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Désillusions [Tetsu]
Naraku Baishô
Terminal C6, option Astronomie
Bonjour, mon nom de naissance est Naraku Baishô et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 Voici mes points : : 58
Désillusions
Hollow || Icon for hire
Hollow || Icon for hire
27/04/2021
Rendez-vous le vingt sept à dix neuf heures.. Hé bien nous étions le vingt sept ! J'avais hâte de rencontrer ce dénommé Fumetsu alias Fume- chan. Nous nous étions bien entendu sur le tchat de l'académie alors pourquoi cela ne durerait pas, n'est-ce pas ? Après c'est sûr que la vraie vie et la vie virtuelle pouvait ne pas être compatible. Enfin ce n'était pas le moment d'y penser, l'heure fatidique approchait à grand pas et bien que je ne connaissais pas réellement Fume- chan l'envie et l'excitation de le rencontrer pour de vrai était à son paroxysme. J'adorais ça. Et puis à force de vivre sur cette île j'aimais bien rencontrer des gens nouveaux mais qui sait.. Peut être l'avais-je déjà vu ? Peut être nous étions nous déjà croisé ? On verra bien !
En attendant les cours vont commencer et je n'ai toujours pas fumé ma cigarette moi... Je regarde ma montre encore treize minutes, faut juste que je magne un peu mon cul pour ne pas être en retard... Je n'aime pas être en retard je me dépêche donc de sortir de l'académie et fume en vitesse éclaire, au final je n'ai pu apprécier que la fin de cette cancerette étant donné que j'avais de nouveau regardé ma montre. Je soupire en éteignant ma cigarette dans mon cendrier portable mais ne traîne tout de même pas dans les couloirs. C'est un coup à se faire sermonner par des surveillants et je n'aime pas ça non plus. En un peu moins de cent ans cela ne m'est jamais arrivé alors je ne vois pas pourquoi cela arriverait aujourd'hui ! Et puis pour être honnête, je n'avais pas envie d'être collé pile le jour où je devais voir Fume- chan. En vrai ça le ferait pas des masses... Enfin bref j'attendais sagement devant la salle de cours regardant ma montre... Encore deux minutes... Putain j'aurais pu la savourer ma clope en fait ! Le prof arrive et nous pénétrons tous dans la salle. L'ennui c'est que... À un poil près les cours se ressemblaient, et faire mon redoublant... Très peu pour moi. Je ne savais donc pas combien de temps je tiendrais avant de commencer à dessiner sur ma feuille ou encore à dormir pendant le cours. Mais en même temps je voulais éviter de faire ça. Je suis pas un élève modèle comme certains mais j'aime être respecté par les professeurs et je n'aime pas être considéré comme un cancre, ce que je ne suis absolument pas au passage qu'on soit clair !
Les cours se passent tranquillement mais à une vitesse extrêmement lente, peut être parce que j'avais hâte d'être à cette heure que j'appellerai fatidique. L'appel de la découverte de l'île et de Fume chan, entre autre, me rendait excité comme une puce. Pour le coup je regardais ma montre encore plus souvent malgré le fait qu'il y en ait déjà une dans chaque classe. Quelques soupirs et quelques bâillement me valurent aussi quelques remontrance. Néanmoins je ne pouvais que les comprendre... Si un élève faisait ça dans mon cours je me demanderais si je fais de mon mieux ou pas... Alors que là.. Même pas ! C'était juste que je tenais à ce rendez-vous voilà tout. Et bientôt la fin des cours sonna ! Hallellujah ! J'étais l'un des premiers à partir alors que d'habitude je prenais le temps de mettre mes affaires en ordre pour partir. Là je n'en prends même pas la peine et file vers la sortie même si je vais devoir attendre une heure trente. Bon c'est sûr je vais m'habiller sans mon uniforme et mettre une lampe de torche dans mon sac au lieu de mes affaires de cours. On va en avoir besoin de nuit et j'espère que mon copain d'internet y aura pensé aussi car je n'en ai qu'une et je ne sais pas si ça nous fera assez de lumière, je croise donc les doigts pour qu'il y pense. Arrivant au dortoir je prends mon temps pour me changer et écris un message sur le tchat pour Fume, par contre je n'ai pas de réponse et cela m'inquiète un peu, enfin c'est un grand garçon je n'ai pas à m'en faire pour lui. Et peut être est-il tout aussi vieux que moi ? De ce que j'ai compris il l'est enfin... On verra bien ! En attendant, n'ayant pas de réponse je me mets un réveil un peu avant dix huit heures pour dormir un peu. Avec tout ça j'ai passé une sale nuit je dirais...
À mon réveil toujours pas de réponse de mon possible ami alors j'en déduis qu'il n'a pas du voir le message. Bon, on sait au moins que l'on doit se rejoindre au réfectoire au lieu des dortoirs c'est déjà ça. Je prends le temps de me réveiller et de prendre mes affaires, avant que le réfectoire ouvre j'ai bien assez de temps pour fumer une cigarette, et cette fois sans me presser inutilement ! Je descends donc avec mon sac sur une épaules, marchant nonchalamment et lentement. Regardant ma montre tout de même quelques fois, je ne sais pas comment je ferais sans celle ci d'ailleurs... une fois à l'extérieur je vais sur un banc non loin de la sortie de l'académie pour entamer ma sucette à cancer. La fumant tranquillement je balance ma tête en arrière pour regarder le ciel qui commence déjà à être sombre. Ce sera d'autant plus beau lorsqu'il sera parsemé d'étoiles et que la lune sera pleinement visible, avec ce temps c'est limite si nous allions pouvoir y voir sans lampe torche ! Enfin bref ! Je retourne à l'académie sans me presser, je suis quasiment certain que Fume chan n'a pas vu mon message sur le tchat mais qu'importe, j'attendrai, ce n'est pas comme si il le faisait exprès, après tout : on ne peut pas toujours être sur le réseau comme moi lorsque je n'ai pas cours. Je m'adosse au mur près de la porte du réfectoire qui va bientôt ouvrir ses portes. Ça va faire con d'attendre s'il ne vient qu'à dix neuf heure m'enfiiiin. Je sors donc un livre de mon sac, un livre d'astronomie comme souvent, donc plus d'illustrations et de mots scientifiques qu’autre chose, j'ai l'habitude maintenant. Relevant quelques fois la tête pour essayer de voir qui est là mais je ne suis qu'un idiot ! Comment je pourrais savoir à quoi il ressemble alors qu'il ne m'a rien dit ? En revanche moi, bien que je ne lui ai pas dit comment j'étais vraiment je lui ai dit que j'avais « quelques » tatouages si mon souvenir est bon alors que le « quelques » n'est même plus approprié chez moi.... Je regarde ma montre une dernière fois lorsque je vois qu'il est bientôt l'heure, rangeant mon livre dans mon sac.
