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Nous sommes en l'An 2 de l’ère Shǐjiànguó,
Les doux paysages enneigés de Chine et ses fleurs qui volaient au gré du vent dans le ciel bleu azur ne sont plus comme autrefois, laissant place de nouveau à des temps incertains.
Cent vingt-sept ans sont passés depuis l’âge d’or du royaume et les tensions entre l’Empereur et les Rois ternissent les sourires et les mélodies légères. Le chaos semble avancer toujours plus proche au fur et à mesure que les années passent et rien ni personne ne paraît pouvoir y échapper. Pas même les clans ancestraux, gardiens des anciennes pratiques menant au Dao sacré, alors qu’elles se perdent dans les anciennes légendes loin de la tumulte des puissants. [...]
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    C'est ici que tout commence... || PV Arakan et ses acolytes

    Apprentie infirmière
    Pheeby McCae
    Pheeby McCae
    Apprentie infirmière
    Bonjour, mon nom de naissance est Pheeby McCae et j'ai écrit : 13 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 29/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : un appartement en colocation et je suis : apprentie infirmière.

    Mon humeur ? C'est : : de rester en solitaire.

    Voici mes points : : 42


    Mercredi 15 avril 2020

    Je suis enfermée dans le noir. Et quand je dis ça, je ne parle pas d’une putain de pièce dont les volets sont fermés et que des brins de lumière venant des lampadaires passent et permettent de voir un minimum. Non ! Moi, je suis dans une putain de boîte en bois complètement scellée ! Je prie même pour que l’air passe par de micro trous pour que je ne crève pas d’asphyxie. Et j’espère aussi ne pas mourir de faim et de soif aussi.

    Est-ce que je viens de dire que je “prie” ?! Sérieux ?!
    Ah… Faites qu’on m’ouvre bientôt, avant que je ne devienne complètement dingue d’une manière ou d’une autre. Pour que je m’en remette à un Dieu auquel je ne crois pas, c’est que mon état doit être assez grave. Quoique, que feraient ces enfoirés qui m’ont mise dans cette situation si les rôles avaient été inversés ? Il me plaît de penser qu’un jour ils pleureront en regrettant de ne pas m’avoir gardée à leurs côtés.

    J’ai chaud… Même si j’ai un débardeur noir, ma veste, mon pantalon en similicuir et mes bottes me tiennent assez chaud pour me faire transpirer. Et j’imagine que le manque d’air frais y est aussi pour beaucoup. J’aimerais bien retirer au moins ma veste, mais je suis beaucoup trop à l’étroit ici. Le fait d’avoir mon sac posé sur mon ventre n’arrange rien puisqu’il m’est impossible de me contorsionner.
    A noter : ne plus jamais me cacher dans ce genre de galère !

    En attendant et en réfléchissant, je joue avec mon collier. Il se termine avec une plume que je sais noire et une autre décoration que je ne suis jamais parvenue à définir. Tout ce que je sais c’est qu’il est en métal et que ça me fait penser à ces trucs sur les colliers des chats qui permettent de mettre l’adresse et le numéro de téléphone du propriétaire en cas où le chat se serait enfui ou perdu.
    Un rire jaune m’échappe.
    Ouais… j’ai bien l’air d’un putain de chaton perdu, moi. S’en est tellement risible ! J’ai tout fait pour me débrouiller seule depuis ma fuite de chez mes parents et, finalement, je me trouve pathétique. Je me fais pitié de me retrouver dans une telle situation, à attendre en essuyant ma sueur mêlée au sang presque sec qui vient de coupures sur mon visage, et à laisser mes pensées aller d’un sujet à l’autre sans vraiment de but. A vrai dire, je ne sais même pas ce que je vais faire une fois que je serais sortie d’ici. Je n’ai qu’une idée en tête : sortir, respirer et me restaurer. Sans plus ! Je réfléchirais après.

    Les roulis s’amenuisent. Et, avec eux, mon léger mal de mer aussi. Pourtant, je préfère ne pas bouger. Je suis aux aguets. J’attends en serrant mon sac contre moi. Je m’attends à tout. Et, franchement, aujourd’hui, je m’en félicite : quand je sens la caisse bouger, je suis tellement sur le qui-vive que je ne bouge pas et n’émet pas le moindre son. Je continue d’attendre en essayant de deviner ce qui est en train de se passer.
    En me rendant compte que le “voyage” est plutôt long, je devine que c’est la fin du trajet en bateau pour moi. Alléluia !! Et ce “remerciement”, je manque presque de le crier quand je sors enfin de cette [censuré] de boîte à la [censuré] en envoyant balader le couvercle désormais descellé.

