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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    Nobody's listening [Lieën]

    Terminal C8, option Art
    Nathaniel Himato
    Nathaniel Himato
    Terminal C8, option Art
    Bonjour, mon nom de naissance est Nathaniel Himato et j'ai écrit : 27 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 05/10/2021 Mon humeur ? C'est : : apeuré

    Voici mes points : : 92
     05 mai 2021

    Feat Liëen
    Easier to run || Linkin park

    Aujourd'hui n'est pas un bon jour du tout.. Pas du tout ! C'est le contraire total surtout après ce que j'ai fais hier... Me faire du mal est monnaie courante et les membres du personnel, ou du moins le directeur et le médecin de l'académie sont au courant de cela. Il faut donc que je cache mes bras malgré le beau temps. Je n'aime pas montrer mes bras.. Ni même le reste de mon corps, il y a trop de marques. J'ai envie de pleurer en pensant à ça, pourtant cela me donne encore plus envie de me faire du mal.. C'est si tentant ! Mais je ne dois pas, sinon je vais me faire gronder.. Enfin je ne sais pas, j'oublie toujours comment se passent nos séances d'un mois à l'autre. À croire que je ne veux pas me faire soigner ? Je ne sais pas, je trouve juste que... ça sert à rien parce que je sers à rien voilà... C'est tout, il n'y a pas à chercher plus loin. Quel idiot je fais, mon Dieu je n'ai pas envie d'y aller ! Je me lève après ma nuit sans sommeil, m'étant demandé si le professeur d'hier m'a dénoncé au médecin ou au directeur. Je n'espère pas ! Il avait l'air gentil alors... Je pouvais peut être lui faire confiance, non ? Je ne sais pas je me suis beaucoup trompé sur les gens, pourquoi ça changerait ? J'ai cru me faire des amis alors qu'au final il ne voulait que se servir de moi...  Je ne dois plus croire en personne et pourtant, pourtant je continue de faire cela. Comme si... J'étais maso ? Même psychologiquement ? Était-ce à cause de ma maladie ? Je n'en savais trop rien, peut être après tout ? Je n'ai pas envie de me poser de question.. Ça me fait bien trop mal à la tête aujourd'hui. J'ai envie de me taper le crâne contre les murs mais ça va passer, ça passe toujours ce genre de chose avec moi. C'est juste que je n'ai pas assez dormi voilà tout... finissant de m'habiller je vais devant le miroir et soupire, l'uniforme est devenu encore plus grand que la dernière fois. Ce qui veut-dire que j'ai encore maigri. Il est vrai que je n'ai pas faim en ce moment, je ne sais pas trop pourquoi, ça dépend des périodes. Il y en avait avec et d'autres sans. J'étais dans la partie « sans » c'est tout. Je me détourne du miroir toujours en soupirant, je n'osais même pas regarder mon propre reflet pour ne pas voir cette cicatrice qui barrait mon visage sur toute la largeur de celui-ci.