Rendez-vous le vingt sept à dix neuf heures.. Hé bien nous étions le vingt sept ! J'avais hâte de rencontrer ce dénommé Fumetsu alias Fume- chan. Nous nous étions bien entendu sur le tchat de l'académie alors pourquoi cela ne durerait pas, n'est-ce pas ? Après c'est sûr que la vraie vie et la vie virtuelle pouvait ne pas être compatible. Enfin ce n'était pas le moment d'y penser, l'heure fatidique approchait à grand pas et bien que je ne connaissais pas réellement Fume- chan l'envie et l'excitation de le rencontrer pour de vrai était à son paroxysme. J'adorais ça. Et puis à force de vivre sur cette île j'aimais bien rencontrer des gens nouveaux mais qui sait.. Peut être l'avais-je déjà vu ? Peut être nous étions nous déjà croisé ? On verra bien !
En attendant les cours vont commencer et je n'ai toujours pas fumé ma cigarette moi... Je regarde ma montre encore treize minutes, faut juste que je magne un peu mon cul pour ne pas être en retard... Je n'aime pas être en retard je me dépêche donc de sortir de l'académie et fume en vitesse éclaire, au final je n'ai pu apprécier que la fin de cette cancerette étant donné que j'avais de nouveau regardé ma montre. Je soupire en éteignant ma cigarette dans mon cendrier portable mais ne traîne tout de même pas dans les couloirs. C'est un coup à se faire sermonner par des surveillants et je n'aime pas ça non plus. En un peu moins de cent ans cela ne m'est jamais arrivé alors je ne vois pas pourquoi cela arriverait aujourd'hui ! Et puis pour être honnête, je n'avais pas envie d'être collé pile le jour où je devais voir Fume- chan. En vrai ça le ferait pas des masses... Enfin bref j'attendais sagement devant la salle de cours regardant ma montre... Encore deux minutes... Putain j'aurais pu la savourer ma clope en fait ! Le prof arrive et nous pénétrons tous dans la salle. L'ennui c'est que... À un poil près les cours se ressemblaient, et faire mon redoublant... Très peu pour moi. Je ne savais donc pas combien de temps je tiendrais avant de commencer à dessiner sur ma feuille ou encore à dormir pendant le cours. Mais en même temps je voulais éviter de faire ça. Je suis pas un élève modèle comme certains mais j'aime être respecté par les professeurs et je n'aime pas être considéré comme un cancre, ce que je ne suis absolument pas au passage qu'on soit clair !
Les cours se passent tranquillement mais à une vitesse extrêmement lente, peut être parce que j'avais hâte d'être à cette heure que j'appellerai fatidique. L'appel de la découverte de l'île et de Fume chan, entre autre, me rendait excité comme une puce. Pour le coup je regardais ma montre encore plus souvent malgré le fait qu'il y en ait déjà une dans chaque classe. Quelques soupirs et quelques bâillement me valurent aussi quelques remontrance. Néanmoins je ne pouvais que les comprendre... Si un élève faisait ça dans mon cours je me demanderais si je fais de mon mieux ou pas... Alors que là.. Même pas ! C'était juste que je tenais à ce rendez-vous voilà tout. Et bientôt la fin des cours sonna ! Hallellujah ! J'étais l'un des premiers à partir alors que d'habitude je prenais le temps de mettre mes affaires en ordre pour partir. Là je n'en prends même pas la peine et file vers la sortie même si je vais devoir attendre une heure trente. Bon c'est sûr je vais m'habiller sans mon uniforme et mettre une lampe de torche dans mon sac au lieu de mes affaires de cours. On va en avoir besoin de nuit et j'espère que mon copain d'internet y aura pensé aussi car je n'en ai qu'une et je ne sais pas si ça nous fera assez de lumière, je croise donc les doigts pour qu'il y pense. Arrivant au dortoir je prends mon temps pour me changer et écris un message sur le tchat pour Fume, par contre je n'ai pas de réponse et cela m'inquiète un peu, enfin c'est un grand garçon je n'ai pas à m'en faire pour lui. Et peut être est-il tout aussi vieux que moi ? De ce que j'ai compris il l'est enfin... On verra bien ! En attendant, n'ayant pas de réponse je me mets un réveil un peu avant dix huit heures pour dormir un peu. Avec tout ça j'ai passé une sale nuit je dirais...
À mon réveil toujours pas de réponse de mon possible ami alors j'en déduis qu'il n'a pas du voir le message. Bon, on sait au moins que l'on doit se rejoindre au réfectoire au lieu des dortoirs c'est déjà ça. Je prends le temps de me réveiller et de prendre mes affaires, avant que le réfectoire ouvre j'ai bien assez de temps pour fumer une cigarette, et cette fois sans me presser inutilement ! Je descends donc avec mon sac sur une épaules, marchant nonchalamment et lentement. Regardant ma montre tout de même quelques fois, je ne sais pas comment je ferais sans celle ci d'ailleurs... une fois à l'extérieur je vais sur un banc non loin de la sortie de l'académie pour entamer ma sucette à cancer. La fumant tranquillement je balance ma tête en arrière pour regarder le ciel qui commence déjà à être sombre. Ce sera d'autant plus beau lorsqu'il sera parsemé d'étoiles et que la lune sera pleinement visible, avec ce temps c'est limite si nous allions pouvoir y voir sans lampe torche ! Enfin bref ! Je retourne à l'académie sans me presser, je suis quasiment certain que Fume chan n'a pas vu mon message sur le tchat mais qu'importe, j'attendrai, ce n'est pas comme si il le faisait exprès, après tout : on ne peut pas toujours être sur le réseau comme moi lorsque je n'ai pas cours. Je m'adosse au mur près de la porte du réfectoire qui va bientôt ouvrir ses portes. Ça va faire con d'attendre s'il ne vient qu'à dix neuf heure m'enfiiiin. Je sors donc un livre de mon sac, un livre d'astronomie comme souvent, donc plus d'illustrations et de mots scientifiques qu’autre chose, j'ai l'habitude maintenant. Relevant quelques fois la tête pour essayer de voir qui est là mais je ne suis qu'un idiot ! Comment je pourrais savoir à quoi il ressemble alors qu'il ne m'a rien dit ? En revanche moi, bien que je ne lui ai pas dit comment j'étais vraiment je lui ai dit que j'avais « quelques » tatouages si mon souvenir est bon alors que le « quelques » n'est même plus approprié chez moi.... Je regarde ma montre une dernière fois lorsque je vois qu'il est bientôt l'heure, rangeant mon livre dans mon sac.