    Enfin l’air frais ! Je peux enfin respirer !
    Tranquillement, prenant garde de ne pas tomber puisque j’ai les jambes en coton, je sors de la caisse en regardant où je mets les pieds. Puis, je me rends compte d’un truc.
    … Où suis-je ? Qu’il y ait la mer ne me dérange pas trop puisque je viens d’un putain de bateau (qui est toujours là, d’ailleurs) et un port non plus, cela tombe sous le sens. Par contre… C’est moi ou c’est un forêt que je vois là-bas ? Et pourquoi n’y a-t-il aucune infrastructure autour du port ? … Et qui sont ces enfoirés ?
    Bon… pas que je ne les avais pas vus, mais là je commence à peine à découvrir mon environnement, alors faire attention à ces individus ne m’est pas franchement venu à l’esprit.
    Je suis où… ?! Bordel !!
    Je tente de m’éloigner de ces inconnus, mais j’ai l’impression qu’ils m’entourent. Je me sens coincée.
    Suis-je à nouveau face à des tarés ? J’aimerais sortir mon couteau de mon sac, mais ce serait trop voyant et il manquerait plus que trop occupée à le chercher je me fasse plaquer au sol… Je préfère encore les toiser jusqu’à ce qu’ils me libèrent d’une manière ou d’une autre. Pour le moment, je remarque surtout qu’ils sont un peu perdus et je dirais qu’ils sont comme moi : ils ne savent pas quoi faire. Déjà, les gars, si vous pouviez me laisser partir, on pourrait envisager une bonne entente.
    Directeur de l'Académie
    Arakan Aoi
    Arakan Aoi
    Directeur de l'Académie
    Bonjour, mon nom de naissance est Arakan Aoi et j'ai écrit : 17 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 19/09/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : l'académie et je suis : le Directeur de l'académie

    Mon humeur ? C'est : : Guilleret

    Voici mes points : : 19
    Je frisonne en grognant alors que Koe à la bonne idée de me secouer pour me lever, retirant ma douce couverture au passage.

    Ils arrivent alors tu lèves ton cul !

    J’ouvre un œil, jugeant clairement Koe et sa voix agaçante du regard. Il pourrait très bien s’en occuper lui-même… putain de « voix » à la con.

    Viens avec moi…
    Nan, je dois surveiller les gosses pendant que tu prends l’air frais.
    Il y a de l’air dans le bureau et dans ma chambre aussi…
    C’est ça, fou-moi le camps dehors putain.

    Nouveau grognement de l’ours que je suis avant de me lever et de me préparer, marmonnant des insultes à l’adresse de ma moitié pour m’avoir réveillé… ALORS QU’IL FAIT ENCORE NUIT PUTAIN. Je regardes enfin le réveil : 3h du matin.

    Koe… tu va mourir…
    J’ai peur. Tu ne le vois pas mais je tremble là. Ton petit déjeuner est prêt, démerdes-toi pour être à l’heure maintenant.

    Regards blasé et soupire à l’appuie, je finis quand même par le faire puisque les marins ne pourrons pas repartir tout seul de toute manière. Et le temps que j’arrive au port… enfin, marcher fera le plus grand bien.

    *** *** ***


    Quand j’arrivais au port – 6h du matin donc environs encore brumeux –, les marins avaient déjà bien avancé le déchargement et… était en train de s’agglutiner. Un concours ? Hum ?

    Directeur ! Nous sommes vraiment désolé !
    Heu… oui ?
    Une gamine s’est faufilée dans les caisses et a débarqué, nous venons de le voir.
    Ah… je vais voir ça, ne vous en faite pas, ça peut arriver.

    Le tout était de le savoir au vu de notre charmante île et de ces tout aussi charmants occupants.
    Avançant, les marins s’écartèrent donc pour me laisser face à la « gamine » et ses cheveux d’un bleu électrique. Parfait.

    Je suis Arakan Aoi, le Directeur de l’académie Akasuki et le maître de l’île Amaya où tu viens de débarquer. Puis-je savoir à qui ai-je l’honneur ?

    L’observant de toute ma hauteur, je croisais les bras en lui faisant face tout en ayant une allure plutôt neutre. J’espérais tout de même que si elle comptait me faire courir, elle comprendrait avant que ce serait d’un mauvais goût particulier.
    Je n’aimais pas courir.
    Koe non plus d’ailleurs.
    Apprentie infirmière
    Pheeby McCae
    Pheeby McCae
    Apprentie infirmière
    Bonjour, mon nom de naissance est Pheeby McCae et j'ai écrit : 13 messages depuis que je suis arrivé.e, le : 29/10/2021 à l'académie. J'habite actuellement à : un appartement en colocation et je suis : apprentie infirmière.