    Je regarde ma montre. Il faut que je parte pour aller au réfectoire. Je n'ai pas envie de manger mais je n'ai pas envie de faire un malaise à cause ça. Étant donné que je suis debout depuis bien longtemps je me retrouve à partir plus tôt de la chambre et donc d'arriver tôt, très tôt devant le réfectoire . J'y pénètre tranquillement et prends un croissant ainsi qu'un jus de fruits. Prenant mon temps pour manger je vois les autres élèves commencer à arriver dans la salle. Je dois partir.. Je dois fuir... Ils vont se moquer de moi ! Quelqu'un s’assoit à côté de moi et je retiens un sursaut pour ne pas qu'il rigole avec ses amis. C'est sûrement ça qu'il s'est mis à côté de moi, pour les faire rire ! Je baisse les yeux et prends mon plateau pour ranger tout ce qu'il y a à ranger. Sortant en vitesse du réfectoire je me rends compte que j'y étais allé au bon moment ! Je sors en vitesse de l'académie et vais me fumer une cigarette en vitesse. Je suis stressé comme avant tous es cours de la matinée. À midi je serai stressé comme à tous les midi et ainsi de suite. Je devrais m'y faire mais... Non.. ça fait toujours autant souffrir cette routine. Elle me tue pour être honnête, un peu plus chaque jour... Je me retiens d'éteindre la cigarette sur ma main et l'écrase à terre avec force, ce qui ne me ressemble pas du tout habituellement. J'en ai assez c'est tout... Mais à présent il est l'heure de faire le bon élève. Je dois me rendre en cours et je me dépêche un peu pour être dans les premiers arrivés. Cela me vaut aussi des moqueries de la part des autres. Ils me blessent tellement que parfois j'ai l'impression que ce que je m'inflige n'est rien comparé à ce que me font les autres élèves. Je ne suis qu'un idiot ! Je suis plus imposant, je pourrais très bien me rebeller mais... C'est plus fort que moi... Je suis un nul ! Je veux juste qu'on m'oublie... C'est tout... Les cours passent, certains avec des remontrances de la part de mes profs car je dessine. Je ne comprends pas... J'ai des bonnes notes et je ne perturbe pas le cours. Je suis juste dans ma bulle.. Est-ci grave que ça ? Au final personne ne me comprend.. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de me faire du mal mais... J'ai rendez vous avec le médecin... Je vais donc en direction de son cabinet et  y arrive sans trop de problèmes. Cependant, dû au stress je me suis gratter les croûtes encore fraîches des marques d'hier. Ça fait mal... Je n'ai rien pour ne pas que le sang se colle à ma chemise... Je cherche dans mon sac et trouve un mouchoir, ça fera l'affaire non ? Je finis par toquer à la porte et ouvre légèrement la porte en regardant mes pieds..

    - Je.. Je peux?



    Médecin et psychologue du Lycée
    S. Liëen Suüøniemison
    S. Liëen Suüøniemison
    Médecin et psychologue du Lycée
    Bonjour, mon nom de naissance est S. Liëen Suüøniemison et j'ai écrit : 14 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 04/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'infirmerie et je suis : Médecin

    Mon humeur ? C'est : : liëenesque

    Voici mes points : : 35

    ft. @Yumiko Okamoto, le mercredi 05 mai 2021

    « I’m tired of being victim of hate, oh, for God’s sake, set me free. Am I invisible ‘cause you ignore me ? I’m tired of being victim of shame, they’re throwing me in class with a bad name ; everybody’s gone bad. » - They don’t really care about us, Michael Jackson

    1032 mots

    Release me and, oh please, set me free

    - « C’est un cas de force majeure, monsieur, il faut me croire !
    - Oui, oui. »


    Une conversation on-ne-peut-plus normale avec cette étudiante clamant que ses règles l’amenaient au bord de l’évanouissement mais qui hurlait comme un taureau en plein coït et se débattait comme un minotaure enragé. Le jour où tu feras au moins semblant d’être crédible... Comme à chaque fois qu’elle essayait de sécher les cours à l’infirmerie et que, ô disgrâce ô désespoir, Liëen l’amenait, comme maintenant, avec la plus grande délicatesse vers la porte. Lorsqu’il la lâcha, il bâilla longuement en lui fermant la porte au nez. Bam. En lui fermant littéralement la porte au nez, qu’il verrouilla pendant qu’elle s’escrimait dessus en pestant avant de se résigner à aller en cours en ronchonnant que les maths étaient l’engeance de Satan. Si elle y mettait si peu de volonté... Il soupira, attendit cinq minutes de plus avant de déverrouiller la porte et de l’ouvrir, la nettoyer sans se soucier outre mesure de la légère trace de sang. Il la prévenait à chaque fois et, à chaque fois, elle ne le croyait pas. Il voulait bien être un médecin mais s’ils faisaient exprès de se blesser, c’était... toujours de son ressort professionnel. Ce pourquoi, accroché à sa porte, il y avait le nécessaire contre les saignements de nez et une poche contenant des protections menstruelles. En cinq ans et des croûtons, il avait largement eu le temps d’être rôdé à leurs imbécillités. En particulier celles de cette désormais lycéenne.