Tetsuya Baishô
Collégien, Héritier de Abe no Seimei
Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.
Mon humeur ? C'est : : un secret !!
Voici mes points : : 161
Mon humeur ? C'est : : un secret !!
Voici mes points : : 161
J’ai un rendez-vous prévu en soirée.
Cela s’est décidé la veille, alors que je passais sur le réseau de l’académie. Bien que je fasse partie du comité de discipline, donc que je représente l’ordre en un sens, je suis horriblement curieux en ce qui concerne les mystères de cette île que j’ai ignoré pendant “longtemps”. Alors quand nous avons mis en avant certaines des curiosités inexpliquées dont elle regorge, je n’ai pas su m’empêcher de proposer de faire nos propres recherches. Par contre, se donner un point de rendez-vous pour ça sans préparation et à la vue de tous, dont des responsables employés pour nous surveiller ne me semblait pas franchement judicieux. Voilà pourquoi j’ai proposé à “Akuma” et “Misery” de nous retrouver aujourd’hui devant les dortoirs à 19 heures. Je dois avouer que je pensais que nous pourrions ainsi partir au réfectoire ensemble, mais le plus motivé a préféré que nous nous cherchions devant le réfectoire. Espérons qu’il sera simple de le distinguer puisque nous ne connaissons pas grand-chose les uns des autres.
Je n’ai pas trop le temps d’y penser.
Bon ! J’avoue, j’ai énormément dormi lors de cette journée, surtout pendant les cours. Depuis que je suis arrivé sur l’île, je profite du quotidien calme dans lequel je baigne pour me reposer comme jamais je ne l’ai fait durant ce dernier millénaire. Mes émotions ne sont pas au beau fixe, loin de là. J’ai même de très grosses préoccupations qui ne m’aident pas à calmer mes inquiétudes et angoisses. Mais j’ai un peu de temps. Mon maître est là pour m’aider et m’apprendre ce qu’il me manque, malgré son caractère un peu… particuliers. Le genre de personne à vous donner un somnifère le jour de vos retrouvailles sans vous expliquer la raison. Bref… Aujourd’hui, ce n’est pas lui qui me donne le plus de travail, si je peux appeler ça comme ça. Alors que j’étais prêt à rejoindre ma chambre pour me changer et me poser avant le rendez-vous, quelques élèves arrivent au comité de discipline avec un collègue à cause d’une bagarre. Cela m’agace, mais je prends mon mal en patience pour démêler le vrai du faux et, ainsi, donner les directives afin que les fautifs reçoivent leur juste punition. Mes centaines d’années d’expérience m’ont beaucoup aidé malgré la solitude qui a bercé mon voyage, malheureusement ce ne fut pas assez pour me permettre de passer par ma chambre.
Je descends rejoindre “Akuma” devant le réfectoire.
Je porte encore l’uniforme du collège avec le brassard rouge brodé de jaune doré au bras en passant par le lycée. J’ai de la chance que la salle du comité de discipline ouvre sur les deux côtés de l’académie. C’est pratique pour des cas comme celui-ci. Je ne sais pas pourquoi, mais je doute fortement que ces personnes avec qui j’ai parlé des mystères de l’île soient des collégiens. Et il semble que mon intuition ne m’ait pas fait défaut. En regardant autour de moi, je peux voir pas mal d’élèves pressés de se remplir la panse alors que je regarde autour de moi pour détecter toute personne semblant attendre quelqu’un. Il n’y en a pas tant que ça et celui qui me fait de l'œil, si je puis dire, est couvert de tatouage. N’ai-je pas lu quelque chose à ce propos la veille ? … Peu importe ! De toute façon, il semble être la personne que je cherche puisque tous les autres ont déjà trouvé leur connaissance ou se dirigent déjà vers le lieu salvateur de tous les affamés.
J’avance à grand pas vers celui que je pense être “Akuma”.
Je ne connais pas son prénom ou même son nom. Et je n’ai donné aucun indice me concernant parce que je me suis endormi comme une masse au beau milieu de notre conversation. Et, comme tous les matins, j’étais trop en retard pour vérifier mes messages. Pour autant, c’est sans la moindre hésitation ou timidité que je m’avance vers ma cible et, un grand sourire malicieux aux lèvres, je lui demande :
- Paré à l’exploration des mystères de l’île ?
Ce garçon est bien plus grand que moi alors que, à tous les coups, il est bien plus jeune comme 90% de la population des lieux. Mon égo souffre beaucoup de ce genre de comparaison, mais je ne peux pas changer les choses, alors autant garder mes réflexions pour moi. Il est brun et, surtout, il est tatoué. De partout ! A tous les coups je pourrais en trouver sur ses fesses s’il venait à me les montrer ! Dire qu’à mon époque ce genre de choses n’était pas courant…
Une fois que j’ai une réponse positive, d’une façon ou d’une autre, je passe aux présentations :
- Enchanté de te rencontrer. Je m’appelle Tetsuya. Tetsuya Baishô.
Presque impatiemment, j’attends qu’il se présente également avant de lui proposer d’entrer à notre tour dans le réfectoire afin que nous puissions nous remplir la panse. Ou que je le fasse en solitaire tout en discutant avec lui si jamais il ne lui est pas possible de manger pour de quelconques raisons.
Cela s’est décidé la veille, alors que je passais sur le réseau de l’académie. Bien que je fasse partie du comité de discipline, donc que je représente l’ordre en un sens, je suis horriblement curieux en ce qui concerne les mystères de cette île que j’ai ignoré pendant “longtemps”. Alors quand nous avons mis en avant certaines des curiosités inexpliquées dont elle regorge, je n’ai pas su m’empêcher de proposer de faire nos propres recherches. Par contre, se donner un point de rendez-vous pour ça sans préparation et à la vue de tous, dont des responsables employés pour nous surveiller ne me semblait pas franchement judicieux. Voilà pourquoi j’ai proposé à “Akuma” et “Misery” de nous retrouver aujourd’hui devant les dortoirs à 19 heures. Je dois avouer que je pensais que nous pourrions ainsi partir au réfectoire ensemble, mais le plus motivé a préféré que nous nous cherchions devant le réfectoire. Espérons qu’il sera simple de le distinguer puisque nous ne connaissons pas grand-chose les uns des autres.
Je n’ai pas trop le temps d’y penser.