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    Voici mes points : : 42


    Mercredi 15 avril 2020

    Il y a du brouillard sur le port. Du coup, voir dans cette putain d’endroit est pratiquement impossible. Heureusement, pas assez pour que je ne remarque pas que si j’ai l’idée de reculer encore un peu plus je vais avoir le droit à un bain aussi glacé que salé, et gratuit en prime. Très franchement, si je pouvais l’éviter ce serait pour le mieux. Même si j’adore être propre en tout instant, ce qui n’est pas le cas pour mon plus grand malaise, je préfère être le moins en contact possible avec l’eau. Et ces marins à la manque qui n’arrêtent pas de se rapprocher… S’ils continuent comme ça, je vais sauter ! Rien à foutre !!

    Plus loin, je crois qu’il y a des gens qui parlent entre eux. Je comprends rien à ce qu’ils racontent puisqu’il y en a d’autres qui savent pas la fermer. Par contre, en regardant, je peux remarquer un géant. Sans déc’ ! Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Ça me désespère et, en même temps, je commence à sentir tous les poils de mon corps se dresser tellement j’ai la frousse ! Encore plus quand il commence à se frayer un chemin entre tous ces inconnus qui font un remake bon marché de Moïse qui coupe la mer en deux. Bref…
    Je jette un regard derrière moi avant que l’autre n’arrive. Vaut-il mieux me mouiller ou faire face à un géant ? Vaut-il mieux crever de froid ou avoir droit à un savon ? Je me pose encore la question quand j’entends une voix qui me fait sursauter. Une voix grave, profonde… et qui m’a fait sursauter, putain ! Même s’il a l’air calme, le géant, c’est qu’il me rassure pas.

    Ah ! C’est qu’il a du galon le mec ! C’est pas n’importe qui. Par contre… son nom c’est… Arakan Aoi ? Un japonais, non ? Donc j’imagine que son île à la con… “Amaya” ? Encore un nom japonais si je dis pas de connerie. Donc j’imagine qu’on est encore au Japon d’une certaine manière. Enfin, même si c’est le cas, je sais toujours pas si je peux lui faire confiance. Je veux dire, je suis doublement en fuite. Pour ma fugue, j’imagine qu’ils ont dû abandonner vu le temps qui est passé. Sinon, au pire, je doute qu’ils viennent me chercher aussi loin. Quant à mon abruti de… d’EX-petit copain, il doit me croire morte, non ? Mais qu’est-ce qui me dit qu’ils vont pas me renvoyer là-bas ? Ah !! Je sais pas quoi faire !!
    Je regarde l’autre qui se prive pas de faire pareil. J’espère que tu me trouves jolie mon coco pour te rincer l'œil comme ça. Mais pas trop quand même parce que c’est pas demain la veille que je vais accepter les avances de qui que ce soit.
    Un soupir. J’ai pas le choix. C’est soit ça, soit je vais nourrir la poiscaille qui vit dans les profondeurs de la mer. Des deux maux, autant choisir le moindre.

    - Pheeby. J’m’appelle Pheeby McCae.

    Je me détends pour tenter de me rendre plus grande, même si ça m’empêche pas de devoir lever la tête pour regarder cet homme dans les yeux. Dos droit. Mon sac dans la main. Les poings serrés. Les sourcils froncés. J’ai beau être blessée et perdue, je ne compte pas me laisser marcher sur les pieds. Et je compte bien sur la (potentielle ?) civilité de monsieur Aoi pour palabrer. Sérieux, j’ai aucune putain de chance de gagner si on en vient aux mains. Je suis une voleuse, pas un assassin.

    - Il y a moyen qu’on parle un peu plus en privé ? Pas qu’je sois le genre à être facilement impressionnable, mais j’aime pas avoir une armada de mecs autour de moi. Voyez ce que je veux dire ?

    Manquerait plus qu’il m’envoie chier…
    Directeur de l'Académie
    Arakan Aoi
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    Mon humeur ? C'est : : Guilleret

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    Au moins, elle me laisse pas poireauté pour attendre une réponse : bon point pour la gamine. Pas que perdre mon temps sur un pont bien au frais ne me tente pas mais j’ai comme le projet de retourner plutôt en douce dans mon lit. D’ailleurs, un lit et quelque chose de chaud ferait sûrement du bien à cette gosse qui à tout l’air d’un chaton passé dans une essoreuse à salade.

    Il y a moyen qu’on parle un peu plus en privé ? Pas qu’je sois le genre à être facilement impressionnable, mais j’aime pas avoir une armada de mecs autour de moi. Voyez ce que je veux dire ?
    Suis-moi, l’académie et à quelques kilomètres de marche donc on pourra parler et s’occuper de toi en suivant, nous avons de bons médecins et de quoi te restaurer, pour prendre une douche également.