    Il soupira, sans perdre une once de sa sérénité, sa quiétude et sa tranquillité naturelles, et revint à son bureau pour se lancer un mug de café. Le bruit de la machine parsema des lignes jaunes, semblables à du papier ancien et poussiéreux, et des petites tâches d’un blanc transparent, glacé, donnant l’impression que du verre apparaissait dans les airs. Il se pinça l’arête du nez en fermant les paupières, soupira à nouveau – plus longuement – avant de prendre son mug de café et de s’asseoir en prenant une gorgée. It’s paperasse time, folks. Il avait une pile à mater, une salle à ranger et... il prit les trois premières feuilles... trois inventaires à vérifier. Il était à deux doigts de tout laisser tomber et se lancer dans l’élevage de ronflexs. Avec des gestes toujours aussi doux et paisibles ainsi qu’une expression d’une sérénité inébranlable et impénétrables malgré sa paresse et son attitude clairement blasée, il était pourtant déjà en train de dresser ses trois inventaires ainsi que trois listes de ce qu’il lui manquait – ou ce qui allait très prochainement lui manquer. Cela fait, il s’affala dans son siège et but une deuxième gorgée de café – froid mais qu’importe – et poursuivit ainsi l’extinction de paperasse indésirable. Il en était au dernier papelard quand quelqu’un toqua à la porte. Liëen jeta un rapide coup d’oeil à son planning, 18:00, Nathaniel Himato, et termina son mug d’une traite avant de le ranger sur la machine à café. Enfin, au socle prévu pour son prochain mug de café, chaud avec un peu de chance. Beaucoup de chance. Bref. Il entendit la porte s’ouvrir et lança un regard agacé mais toujours serein à cette dernière, bien que son regard fût caché par l’étagère de livres entre lui et ladite porte. Ça leur rompait le frein d'attendre que notre Islandais vînt leur ouvrir en personne ou ils faisaient tous un concours du plus en avance aujourd'hui ? Mais sérieusement... Il grogna inaudiblement. Quatrième rendez-vous de la journée, tous étaient arrivés en avance. Il était 17:55, là, pas 18:00. Merde. Il expira longuement et imperceptiblement en se massant l’arête du nez, tandis qu’une voix se fit entendre.

    - « Je... Je peux ?
    - Bonsoir, Himato-san. Naturellement, entrez. »


    Quoi ? Lui, hypocrite ? Que nenni, il était professionnel. Voyons, voyons... Même si ça le blasait qu’ils s’acharnassent à ne pas le laisser exterminer sa paperasse, au moins ils n’étaient pas en retard et, tant qu’à être là en avance autant ne pas rester plantés comme des radis et attendre vainement. Il termina cependant le ridicule papelard, le classa et le rangea avec le reste en moins d’une minute, puis sortit le dossier de Nathaniel, son carnet, son bloc-notes et sa trousse, et alla s’installer dans le petit salon ( contenant une table basse, deux poufs face à face et deux fauteuils confortables face à face ) ; c’était à cet endroit qu’il faisait ses consultations psy-... Sans se formaliser de l’odeur charriée par l’air, ni de ce que ses ambres ont confirmé, il finit son trajet, posa ses affaires sur la table basse et alla prendre une trousse de premiers secours. À première vue, et bien qu’il ne s’était ni attardé dessus ni avait fait mine de les voir, les blessures ne semblait pas si graves. Toujours aussi paisible, serein, aussi apaisant qu’apaisé, Liëen poursuivit d’un carillon clair, souple et léger :