Bon ! J’avoue, j’ai énormément dormi lors de cette journée, surtout pendant les cours. Depuis que je suis arrivé sur l’île, je profite du quotidien calme dans lequel je baigne pour me reposer comme jamais je ne l’ai fait durant ce dernier millénaire. Mes émotions ne sont pas au beau fixe, loin de là. J’ai même de très grosses préoccupations qui ne m’aident pas à calmer mes inquiétudes et angoisses. Mais j’ai un peu de temps. Mon maître est là pour m’aider et m’apprendre ce qu’il me manque, malgré son caractère un peu… particuliers. Le genre de personne à vous donner un somnifère le jour de vos retrouvailles sans vous expliquer la raison. Bref… Aujourd’hui, ce n’est pas lui qui me donne le plus de travail, si je peux appeler ça comme ça. Alors que j’étais prêt à rejoindre ma chambre pour me changer et me poser avant le rendez-vous, quelques élèves arrivent au comité de discipline avec un collègue à cause d’une bagarre. Cela m’agace, mais je prends mon mal en patience pour démêler le vrai du faux et, ainsi, donner les directives afin que les fautifs reçoivent leur juste punition. Mes centaines d’années d’expérience m’ont beaucoup aidé malgré la solitude qui a bercé mon voyage, malheureusement ce ne fut pas assez pour me permettre de passer par ma chambre.
Je descends rejoindre “Akuma” devant le réfectoire.
Je porte encore l’uniforme du collège avec le brassard rouge brodé de jaune doré au bras en passant par le lycée. J’ai de la chance que la salle du comité de discipline ouvre sur les deux côtés de l’académie. C’est pratique pour des cas comme celui-ci. Je ne sais pas pourquoi, mais je doute fortement que ces personnes avec qui j’ai parlé des mystères de l’île soient des collégiens. Et il semble que mon intuition ne m’ait pas fait défaut. En regardant autour de moi, je peux voir pas mal d’élèves pressés de se remplir la panse alors que je regarde autour de moi pour détecter toute personne semblant attendre quelqu’un. Il n’y en a pas tant que ça et celui qui me fait de l'œil, si je puis dire, est couvert de tatouage. N’ai-je pas lu quelque chose à ce propos la veille ? … Peu importe ! De toute façon, il semble être la personne que je cherche puisque tous les autres ont déjà trouvé leur connaissance ou se dirigent déjà vers le lieu salvateur de tous les affamés.
J’avance à grand pas vers celui que je pense être “Akuma”.
Je ne connais pas son prénom ou même son nom. Et je n’ai donné aucun indice me concernant parce que je me suis endormi comme une masse au beau milieu de notre conversation. Et, comme tous les matins, j’étais trop en retard pour vérifier mes messages. Pour autant, c’est sans la moindre hésitation ou timidité que je m’avance vers ma cible et, un grand sourire malicieux aux lèvres, je lui demande :
- Paré à l’exploration des mystères de l’île ?
Ce garçon est bien plus grand que moi alors que, à tous les coups, il est bien plus jeune comme 90% de la population des lieux. Mon égo souffre beaucoup de ce genre de comparaison, mais je ne peux pas changer les choses, alors autant garder mes réflexions pour moi. Il est brun et, surtout, il est tatoué. De partout ! A tous les coups je pourrais en trouver sur ses fesses s’il venait à me les montrer ! Dire qu’à mon époque ce genre de choses n’était pas courant…
Une fois que j’ai une réponse positive, d’une façon ou d’une autre, je passe aux présentations :
- Enchanté de te rencontrer. Je m’appelle Tetsuya. Tetsuya Baishô.
Presque impatiemment, j’attends qu’il se présente également avant de lui proposer d’entrer à notre tour dans le réfectoire afin que nous puissions nous remplir la panse. Ou que je le fasse en solitaire tout en discutant avec lui si jamais il ne lui est pas possible de manger pour de quelconques raisons.
幻滅
Mardi 27 avril 2021Naraku Baishô
Terminal C6, option Astronomie
Bonjour, mon nom de naissance est Naraku Baishô et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 Voici mes points : : 58
Désillusions
Soyez prêtes || Magoyond
Soyez prêtes || Magoyond
27/04/2021
J'avais vraiment hâte de le rencontrer ! Fume chan.. Je m'entendais si bien avec lui que j'étais très excité à l'idée de le rencontrer ! Bien que... Nous n'avions pas le droit de partir en extérieur et surtout de nuit. C'était encore plus palpitant tout ça ! Mais bon d'un côté j'espérais ne pas tomber sur un membre du personnel, depuis mille neuf cent vingt et un, c'est à dire l'ouverture, je n'avais jamais tenter une chose pareille ! Et je ne comptais donc pas me faire prendre la seule fois où je tentais ce genre de truc. Lisant mon petit livre d'astronomie je me posais la question de : comment était Fume- chan.. Plus grand que moi ? Se serait rare je pense mais pas non plus impossible. Brun ou blond ? Cheveux courts ou longs ? Enfin vous voyez quoi, le genre de questions qu'on se posait lorsqu'on voyait quelqu'un du net pour la première fois ! Du coup, pas vraiment possible de lire mon livre... Heureusement que je le connaissais par cœur. Enfin bref, levant mon nez quelques fois pour regarder qui viendrait en ma direction pour venir me parler et se présenter sous un prénom plutôt qu'un pseudo internet. Seulement voilà... Toutes les personnes se dirigeant vers moi venaient seulement parce que j'étais posté comme un pilier électrique à côté de la porte du réfectoire, alors forcément... Je soupire. Il faudra qu'il vienne de lui même et non pas que j'essaie de deviner qui il était. Et de toute façon je savais très bien qu'il me reconnaîtrait, après tout j'étais le seul fils de yakuza venu sur cette île, et accessoirement mort aussi mais bref... J'étais aussi le plus tatoué de l'académie alors bon... Ça m'étonnerait d'ailleurs qu'il ne m'ait jamais vu... Après tout lui ne m'avait pas donner de signe distinctif pour lui. Il devait donc passer inaperçu. Être parmi tous les autres mais aussi... Sera- t-il en uniforme ou pas ? Personnellement encore une fois je n'étais pas comme tous les élèves ici car la plupart étaient restés en tenue de l'académie, quant à moi.. Hé bien.. J'étais vêtu d'un jean's noir un peu large et d'un t-shirt manche longues avec celles -ci remontées jusqu'aux coudes de couleur bordeaux foncé.
