendre le téléphone, ne me souciant pas qu’il puisse entendre mes pensées ou non. Il s’agissait de son portable pour retrouver son chargeur alors, autant qu’il sache de quoi il en retournait et qu’il soit sûr que je ne prépare rien.
    Je composais avec rapidité et habitude le numéro, mettant dans un premier temps le combiner loin de mon oreille tout en prévoyant que mon colocataire n’aurait pas besoin que je mette le haut-parleur pour entendre mon frère quand celui-ci saurait que c’est moi.

    Musashi ?
    C’est Azami, j’ai…
    C’est quoi encore ce numéro ?! Ne me dis pas que tu as encore paumé ton portable en l’utilisant comme marque page espèce de débile !

    J’eus un regard dépité vers le téléphone face au volume sonore horriblement élevé bien que pas surprenant venant de mon cadet. Etait-il vraiment nécessaire qu’il hurle à chaque fois alors qu’il savait pertinemment que le perdre était une habitude chez moi et que ces remontrances ne changeaient rien à cela ? Pas que je voulais rester bloquer ici mais il y avait d’autre moyen…
    J’eus une moue boudeuse avant de reprendre suffisamment vite pour ne pas qu’il s’y remette.

    Je suis avec Tadamasa, un des gars de la chambre semble être parti avec son chargeur de téléphone… J’appelle de son portable.
    Et vous ne pouvez pas simplement attendre qu’il rentre ?
    Ça à l’air d’être un gars invité par un de nos colocataires et son téléphone est presque à plat. Il se dirigeait vers le bâtiment des clubs, si tu pouvais simplement faire passer une annonce pour nous le ramener quand tu rentre ?
    Et je te fais tes courses aussi ?
    Oui, mon portable doit être dans un livre de la bibliothèque. Le gérant a dû le trouver et le mettre de côté…
    Ça ne devrait pas être une habitude putain…
    Merci à toi !

    Je raccrochais en soupirant, effaçant le numéro de mon frère de l’historique de contact même si, cela pourrait semblait étrange puisque mon frère pouvait garder son numéro. Enfin, le connaissant, il aura aussi effacé le numéro puisqu’il n’avait pas été officiellement donné.
    Enfin… cela ne nous empêchaient pas de chercher un numéro sans qu’on nous le donne quand nous estimions en avoir besoin sur le moment.

    Je rendis le téléphone à son propriétaire, grimaçant légèrement alors que j’avais bougé le mauvais bras.

    Il devrait être de retour avec tout à l’heure. Je le réceptionnerais hors de la chambre pour t’éviter le volume sonore.

    S’il voulait calmer son mal de tête, un échange avec mon frère furieux n’était pas une bonne chose, surtout que ce dernier ne s’occupait pas du publique qu’il pouvait avoir pour me parler du pays.
    Une fois qu’il eut récupérer son téléphone et puisqu’il n’y avait rien d’autres à faire que d’attendre pour le moment, je retournais sur mon lit. Cela ne voulait pas dire que je me fermais à la conversation s’il voulais la poursuivre.
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    Journée de merde

    Mercredi 14 avril 2021
    Aujourd’hui, je sais qu’il aurait pris mon portable sans chipoter. Mais, ce jour-là, je ne le connaissais pas assez pour en être sûr et je ne voulais pas lire ses pensées sans son avis. Sachant que je l’aurais fait contre ma volonté rien qu’en m’approchant, je lui ai laissé le choix sur tous les plans pour, finalement, le voir accepter ma proposition en me laissant découvrir ses intentions. Celles-ci n’avaient absolument rien de nocives me concernant. Sa seule intention était de retrouver nos affaires sans faire le moindre détour. J’eu un peu peur que cela ne tienne que jusqu’à ce qu’il ait terminé tout cela. Mais puisqu’il venait de prendre mon bien et savait déjà pour mon secret, mon pouvoir, il était trop tard pour faire machine arrière. Je n’avais donc plus qu’à attendre les conséquences et les assumer.

    Assis sur mon lit, je me suis laissé tomber sur le matelas pour être à moitié allongé et me reposer. J’entendis l’interlocuteur de mon colocataire, mais je fis tout pour ne pas écouter la conversation. Je n’en eu aucune envie, sans doute parce que j’étais extrêmement fatigué. Je n’avais qu’une envie : m’endormir et ne plus me réveiller avant le lendemain matin. Ou, mieux, dans la mesure du possible m’aurait été très agréable de passer les prochaines vingt-quatre heures dans mon lot, à me reposer comme jamais. Malheureusement, je savais très bien que c’était parfaitement impossible. Avec les cours et même les pensées que je pouvais capter à tout moment, ce sommeil serait forcément perturbé à un moment ou un autre. La preuve en fut que je m’obligeai à me relever pour récupérer mon portable quand Musashi-san eu raccroché. J’allai chercher le numéro qui venait d’être appelé pour l’effacer quand je captai les pensées m’apprenant que cela avait déjà été fait. Un problème en moins à penser. Je compris également rapidement qu’il comptait réceptionner le tout quand son frère viendrait nous trouver et que c’était pour mon confort si fragile.

    - Merci beaucoup.

    Ces quelques mots étaient bien peu en comparaison avec ce que je ressentais vraiment. Je ne me rappelle pas que quelqu’un, à cette époque, faisait autant attention à ce que je pouvais vivre à cause des inconvénients de cette malédiction censée être positive. Mes paroles ne me semblaient donc pas assez fortes pour démontrer toute la gratitude que je lui vouais. D’un autre côté, je n’avais aucune envie de m’étaler sur le sujet. Je me couchai donc avec mon casque sur la tête pour me couper le plus possible du monde extérieur. Il me semble qu’il ne me fallut que très peu de temps pour m’endormir puisque je ne me souviens pratiquement de rien de ce qu’il s’est passé par la suite, autre que le fait que mon colocataire est monté au-dessus de moi. Je devais vraiment être crevé, ce qui n’est pas non plus étonnant après une crise comme celle que je venais d’avoir.
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