    - « Installez-vous et montrez-moi ça, que je les désinfecte. Comment s’est déroulé votre journée, Himato-san ? »

    Professionnel, rappelez-vous. En tant que médecin, il ne pouvait ignorer de telles blessures, superficielles ou non, sans compter qu’il était au courant de la situation de l’élève et qu’il le suivait en partie pour ça. Il ne pouvait donc doublement pas ignorer ces scarifications, que ce fût d’un point de vue physique et psychologique. Ça ne le dispensait pas de faire preuve de délicatesse, de légèreté, tant dans ses gestes que dans sa voix, et d’être toujours aussi serein. Dansait-il ou bougeait-il ? Chacun de ses gestes était si précis, si évident mais si détendu, paisible qu’il semblait plus danser que simplement se mouvoir. Et, même s’il n’en donnait absolument pas l’air, Liëen observait Nathaniel de manière bien plus poussée que son attitude à la fois blasée et concernée laissait croire.

    Terminal C8, option Art
    Nathaniel Himato
    Nathaniel Himato
    Terminal C8, option Art
    Bonjour, mon nom de naissance est Nathaniel Himato et j'ai écrit : 27 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 05/10/2021 Mon humeur ? C'est : : apeuré

    Voici mes points : : 92
     05 mai 2021

    Feat Liëen
    Demons || Icon for hire

    La journée a été longue, trop longue, et pour être honnête je n'ai pas envie d'aller voir le psychiatre de l'école. Je veux juste rentrer et aller me cacher sous mes piles de livres pour m’effacer un peu des autres et ne pas avoir à subir des moqueries et puis il y a toujours des devoirs à faire pas vrai ? Oui fausses bonnes excuses mais je fais avec pour me persuader que c'est normal si je reste cloîtré dans ma chambre après les cours, sauf quand je dois aller fumer et là c'est l'heure pour ça, avant mon rendez- vous, j'en ai toujours besoin d'une ou deux. Alors e sors tranquillement, enfin, pas tant que ça, je me dépêche légèrement pour avoir le temps de savourer ma sucette à cancer, ce qui me déstresse en partie la plupart du temps. Étant devant les portes de l'académie j'allume ma cigarette et aspire un long moment sur ma première latte poussant un soupir de contentement. Ça fait un bien fou. Je regardais ma montre et constatais qu'il n'était « que » dix sept heure quarante. Je serais en avance j'espère que ça ne le dérangera pas ! J'ai toujours quelques minutes d'avance lorsque j'ai un rendez vous. J'ai une peur se rapprochant de la phobie d'arriver en retard quelque part et de faire attendre la personne alors qu'un retard peut arriver à tout le monde.... Nouvelle taff sur ma cancerette, ces produits toxiques ont tellement bon goût combinés au tabac. Alors oui je sais on me dit que ce n'est pas bien mais au moins ça à le don de me faire aller « mieux » si je puis dire. Étant dans mes pensées je n'entends pas quelqu'un s'approcher de moi et me tapoter l'épaule que je sursaute. Mon Dieu il m'a touché ! Mon Dieu il va se moquer de moi parce que j'ai sursauté. J'essaie de paraître « normal » et fais un sourire faux visible à des kilomètres.

    - Ou... Oui ? Besoin de... De.. Quelque chose ?