Je regarde ma montre et constate qu'il est bientôt l'heure de cette fameuse rencontre. L'heure de connaître une personne de plus ici ! J'avais tellement hâte ! Dans moins de dix minutes, s'il était ponctuel comme je l'espérais il serait devant moi ! Putain c'était tellement cool ce genre de rencontre sérieux ! J'arrêtais enfin de lire mon bouquin et je le rangeais sans me presser dans mon sac où se trouvait seulement une lampe torche et un pull au cas où il ferait froid mais... Le froid et moi étions presque ami, je ne le sentais que très rarement. Peut être parce que j’étais un esprit après tout ? Bwof qu'importe, dans le fond je m'en fichais un peu. Fermant le zippe de mon sac, je relevais le nez de celui-ci et sursautais légèrement. Fume-chan était devant moi. Plus petit que moi, bien plus petit que moi pour un aîné mais je m'en fichais un peu. Je lui fis un grand sourire et lui répondis avec joie.
Il se présenta en suite sous le nom de Testuya.. Tetsuya Bai.. Baishô? Il est sérieux là ? On est peut être de la même famille alors ? Je clignais des yeux plusieurs fois et pouffais de rire mais non pas pour me moquer de Fume chan.
Je retiens la porte du réfectoire qu'un élève sortant de celui ci a ouverte et fais un signe à Fume-chan pour qu'il passe avant moi.
Je pénétrais dans la salle à sa suite et nous allons choisir au comptoir de quoi manger. Manger? Moi? Pourquoi? Peut être pour ne pas éveiller les soupçons? Oh et puis quoi! J'étais certains qu'il ne savaient pass pour les esprits, quoi que.. On en avait parlé sur le réseau...
Je plantais ma fourchette dans un morceau de viande, cuite bleue. Je l'avais toujours mangé ainsi et bien que le goût depuis que j'étais devenu un kanashibari avait le gout de cendre, j'aimais cette sensation de mastication.
J'avais vraiment hâte de le rencontrer ! Fume chan.. Je m'entendais si bien avec lui que j'étais très excité à l'idée de le rencontrer ! Bien que... Nous n'avions pas le droit de partir en extérieur et surtout de nuit. C'était encore plus palpitant tout ça ! Mais bon d'un côté j'espérais ne pas tomber sur un membre du personnel, depuis mille neuf cent vingt et un, c'est à dire l'ouverture, je n'avais jamais tenter une chose pareille ! Et je ne comptais donc pas me faire prendre la seule fois où je tentais ce genre de truc. Lisant mon petit livre d'astronomie je me posais la question de : comment était Fume- chan.. Plus grand que moi ? Se serait rare je pense mais pas non plus impossible. Brun ou blond ? Cheveux courts ou longs ? Enfin vous voyez quoi, le genre de questions qu'on se posait lorsqu'on voyait quelqu'un du net pour la première fois ! Du coup, pas vraiment possible de lire mon livre... Heureusement que je le connaissais par cœur. Enfin bref, levant mon nez quelques fois pour regarder qui viendrait en ma direction pour venir me parler et se présenter sous un prénom plutôt qu'un pseudo internet. Seulement voilà... Toutes les personnes se dirigeant vers moi venaient seulement parce que j'étais posté comme un pilier électrique à côté de la porte du réfectoire, alors forcément... Je soupire. Il faudra qu'il vienne de lui même et non pas que j'essaie de deviner qui il était. Et de toute façon je savais très bien qu'il me reconnaîtrait, après tout j'étais le seul fils de yakuza venu sur cette île, et accessoirement mort aussi mais bref... J'étais aussi le plus tatoué de l'académie alors bon... Ça m'étonnerait d'ailleurs qu'il ne m'ait jamais vu... Après tout lui ne m'avait pas donner de signe distinctif pour lui. Il devait donc passer inaperçu. Être parmi tous les autres mais aussi... Sera- t-il en uniforme ou pas ? Personnellement encore une fois je n'étais pas comme tous les élèves ici car la plupart étaient restés en tenue de l'académie, quant à moi.. Hé bien.. J'étais vêtu d'un jean's noir un peu large et d'un t-shirt manche longues avec celles -ci remontées jusqu'aux coudes de couleur bordeaux foncé.
Je regarde ma montre et constate qu'il est bientôt l'heure de cette fameuse rencontre. L'heure de connaître une personne de plus ici ! J'avais tellement hâte ! Dans moins de dix minutes, s'il était ponctuel comme je l'espérais il serait devant moi ! Putain c'était tellement cool ce genre de rencontre sérieux ! J'arrêtais enfin de lire mon bouquin et je le rangeais sans me presser dans mon sac où se trouvait seulement une lampe torche et un pull au cas où il ferait froid mais... Le froid et moi étions presque ami, je ne le sentais que très rarement. Peut être parce que j’étais un esprit après tout ? Bwof qu'importe, dans le fond je m'en fichais un peu. Fermant le zippe de mon sac, je relevais le nez de celui-ci et sursautais légèrement. Fume-chan était devant moi. Plus petit que moi, bien plus petit que moi pour un aîné mais je m'en fichais un peu. Je lui fis un grand sourire et lui répondis avec joie.
«Je n'attendais que ça depuis le rendez vous Fume- chan !»
Il se présenta en suite sous le nom de Testuya.. Tetsuya Bai.. Baishô? Il est sérieux là ? On est peut être de la même famille alors ? Je clignais des yeux plusieurs fois et pouffais de rire mais non pas pour me moquer de Fume chan.
«Hé bien.. Si tu es réellement l'un de mes aînés, ce que je veux bien croire vu les mystères de cette île nous venons de la même famille ! Je m'appelle Naraku... Naraku Baishô, je suis encore plus content de te rencontrer du coup»
Je retiens la porte du réfectoire qu'un élève sortant de celui ci a ouverte et fais un signe à Fume-chan pour qu'il passe avant moi.
«Je t'en prie...»
Je pénétrais dans la salle à sa suite et nous allons choisir au comptoir de quoi manger. Manger? Moi? Pourquoi? Peut être pour ne pas éveiller les soupçons? Oh et puis quoi! J'étais certains qu'il ne savaient pass pour les esprits, quoi que.. On en avait parlé sur le réseau...
«Bon ap.... Bon comment on s'y prend pour ce soir ? Un plan de déjà fait ? Au fait tu préfères ton surnom du réseau ou Tetsuya.. Tetsu.. ? »
Je plantais ma fourchette dans un morceau de viande, cuite bleue. Je l'avais toujours mangé ainsi et bien que le goût depuis que j'étais devenu un kanashibari avait le gout de cendre, j'aimais cette sensation de mastication.
Tetsuya Baishô
Collégien, Héritier de Abe no Seimei
Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.
Mon humeur ? C'est : : un secret !!
Voici mes points : : 161
Mon humeur ? C'est : : un secret !!
Voici mes points : : 161
La politesse est très importante pour moi.