    Elle avait l’air assez rebelle pour tenir la route – Koe risquait de l’apprécier – et s’il elle venait à tomber, j’aurais qu’à la traîner.

    Messieurs, je vous fais confiance pour le reste, faites un bon retour chez vous.
    Merci Directeur !

    Et tout un cris à l’unissons… si ce n’était pas jolie ça.
    Bon, ça sous-entendez qu’ils partirait sans la gamine et donc qu’elle serait coincé ici un certain temps… oups ? En même temps, au vu de la tronche qu’elle tirait, elle ne serait sûrement pas moins bien ici qu’ailleurs.

    Je connais ces gars depuis un moment et je sais à quel point ils sont précautionneux sur leurs marchandises, comment une demoiselle comme toi a-t-elle réussi à ce faufiler à bords ?

    Je mettais de côté le fait que son nom n’était absolument pas japonais dans la mesure où je savais très bien d’où venais le navire où elle avait été trouvé cependant, je ne voulais pas prendre de nouveau le risque d’avoir des visiteurs clandestins ici au vu de tout ce que cela impliquait.
    Apprentie infirmière
    Pheeby McCae
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    Mercredi 15 avril 2020

    La grande question est : est-ce que le géant va m’accorder une entrevue privée ? Ou sera-t-il un goujat ?
    Je n’ai même pas le temps d’espérer quoi que ce soit. Ni même de prier un Dieu qui n’existe pas, étant donné qu’il fait le gentleman. Bon, c’est vrai, je le suis pas tout de suite puisque je ne suis même pas sûre d’avoir bien entendu au départ. Mais, quand je le vois s’éloigner, je me fais pas prier. Faut être débile pour refuser ce qu’on demande soi-même. Je fais donc de grands pas pour le rejoindre. Je note plusieurs choses en faisant ça. Déjà, je suis pas au bout de mes peines. Ce serait trop simple sinon, faut pas abuser non plus… L’idée même me fait lever les yeux au ciel. C’est contre personne d’autre que moi-même, mais je ne fais rien pour le faire comprendre. Et, aussi, il y a la note sur l’état dans lequel je dois être. J’ai pas de miroir, mais j’imagine que je dois avoir une sale gueule, en plus de puer le rat mort. Quelle plaie ! Bon… Au moins, je vais pouvoir arranger ça puisque c’est si gentiment proposé. Quel gentleman, ce géant. Quoique, il n’échappera pas au châtiment s’il va trop loin quand même.

    Je crois que je suis désormais complètement coincée sur cette île. Tant mieux ! C’est pas plus mal quand on sait que je suis revherchée ailleurs. J’espère juste que je suis pas mal tombée, sinon je vais amèrement le regretter. Quoique… Il a dit qu’il y a une académie et aucun des marins ne s’est insurgé, donc j’imagine que tout va bien. Je vais le savoir dans quelques kilomètres…
    En attendant, et maintenant que nous avons laissé la mer derrière nous avec ce bateau maudit, me voilà face aux interrogations du dirlo qui, heureusement, ne me fait pas courir. Je passe une main dans mes cheveux, près de mon oreille, en poussant un long soupir. J’ai pas envie de raconter ma vie. Manquerait plus que j’ai des ennuis… Mais je peux pas vraiment y échapper non plus. Je suis pas en position de force. Mais je peux toujours éluder un poil la question. Ca coûte rien d’essayer.

    - Je jouais à cache-cache et la meilleure cachette que j’ai trouvée c’est une caisse à moitié ouverte. Je me suis faufilée dedans sans que personne me voit et ça a bien marché puisque je suis là maintenant.

    Sans vouloir me vanter, je suis plutôt douée pour déjouer la surveillance. Si c’était pas le cas, je serais pas là maintenant, mais derrière des barreaux. Après tout, c’est pas comme si je pouvais vraiment compter sur les autres enfoirés pour me sortir de la merde si je venais en avoir jusqu’au cou.

    - Dites, vous avez jamais pensé à utiliser des bagnoles ou quelque chose comme ça au lieu de marcher plusieurs kilomètres ?

    Je lance l’idée comme ça, mais je suis sûre que ça ferait gagner pas mal de temps, ce genre de choses. Pas que ça me déplaît de marcher, mais, actuellement, je m’en passerais bien vu que je suis crevée. Je me remets d’un putain de mal de mer en plus d’un stress assez intense que je me coltine depuis… quoi ? Plusieurs heures ? Ouais, si c’est pas plus ! Sans dec’ ! C’est pas comme si j’avais pu vérifier l’heure dans cette saloperie de boîte. Avoir de l’électronique sur moi alors que j’essaie de pas me faire choper c’est pas franchement une bonne idée. Alors pas de portable non plus.
    Bref… Je vais bien apprendre tout ça plus tard, j’imagine…
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