    Le garçon sourit un petit moment, enfin quelques secondes et me demande finalement une cigarette que je lui donne sans problème je n'ai pas envie d'avoir des ennuis bien qu'il soit plus petit que moi. En attendant je tapote la cendre sur mon bâtonnet toxique pour le terminer en quelques secondes. Avant qu'on m'en demande une, ma cigarette était déjà bien entamée. Je regarde du coin de l’œil l'adolescent qui m'a demander une cigarette. Je peux entendre ce qu'il dit entre deux rires avec ses amis. Bizarrement il ne se moque pas de moi. Je le regarde avec envie, il a des amis avec qui partager des discussions, avec qui il peut rire. Une petite bande joyeuse. À l'inverse total de moi qui suis sans cesse seul. Est-ce mon handicap qui fait ça ? Est-ce seulement ça ? Non... Je sais que ma timidité y joue aussi pour beaucoup. Finalement je détourne mon regard avec les larmes aux yeux. Je ne suis pas bien, pas bien du tout alors que le rendez-vous se rapproche « dangereusement » je n'ai pas envie d'y aller vraiment ! Mais si je n'y vais pas je vais me faire gronder et je veux pas, surtout pas, ça me fait peur quand on hausse le ton sur moi, je fais des crises d'angoisse après, je n'aime pas ça ! Je prends mon temps pour aller au bureau du psychiatre, grattant mes croûtes inconsciemment, je m'en rends compte seulement à cause de la douleur que cela me provoque, je sers les dents malgré moi, je n'arrive pas à m'arrêter, je stresse trop pour cette séances, je sais qu'il va voir ce que je me suis fait, j'ai peur... Voilà je suis devant son bureau, avec cinq minutes d'avance lorsque je regarde l'heure sur ma montre. Il faut que je cache ça tout de suite, il ne faut pas que le sang tâche la chemise encore... Alors je cherche dans mon sac bandoulière. Je cherche de quoi empêcher le sang de tout tâcher, trouvant un paquet de mouchoir miraculeusement je glisse un mouchoir à l'endroit où je me suis ouvert un peu plus tôt en grattant et tape à la porte avant de demander si je pouvais rentrer. Je pénètre dans l'infirmerie avec l'accord du médecin et le salue comme il se doit. Nous passons ensuite dans son espace dédié aux rendez-vous psy alors qu'il a pris tout ce qu'il faut pour la séance. Bizarrement cette pièce ne me dérange pas, en fait c'est surtout à quoi elle sert qui me dérange. Je préfère écrire ce qui ne va pas sur mon cahier plutôt que les dire à haute voix. Pour moi c'était, lorsque je l'expliquais, comme si ma souffrance devenait et s'ancrait dans le réel, enfin je ne sais pas vraiment comment expliquer. C'est compliqué pour moi ! J'ai mal à la tête mais je ne peux pas le dire à monsieur Suüoniemsion. Pourquoi ? Je n'en sais rien, peut être parce qu'il va croire que je veux m'échapper ? En soit il aurait peut être un peu raison, non ? Je ne sais pas pour tout avouer. Il me fait sortir de mes pensées lorsqu'il me dit de m'installer et de... Montrer mon poignet ? Il l'a vu ? Oui c'est vrai, avec moi il voit toujours tout enfin sauf si cela ne se voit pas du tout et là c'était comme le nez en pleine figure. Je m'assois donc en tenant mon poignet avant qu'il ne me le prenne pour me soigner. Ses gestes étaient fluides, habiles, d'une délicatesse sans pareil, je ne ressentais même pas la douleur du désinfectant...

    - Bien.. Je.. Je crois ? On ne s'est.. S'est pas trop moqué.. De... De moi.. Je.. Je n'ai pas beaucoup parler.. Mais.. Je me suis fait.. Gronder.. Parce que.. Je.. Je dessinais... J'ai vu des per... Des personnes entre... Entre amis... J'ai.. J'aimerai bien en.. En avoir...


    Je soupire, pourquoi dois-je toujours bégayer même fasse à un adulte et un adulte professionnel qui plus est... Il va peut être se moquer intérieurement ? Mais il n'en a pas le droit extérieurement c'est tout ? Au final dois-je lui faire confiance ? Peut être un peu ?

    - Pa... Pardon.. Je.. N'arrive pas. À ne pas.. Bégé... Bégayer.. Je.. Je suis un idiot...


    Dis-je d'une voix un peu sanglotante, j'ai envie de pleurer à présent...


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