Je ne demande pas à tout le monde de faire attention à avoir les mêmes manies que moi étant donné que je suis conscient que beaucoup des personnes présentes sur l’île ne sont pas japonaises. Néanmoins, face à une personne de la même ethnie que moi, je suis souvent un peu plus tatillon. Il me semble normal que les règles soient suivies par les personnes censées les connaître. Et je suis encore plus intransigeant par rapport à ma propre personne. Voilà pourquoi, après cette petite “blague” pour savoir si je suis face à la bonne personne, je me présente comme je le fais depuis plus de mille ans. C’est la moindre des choses.
La réaction de mon interlocuteur me surprend.
Je ne suis pas sûr de ce qu’il peut ressentir. Je dirais que j’hésite entre la surprise et l’incompréhension. Mais comme je ne le connais pas bien, je ne saurais dire à quoi correspondent ses clignements des yeux alors qu’il me regarde. Franchement, il me donne l’impression d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas, comme si j’avais inventé mon nom. Ce n’est pas le cas, bien entendu. Et le voir se retenir de rire ne m’aide pas plus à comprendre. Je prends sur moi, bien que j’ai perdu mon sourire pour me concentrer sur cet enchaînement de réactions auxquelles je fais face. Avec cela, j’essaie de me convaincre qu’il n’est pas japonais, donc que je n’ai aucune raison de lui en vouloir puisque les différences de culture peuvent mener à ce genre d’incompréhensions.
Je suis sans voix.
Sa manière de penser m’échappe complètement. Même après qu’il se soit présenté, je ne suis pas certain d’être parvenu à le suivre. Par exemple, je ne comprends pas comment il en est venu à penser que je suis son aîné. Certes, c’est sans aucun doute vrai, mais je ne me rappelle pas lui avoir avoué mon âge. Sans compter que, physiquement parlant, je semble être bien plus jeune que lui. Je ressens donc deux émotions principales dans cette situation : la confusion et la méfiance. La seconde me fait d’ailleurs froncer les sourcils le temps d’un instant, démontrant que je suis sur la défensive. J’ai rencontré pas mal de monde dans ma vie et, bien souvent, ceux qui en savaient plus qu’ils ne le devraient sur moi étaient bien souvent des ennemis. Autant dire que je préfèrerais éviter de faire des vagues dans l’académie de mon meilleur ami. Je me force donc à garder toutes mes pensées pour moi et lui offre un sourire un peu tendu sans lui répondre autrement.
J’entre dans le réfectoire.
Je ne me suis pas fait prier quand il m’a tenu la porte et m’a offert de passer avant lui. Vu l’heure qu’il est, je ne suis pas surpris de trouver beaucoup d’élèves installés et tout autant en train de remplir leur plateau. Je m’empare moi-même de cet objet bien pratique et me dirige vers le comptoir pour regarder les plats proposés. Ceux-ci sont toujours aussi variés que bon, alors j’ai le plaisir de me faire servir une assiette d’Okonomiyaki avant de me diriger vers une table qui semble être comme mise à l’écart. Sans doute une illusion optique, mais peu importe. Je préfère avoir la sensation d’être tranquille pour manger.
- Itadakimasu.
Telle est ma réponse, en y mettant les formes, à son “Bon appétit” une fois que nous sommes tous deux installés. La formule n’est pas la même, tant dans la manière de le dire que dans la signification de ces paroles. J’en viens à me demander si ce garçon n’a pas été adopté après la mort de ses parents et que c’est pour cela qu’il a aussi peu de manières japonaises. A moins qu’il n’ait vécu dans un autre pays pendant longtemps, ce dont je doute sans vraiment savoir pourquoi.
Je manque de m’étouffer avec mon plat.
J’étais en train d’avaler ma première bouchée quand j’ai cru entendre une énormité. Une fois calmé, je regarde Baishô-san en haussant un sourcil. Je ne suis pas certain de la manière dont je devrais réagir. Il commence à m’agacer, bien que cela ne soit pas de la même manière que mon maître pourrait le faire. Mais monter sur mes grands chevaux ne résoudra absolument aucun problème. Je prends donc une grande inspiration avant de tenter de résoudre le premier problème que j’ai noté depuis que je suis face à lui :
- Qu’est-ce qui te fait croire que je suis ton aîné ? De ce que je peux constater, tu dois être plus vieux que moi, non ?
Je suis un mauvais menteur. Alors il m’est impossible de nier qu’il ait raison. Voilà pourquoi je préfère grandement connaître ce que j’espère être le fond de sa pensée. Puis, sans y répondre, adoptant seulement un court silence pour accueillir ses explications, je passe au second sujet :
- Cela dit, il est hors de question que je parte en expédition ce soir. Il est bien trop tard pour ça et, de ce que j’ai pu entendre, l’île n’est pas si petite que ça. Je préfère encore qu’on fasse des recherches avant toute chose. Si on se dépêche de manger, on pourra y rester environ une heure et emprunter des livres qui parlent de l’île. De préférence, j’aimerais trouver des archives, voire une carte. Je demanderais bien à Arakan, mais j’ai peur qu’il essaie de m’arrêter si je le fais…
Je ne m’attends pas vraiment à ce que la personne en face de moi soit de mon avis. Il a l’air bien trop impatient pour vouloir s’attarder dans ce genre de pratique. Quoique… peut-être pourrais-je faire face à une bonne surprise puisqu’il me semble qu’il lisait peu avant que j’arrive face à lui.
幻滅
Mardi 27 avril 2021Naraku Baishô
Terminal C6, option Astronomie
Bonjour, mon nom de naissance est Naraku Baishô et j'ai écrit : 12 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 20/10/2021 Voici mes points : : 58
Désillusions
Ussewa (cover) || TAKU
Ussewa (cover) || TAKU
27/04/2021
Après lui avoir tenu la porte je constate qu'il est vraiment bien plus petit que moi. Dans le fond cela m'importe peu mais lorsqu'il a parlé d'être un aîné sur le réseau j'ai eu l'impression qu'il disait vrai alors je me taisais et faisais comme si de rien n'était. Peut être finirait-il par me dire son âge ? Il est un collégien d'apparence... Mais... Tout est tellement farfelu sur cette île qu'il pourrait être n'importe qui... Enfin.. Sauf un esprit, je l'aurais senti, enfin je crois ? En temps que Kanashibari... Je réfléchis bien trop
Allant au comptoir je demande de la viande et du riz au kimshi . Je crois que j'aimais bien ce plat étant plus jeune ? Bien évidemment ce n'était plus avec la meilleure viande que je prenais bien que les repas ici était digne des meilleurs cuisines du mondes entier.. Non ? C'est ce qu'on m'avait dit un jour en tout cas. Pour ma part je ne savais pas étant donné que j'étais piégé sur cette île à cause d'un débile qui m'avait ouvert la gorge. Je secoue la tête lentement et me dirige vers une table à l'abri. Après avoir failli s'étouffer il m'expliqua que je paraissais plus âgé en âge et plus grand que lui mais... Il m'a totalement paru plus vieux que ça sur le réseau alors le voir en vrai avec une apparence de... Je ne dirai pas d'enfant mais plutôt d'adolescent plus jeune que moi me fait assez bizarre.
« Itadakimasu » ce mot me paraît même insolite de l'entendre le dire par Fume-chan. Allez savoir pourquoi ? Il a tout de même l’impression d'être japonais mais ça me titille. Enfin tout ça pour dire que j'ai totalement perdu mes manières. Il doit me prendre pour un impoli. Ah oui.. Ça c'est certain. Je finis de mastiquer mon morceau de viande en silence et sans manger la bouche ouverte, ça je ne l'avais pas oublié au moins ! Il semble s'étouffer
Bon ok.. J'y suis peut être allé un peu vite en besogne à première vue étant donné qu'il manque de s'étouffer et de recracher son repas sur ma tronche, ce que, bien évidemment je ne veux pas. Et je ne compte pas me rendre translucide pour échapper à son écart de conduite. Je pense que... Non je ne peux pas penser à une pareille chose. Ce serait atroce de savoir que je suis un esprit... C'est une chose plutôt personnelle non ? Et puis on est jamais à l'abri de l'un de ces chasseurs sans foi ni loi juste là pour nous emprisonner. Je pique ma fourchette dans un morceau de chou au kimshi avant de le mettre dans ma bouche. Mon Dieu qu'est ce que j'aimerais sentir l'effet de l'épice dans ma bouche, cette chaleur délicieusement piquante.. Bref mâchant en écoutant Fume chan je me rends compte que effectivement peut être que j'ai déduis trop vite qu'il était l'un de mes aïeul.
À quoi déjà ?
Comment lui expliquer que si ce n'était pas lui l'esprit plus vieux c'est moi avec mes... Hm... Je ne sais plus combien de temps à présent. Quand suis-je arrivé sur cette île au juste ? Je crois que c'était l'année de mes quinze ans ? Oui j'en suis persuadé puisque je suis mort deux ans plus tard. Oula ! Ça fait déjà cent quatre ans ? Putain je me fais vraiment vieux en fait... Et en plus de ça je devais rester sur cette île à cause de ce yakuza qui m'avait retrouvé et tué... Enfin bref Fume chan reprit la parole pour expliquer qu'il n'était pas partant pour explorer l'île dès ce soir. Zut ! Nous avions dû mal nous comprendre. Je reposais ma fourchette et bu un peu d'eau. J'acquiesce ensuite lorsqu'il dit qu'il faudrait faire des recherches. Il a sûrement raison
Je dois avouer que pour moi qui ne suis pas étourdi et qui suis sur mes gardes en temps normal je me suis planté sur toute la ligne et ai agis comme un imbécile. Je suis sûr qu'il doit penser ça de moi et ça m'ennuie, enfin non, ça m'emmerde carrément. Enfin bref je me reprends en essuyant la goutte d'eau qui perle au coin de ma lèvre avec ma serviette.
Après lui avoir tenu la porte je constate qu'il est vraiment bien plus petit que moi. Dans le fond cela m'importe peu mais lorsqu'il a parlé d'être un aîné sur le réseau j'ai eu l'impression qu'il disait vrai alors je me taisais et faisais comme si de rien n'était. Peut être finirait-il par me dire son âge ? Il est un collégien d'apparence... Mais... Tout est tellement farfelu sur cette île qu'il pourrait être n'importe qui... Enfin.. Sauf un esprit, je l'aurais senti, enfin je crois ? En temps que Kanashibari... Je réfléchis bien trop
Allant au comptoir je demande de la viande et du riz au kimshi . Je crois que j'aimais bien ce plat étant plus jeune ? Bien évidemment ce n'était plus avec la meilleure viande que je prenais bien que les repas ici était digne des meilleurs cuisines du mondes entier.. Non ? C'est ce qu'on m'avait dit un jour en tout cas. Pour ma part je ne savais pas étant donné que j'étais piégé sur cette île à cause d'un débile qui m'avait ouvert la gorge. Je secoue la tête lentement et me dirige vers une table à l'abri. Après avoir failli s'étouffer il m'expliqua que je paraissais plus âgé en âge et plus grand que lui mais... Il m'a totalement paru plus vieux que ça sur le réseau alors le voir en vrai avec une apparence de... Je ne dirai pas d'enfant mais plutôt d'adolescent plus jeune que moi me fait assez bizarre.
« Itadakimasu » ce mot me paraît même insolite de l'entendre le dire par Fume-chan. Allez savoir pourquoi ? Il a tout de même l’impression d'être japonais mais ça me titille. Enfin tout ça pour dire que j'ai totalement perdu mes manières. Il doit me prendre pour un impoli. Ah oui.. Ça c'est certain. Je finis de mastiquer mon morceau de viande en silence et sans manger la bouche ouverte, ça je ne l'avais pas oublié au moins ! Il semble s'étouffer
«Désolé j'ai un peu perdu mes manières à force de côtoyer des gens sans politesse aucune.»
Bon ok.. J'y suis peut être allé un peu vite en besogne à première vue étant donné qu'il manque de s'étouffer et de recracher son repas sur ma tronche, ce que, bien évidemment je ne veux pas. Et je ne compte pas me rendre translucide pour échapper à son écart de conduite. Je pense que... Non je ne peux pas penser à une pareille chose. Ce serait atroce de savoir que je suis un esprit... C'est une chose plutôt personnelle non ? Et puis on est jamais à l'abri de l'un de ces chasseurs sans foi ni loi juste là pour nous emprisonner. Je pique ma fourchette dans un morceau de chou au kimshi avant de le mettre dans ma bouche. Mon Dieu qu'est ce que j'aimerais sentir l'effet de l'épice dans ma bouche, cette chaleur délicieusement piquante.. Bref mâchant en écoutant Fume chan je me rends compte que effectivement peut être que j'ai déduis trop vite qu'il était l'un de mes aïeul.
«Au temps pour moi Baishô san c'est juste que j'ai la fâcheuse tendance à....»
À quoi déjà ?
«Être assez intuitif et mes intuitions sont rarement fausse mais qui sait... Peut être sommes nous tout de même de la même famille, d'une façon plus ou moins éloignée...»
Comment lui expliquer que si ce n'était pas lui l'esprit plus vieux c'est moi avec mes... Hm... Je ne sais plus combien de temps à présent. Quand suis-je arrivé sur cette île au juste ? Je crois que c'était l'année de mes quinze ans ? Oui j'en suis persuadé puisque je suis mort deux ans plus tard. Oula ! Ça fait déjà cent quatre ans ? Putain je me fais vraiment vieux en fait... Et en plus de ça je devais rester sur cette île à cause de ce yakuza qui m'avait retrouvé et tué... Enfin bref Fume chan reprit la parole pour expliquer qu'il n'était pas partant pour explorer l'île dès ce soir. Zut ! Nous avions dû mal nous comprendre. Je reposais ma fourchette et bu un peu d'eau. J'acquiesce ensuite lorsqu'il dit qu'il faudrait faire des recherches. Il a sûrement raison
«Hé bien dommage... Moi qui avais prévu ma lampe, surtout que la lune et pleine et haute.. Il y aura une bonne visibilité... Mais qu'importe, tu as sûrement raison. Pour m'être souvent balader le long de la plage c'est vrai que l'île est immense. Et je pense que passer par les archives de la bibliothèque serait effectivement une bonne idée en effet. »
Je dois avouer que pour moi qui ne suis pas étourdi et qui suis sur mes gardes en temps normal je me suis planté sur toute la ligne et ai agis comme un imbécile. Je suis sûr qu'il doit penser ça de moi et ça m'ennuie, enfin non, ça m'emmerde carrément. Enfin bref je me reprends en essuyant la goutte d'eau qui perle au coin de ma lèvre avec ma serviette.
«Excuse moi je ne suis pas ainsi habituellement»
Tetsuya Baishô
Collégien, Héritier de Abe no Seimei
Bonjour, mon nom de naissance est Tetsuya Baishô et j'ai écrit : 86 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : la chambre n°1 des dortoirs et je suis : président du conseil de discipline en plus de prendre des cours de 6ème.
Mon humeur ? C'est : : un secret !!
Voici mes points : : 161
Mon humeur ? C'est : : un secret !!
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J’entends Baishô-san s’excuser une fois sa bouchée avalée.
Il faut croire que je n’ai eu aucun reproche à lui faire. Je ne suis pas certain de la raison, mais il semble qu’il ait compris son erreur, le manque de politesse dont il faut preuve. Du moins, à mes yeux. Si cet énergumène est bien de ma famille, il m’est difficile de laisser passer de tels écarts. Mais ce qui est encore plus difficile pour moi c’est de le voir rejeter la faute sur les autres. Quelles sont donc ces manières ? C’est avec ce genre de personne que je comptais m’aventurer vers l’inconnu ? Cela me semble de moins en moins possible à mesure que je l’écoute. J’aimerais lui laisser à nouveau le bénéfice du doute mais… c’est compliqué.
Je manque de m’étouffer.
Ses questions concernant l’expédition et la manière dont il souhaite m’appeler m’ont assez surpris pour que j’en arrive là. Une fois plus calme, je pose mes baguettes sur le rebord de mon assiette et lui pose une des premières questions qui me taraude : comment en est-il venu à penser que je suis son aîné. A mes yeux, il est important que je le sache afin que je ne fasse pas les mêmes erreurs qui pourraient me nuire avec quelqu’un de plus intrusif et nocif que Baishô-san. Malheureusement, force est de constater que mes paroles sont prises comme un reproche. Pour quelle raison ? Était-ce mon intonation ? Ou bien mes mots qui ont été mal interprétés ? Si seulement il pouvait me le dire. Mais à la place, il s’excuse en prétendant n’avoir pratiquement jamais tort en insistant un peu trop à mon goût sur la possibilité qu’on soit de la même famille. Certes, nous avons le même nom de famille, mais je sais d’expérience que nous ne sommes pas les seuls. D’autres personnes portent ce nom et qui sait s’ils font partie de ma famille ou non. Je ne suis pas d’humeur à chercher ce genre d’information sachant que cela fait des centaines d’années que j’ai disparu de leur vie à tous. J’ai envie de lui dire ce que je pense, que je ne veux pas continuer à converser s’il remet ce sujet sur le tapis. Mais il vaut mieux que je me taise et me concentre sur le sujet qui nous a amenés ici à la base.
Je me permets de le reprendre.
Je lui donne toutes les raisons qui expliquent pourquoi je ne compte pas commencer l’exploration ce soir, ainsi que ce qui serait préférable de faire selon moi. Je suis déjà rassuré qu’il ne réfute pas mes paroles, sans quoi il l’aurait fait seule, cette découverte de l’île. Par contre, je ne comprends pas comment il en est venu à penser que c’était une bonne idée de partir de nuit. La lune a beau être pleine ce soir, s’il sait que l’île est grande, je ne comprends pas comment il veut qu’on soit de retour le lendemain matin pour les cours en explorant le reste. En y réfléchissant, je me demande s’il ne serait pas un esprit. Je veux dire, il ne se soucie pas de ce qu’il pourrait arriver pendant l’expédition en partant de nuit, le fait qu’il ait insisté sur le fait que je puisse être un membre de sa famille de près ou de loin et, surtout, son énergie. Je peux me tromper parce que nous ne sommes pas seuls dans le réfectoire et que ce ne serait pas le seul, mais je me pose la question. Enfin… Ce n’est pas ce qui va nous avancer non plus…
Je recommence à manger en cachant un soupir silencieux.
Je ne sais pas quoi faire ou quoi dire à cette personne. Habituellement je suis plus patient que ça, mais j’ai de moins en moins envie de rester avec lui pour la simple raison que je ne me vois pas l’écouter encore plus longtemps s’excuser. Je l’appréciais plutôt sur le chat de l’école mais, actuellement, il n’est que moyennement vivable. En passant sur son manque de manière en tant que japonais, puisque je peux admettre qu’il ait potentiellement copié les habitudes des occidentaux, je le trouve lourd. Même s’il prétend ne pas être ainsi habituellement et qu’il s’en excuse, ce n’est que très peu vivable pour moi qui voyait cette soirée moins… irritante. Calmement, ma bouchée terminée, je le regarde et lui propose calmement, sans laisser paraître ma frustration :
- Si vous n’êtes pas ainsi habituellement, Baishô-san, que diriez-vous que nous reportions notre investigation un jour où vous serez plus vous-même ? Je pense que cela sera bien plus agréable pour nous deux.
Cela dit, je ne compte pas non plus m’en aller sans avoir terminé mon repas. Je reprends donc mes baguettes et apprécie pleinement mon plat. Je garde une oreille attentive à ce que compte décider mon interlocuteur afin de ne pas l’ignorer ouvertement. Cela n’est point mon but.
幻滅
Mardi 27 avril 2021Contenu sponsorisé
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